EDIT : Ok Je suis un boulet international, purée. J'ai publié le mauvais chapitre, omg... Désolé ! Bref, rectification, j'espère vous avoir pas trop spoil xD
Chapitre 4
Snape déglutit en silence, ne pouvant effacer de son esprit ce qu'il venait de vivre.
- Qu'est-ce que vous faîtes là à cette heure-ci ? Demanda alors le sinistre concierge sans prendre en considération le potioniste qui se tenait derrière elle.
Hermione balbutia quelques mots incompréhensibles, mais pour une fois cela n'amusa pas Severus.
- Elle est venue pour sa retenue, posa-t-il très calmement.
- Alors pourquoi était-elle assise par terre ? Grincha le vieil homme avec un regard suspicieux.
- Parce que j'avais des choses à terminer avant de pouvoir la laisser entrer, désamorça-t-il au tac-au-tac. Miss Granger, vous pouvez entrer, dit-il, lui indiquant le bureau d'un geste de la tête.
Sans demander son reste, la jeune femme cachant sa surprise entra. Ce n'était pas la première fois qu'il la sortait d'une situation très épineuse et pourtant, chaque fois qu'il le faisait, elle s'en sentait chamboulée.
- Je vous suggère d'aller plutôt du côté de la tour Gryffondor. Si leur préfète en chef est absente, vous pouvez être certain que ces voyous s'en donnent à cœur joie, dit alors le Serpentard, sachant éperdument que Rusard n'aurait alors qu'à se retrouver de l'autre côté du château pour les laisser en paix.
Dans l'adrénaline, il avait fait taire cette voix qui lui chantait qu'une discussion allait s'imposer.
- Bon, bon, dit alors le cracmol se tournant et sans un salut.
Le voyant s'éloigner, Snape claqua la porte et prit une longue inspiration, tentant de chasser ses pensées lubriques.
La colère vint ensuite.
Il se tourna vers la sorcière qui attendait sagement et l'analysa.
Elle était parfaitement telle qu'il venait de la voir, après tout, cela ne faisait que quelques minutes qu'elle avait quitté son bureau physiquement, mais, sa tenue débraillait suggérait quelque chose qu'il avait décidé de ne pas admettre.
Là, il était au pied du mur, forcé de constater qu'il n'était peut-être pas simplement bon à jeter à l'asile de fous.
- Pourquoi cette tenue ? Vous vous êtes vue ? Demanda-t-il, tâtant le terrain.
- Mais enfin, monsieur, vous le savez très bien !
D'un pas rageur, il s'approcha d'elle et la regarda avant de décider de prendre sa main droite et de la porter à son visage, du moins à son nez.
Hermione ouvrit un regard rond lorsqu'elle vit le potioniste humer ses ongles sans inhibitions.
Tous deux savaient pertinement quelle odeur était impreignée.
Il planta son regard dans le sien, essayant de cacher au mieux son émoustillement et son désarroi face à la vérité.
- C'était donc vrai... Marmonna-t-il.
Hermione ne sut comment interpréter cette phrase, si c'était une question ou si c'était de la rhétorique.
- Vous n'aviez pas remarqué depuis tout ce temps ? Je pensais que vous saviez que vous aviez ouvert un lien légillimentique... Avoua-t-elle un peu désarçonnée.
Il s'était donc voilé la face très longtemps.
Une bonne nouvelle pour son ego et le questionnement venant autour. Jamais il n'aurait pensé qu'en son fort intérieur il fut aussi pervers et esseulé, mais d'un autre côté, il aurait senti, il l'aurait fait de manière consciente. Non, les petits artefacts de la jeune femme y avaient leur part de responsabilité, c'était sûr et certain !
- Ce n'est pas possible, huma-t-il encore l'essence de liqueur sur les doigts de la Gryffondor.
Perdu, il ferma les yeux, sentant son sexe se réveiller à nouveau puis très rapidement, il ne parvint à réfléchir davantage, son cerveau privé du sang qui lui était pompé sous la ceinture.
Lentement, il baissa la main de la jeune femme contre ses lèvres et sortit sa langue.
Hermione ne put retenir un halètement expressif et pour une fois tout était matérialisé devant lui.
Il s'appliqua à lécher son index, le nettoyant, faisant rouler sa langue autour de son ongle, goûtant aux jus de désir qu'elle venait à peine de distiller.
La saveur explosa dans sa bouche et alors il ferma les yeux sans s'en rendre compte, faiblissant à cause de son désir.
Chaque mot qu'elle lui avait glissé à propos d'une fellation parfaite qu'il aurait aimé la voir pratiquer, se noyaient dans un écho de sensualités. C'était lui qui la suçait finalement.
La fragrance de l'excitation neuve et féminine monta dans les airs, ne s'apparentant désormais plus uniquement à ses doigts.
Mais ce n'était pas bien.
Lorsque la main de la sorcière ne soit plus que porteuse de sa salive séchée, il rouvrit les yeux et se planta dans le regard ambré en contrebas par rapport à lui.
Il communiait de sa sauvagerie, de son envie d'être prise, de toute sa concupiscence.
C'était insupportable.
Il était fou et sur le point de céder.
Le cul entre deux chaises, finalement son cerveau trancha.
- Partez...
- Quoi ? Mais...
- MAINTENANT ! Hurla-t-il.
Hermione récupéra sa main et resta stoïque un instant avant de serrer la mâchoire et lui accorder un simple signe de tête vers l'avant. D'un pas furieux et une nouvelle fois, elle décampa, cachant ses larmes de rage et de désespoir.
Severus ne la regarda pas claquer la porte de son bureau.
Il resta campé sur ses pieds avec une érection lancinante.
Il ne sut combien de temps.
Dix minutes ?
Une heure ?
Le temps était à présent une notion bien dérisoire, alors qu'il faisait les cent pas comme un lion en cage, pressé de voir son anatomie dégonfler.
Mais cela ne se produit pas.
Comme si la mécanique était brisée et qu'elle ne voulait plus que rester en mode 'marche'.
Il fallait que ça se termine et tout de suite, autrement, il allait devenir totalement barjo.
Toujours aussi agacé, il parcourut les couloirs et, se trouvant devant la porte d'entrée de la chambre de cette dévergondée, y pénétra sans y être invité.
Hermione, assise en tailleur dans son lit en train de bouquiner, sursauta à son arrivée. Lui, n'y prêta pas attention et jeta les godemichés devant elle en la fusillant du regard.
« Si je ne vous connaissais pas, je pourrais penser que ce sont des horcruxes ! Lâcha-t-il. »
La jeune femme leva un sourcil, puis ouvrit la bouche pour répondre, mais il la devança en commençant à tourner en rond comme un lion en cage.
« Mais j'y pense, non. Non, je ne vous connais absolument pas en fait ! S'exclama-t-il. »
Elle le regarda faire les cent pas, obnubilée par sa démarche à la fois colérique et hésitante.
« Vous les avez ensorcelé, j'en suis certain. Et vous avez aussi jeté un sort à votre foulard. Tout cela est une machinerie diabolique pour me faire perdre la face, de la pire des manières ! Comment ai-je pu me laisser embarquer dans cette mascarade vicieuse ?! Potter. Oui, tout vient de ce morveux, tout est toujours venu de ce crétin, j'en suis certain ! Et vous avez même pensé à m'empêcher de vérifier par moi-même, vous avez manipulé mon esprit. »
Hermione se leva d'un coup d'un seul et s'avança d'un pas énergique vers son professeur en le pointant du doigt. Elle était furieuse.
« Alors vous m'expliquerez comment une bande d'étudiants pourrait réussir là ou le Seigneur des Ténèbres, le sorcier manipulant la magie noire, le plus craint de ces derniers siècles aurait échoué ?! »
Snape se figea, étudiant la jeune femme devant lui qui le fusillait d'un regard odieusement hargneux.
« Se voiler la face à ce point, je ne savais même pas que c'était possible ! Pourquoi diable est-ce moi qui n'ait aucun problème avec ce que je ressens plutôt qu'un sorcier tel que vous qui a tout vécu, je me le demande ! »
Hermione quitta enfin son face-à-face avec le maître des cachots et reprit sa place initiale dans son lit tandis que lui, restait stoïquement planté au milieu de la pièce.
« Partez. Dit-elle en plongeant de nouveau son attention vers sa lecture. »
Snape cligna des yeux plusieurs fois avant de se secouer la tête. Non mais… Il rêvait là. Voilà que les rôles étaient totalement renversés et que c'était au tour de cette sorcière de l'envoyer paître.
« Hors de question. »
Hermione releva la tête et lui envoya une œillade des plus meurtrière. Elle se leva de nouveau et le défia.
« Je vous ai dit de sortir de ma chambre.
_ Vous n'avez pas à prendre ce ton avec moi, Granger. 10 points en moins pour Gryffondor.
_ Je m'en fiche ! Sortez d'ici. Lâcha-t-elle d'un ton tonitruant.
_ 20 points.
_ Partez.
_ 50 points !
_ Cassez-vous ! Hurla-t-elle.
_ Vous n'êtes qu'une vile sorcière présomptueuse. »
Hermione le poussa brutalement, le faisant chavirer vers l'arrière. Surpris, il reprit contenance et serrant sa mâchoire. Il revint face à elle, enragé.
« Imbécile. Lâcha-t-elle en le poussant de nouveau.
_ Petite sotte. Répondit-il en faisant de même.
_ Idiot ! Grogna-t-elle en réitérant son geste.
_ Casse-pieds. S'agaça-t-elle en la faisant reculer plus encore.
_ Emmerdeur !
_ Prétentieuse ! Répliqua-t-il.
_ Vieille chauve souris albinos. Répondit-elle en le poussant plus fortement encore. Face de diarrhée verbale, crétin atroce et détestable !
_ Sale Miss Je Sais Tout barbante, dit-il en la poussant. Envahissante, rajouta-t-il alors qu'elle reculait d'un pas supplémentaire. Agaçante, usante, collante ! S'énerva-t-il plus fort encore. »
La jeune femme se sentit soudain vaciller, ses mollets heurtant le bord de son lit et, avant qu'elle n'ait pu crier ouf, elle s'accrocha à la seule chose capable de ne pas la faire tomber brutalement sur son matelas. À son plus grand malheur, la chose étant la redingote de l'idiot avec lequel elle s'arrachait les cheveux. Il se trouva déséquilibré lui aussi, et tendit les bras de part et d'autre du visage de son assaillante afin de retenir son corps de s'écrouler sur le sien. Ahuri, c'est avec des yeux exorbités qu'il lui fit face, plus proche que jamais.
La jeune femme déglutit, effrayée. Elle avait été si loin avec lui, plus loin que n'importe qui. Ils s'étaient battus comme des chiffonniers, jusqu'à se trouver dans cette position impossible. Il n'y a vraiment qu'avec lui qu'une chose pareille aurait pu être possible.
Mais que dire de son trouble ? Ils étaient proches, beaucoup trop. Elle pouvait à peine bouger, et sentait le souffle chaud de son professeur se mélangeant au sien. Il s'apprêta à se relever lorsqu'elle empoigna sa chemise et l'embrassa, sans vraiment réfléchir.
Ce geste avait été tellement impulsif, Hermione était juste devenue hors de contrôle. Sa brutalité ne lui laissa même pas le temps de réagir. Ce baiser n'avait rien de doux, rien de tendre ni de passionnel. Il était juste rageur, et vengeur. Elle le quitta avec autant de brusquerie qu'elle s'en était approchée et arborait à présent un visage effrayé.
S'en était fini d'elle. Elle était morte, définitivement morte. Snape resta coi de longues secondes, qui lui parurent une éternité pourtant, mais alors qu'elle s'apprêtait à entendre une salve de menaces, d'injures ainsi qu'un nombre astronomiques de points retirés, il s'empara de sa bouche en lui extirpant un gémissement de surprise. Dominant, il plaqua ses mains contre son lit et mordilla sa lèvre inférieure en s'éloignant, trop vite une fois encore à son goût.
Ils se jaugèrent un long moment. Elle était toujours sous son emprise, les mouvements de respiration de sa poitrine ayant pris une allure considérable et ses joues, rougies par la colère et par sa passion.
Snape passa son regard sur son visage, si expressif, si fougueux et fébrile. Bon sang, mais… Oui. Elle avait raison. Cette crétine avait forcément raison. Elle était la seule et l'unique raison de son trouble.
Il n'était pas ensorcelé, du moins, pas de la manière dont il l'avait entendu au tout départ.
Merlin tout-puissant ! Non. Il devait s'éloigner d'elle, le plus vite possible.
Pourtant, sa volonté fut plus lente que la détermination de son assaillante, qui parvint subtilement à s'éloigner de sa poigne afin de l'embrasser de nouveau. Avait-elle ressenti son trouble, son égarement, pressenti qu'il partirait ? Il n'en savait rien, mais son baiser était encore plus ardent que le premier.
Il ne sut retenir un son contenté en sentant ses lèvres brûlantes contre les siennes, le dévorant alors que ses doigts s'étaient perdus dans ses cheveux. Lorsqu'elle réalisa la folie de son geste, la volonté de son professeur fondit et se perdit dans les limbes de son esprit. Il glissa sa langue sur sa lèvre, l'invitant à caresser la sienne à son tour.
Hermione en perdit l'esprit et, dans une résolution euphorique, elle y répondit. Lorsqu'ils se mélangèrent ainsi l'un à l'autre en une danse sensuelle et suave, ils s'y accrochèrent comme deux assoiffés. Elle accentua son emprise tandis qu'il se laissa un peu plus choir sur elle en un ravissement non feint. Pourtant, la bataille continuait et chacun ne cessait de chercher l'ascendant sur l'autre.
La langue d'Hermione se fit plus insistante tandis que lui, continuait de la titiller plus fort encore. Lorsqu'il l'entendit gémir en tirant sa chevelure, il empoigna l'arrière de ses genoux et la releva contre lui. Puis, il se leva et la plaqua brutalement contre le mur adjacent. Elle écarta une jambe et prit appui sur ses épaules afin de se redresser et d'entourer son bassin.
Lorsqu'elle frôla son membre de son entrejambe, Snape s'arrêta subitement, et prit son visage entre ses doigts, plus en colère que jamais. Il lui faisait presque mal aux joues, à la tenir ainsi, mais elle supporta son regard brûlant sans faillir.
« A quoi est-ce que vous jouez ?
_ Vous, à quoi est-ce que vous jouez ? Demanda-t-elle à son tour. »
Il grogna, agacé, puis s'éloigna d'elle vivement. Enfin, il lui empoigna l'avant-bras afin de la rejeter plus loin. Encore les pieds sur le matelas, elle retomba de nouveau et serra les dents, on ne peut plus agacée.
Il allait partir, ne plus jamais en parler et lui en vouloir tout le reste de sa scolarité. Tant pis ! Ce crétin ne la méritait pas. Pourtant, il resta debout face à elle, son regard fixé sur son visage. Au-dessus d'elle, les deux écrins de satins qu'il avait négligemment jetés sur son lit et qui n'avaient pas quitté leur place. Et elle… Relevant un visage furibond vers lui, les cheveux emmêlés et son chemisier totalement débraillé.
S'en était trop pour lui. Oubliant ses résolutions intérieures, Snape se hissa jusqu'à elle, écartant du bassin ses deux jambes et l'embrassa avec fougue.
Hermione en fut si surprise qu'elle gémit plus fort encore. Elle avait peur de sortir d'un rêve, une chimère délicieuse, qu'elle ne supporterait pas d'être fausse, mais non. Non, elle se trouvait bel et bien sous son professeur de potions, qui l'embrassait, la mordillait, la possédait avec tant de passion qu'ils en devenaient hésitants. Il quitta sa bouche et parcourut son cou, bouillonnant de désir comme il ne l'avait jamais été pour une autre femme.
Bien sûr, il en avait connu. Des histoires sans lendemain, des histoires de baises, parfois des amantes revenant une fois ou deux, seulement là… C'était incomparable. Il la voulait comme un forcené, comme il n'avait jamais autant voulu quelqu'un de toute son existence.
Il descendit sa bouche jusqu'à sa poitrine tandis qu'elle l'aida à enlever sa chemise avec rapidité. Il glissa alors la bretelle de son soutien-gorge, s'en empara brutalement afin de le baisser et d'embrasser sa poitrine, avec autant de passion qu'il baisait sa bouche. Et c'était fou, fiévreux et si intense qu'elle crut défaillir.
Sans prendre le temps d'être doux ni patient, il prit de nouveau l'arrière de ses genoux et amena son entrejambe jusqu'à son visage.
Hermione émit un cri de surprise teintée d'une excitation exacerbée. Lorsqu'elle sentit ce muscle salivant longer la ligne médiane de sa culotte détrempée, elle se cambra vers cette bouche dévorante de lubricité.
« Mon Dieu Oui. Gémit-elle. »
Il grogna de contentement et passa son index le long de ses lèvres tout en l'observant, hypnotisé par le mouvement de son corps. Hermione se passa une main baladeuse sur un de ses seins mise à nue en se mordant l'intérieur de la joue.
C'était si bon, de sentir d'autres mains, les siennes, titiller son centre de plaisir à travers le tissu. Elle, qui l'avait tant imaginé dans ce même lit un nombre incalculable de fois. Elle prit un plaisir incommensurable à étirer ses bras au-dessus d'elle en levant ses hanches vers lui.
« Encore, oui encore. Gémit-elle. »
Elle ouvrit les yeux vers lui, qui embrassait l'intérieur de ses jambes avec plus de tendresse cette fois. Puis, ses gestes redevinrent précipités lorsqu'il empoigna ses fesses et dégagea sa culotte afin de la goûter. Pour de vrai.
Et elle bougea contre lui, contre cette langue qu'elle voulait, partout, sur son corps, sur elle, en elle, partout. Il la sentit, plus chaude et tremblante de désir que jamais il n'aurait pu l'imaginer, même dans ses rêves les plus lubriques.
Hermione glissa ses doigts jusqu'à sa chevelure ébène, magnétisée par cet instant. Il quitta ses lèvres en ôtant sa redingote avec hâte. Les prunelles fiévreuses d'Hermione parcouraient ce corps d'albâtre qu'elle ne connaissait pas.
Sa précipitation le rendait plus attractif encore. Alors, il se mit à genoux face à ses jambes écartées. Elle se redressa et vit enfin son membre, long et durcit frôler sa toison. Elle se laissa choir en gémissant et lui adressa un regard des plus tentateurs.
Lui, ne préférait pas réfléchir. S'il le faisait, il arrêterait tout ça, sa raison finirait par annihiler toute sa passion et il en était hors de question. Oui, il refusait de s'arrêter là. Alors il plongea son regard dans le sien, déterminé et plongea en elle. À l'unisson, ils gémirent de contentement et il s'allongea, prenant garde à ne pas l'écraser sous son poids. Il entama un mouvement, frénétique et fiévreux, humant sa fragrance avec délectation.
Hermione planta ses ongles dans ses épaules, accompagnant son mouvement. Il n'avait rien de tendre, rien d'amoureux, mais il était si passionné et impétueux qu'elle s'accrochait à lui en criant de tout son soûl. Alors que ses vas et vient étaient rythmés et puissants, elle chercha sa bouche puis la captura en prenant son visage entre ses mains.
Alors, sa danse en elle se fit un peu plus lente et profonde. Il parvint à la prendre dans ses bras, puis l'amena plus encore au bord du lit. La tête dans le vide, il glissa ses dents jusqu'à son cou offert et ses coups de buttoirs se firent plus insistants.
Il sentait la voix de la jeune femme raisonner dans sa gorge et vibrer contre sa bouche. Il tapait, encore et encore, si fort qu'elle se sentait atteindre le nirvana. Elle ne cessait de le supplier de ne pas s'arrêter, surtout pas.
En un cambrement, sa jouissance fut dévastatrice et il sentit son membre enserré dans son étau de chair. Il se figea, afin de ne pas jouir lui aussi. Il en voulait plus, tellement plus. Après quelques secondes lui permettant de revenir à la réalité, elle se redressa et l'amena à se positionner sur les genoux. Puis, elle initia son propre mouvement, contrôlant enfin le rythme de leurs ébats.
Snape ferma les yeux en murmurant son prénom, sentant les mouvements gracile de ses hanches tournoyer autour de sa verge et son humidité brûlante couler sur toute sa longueur. Hermione se félicita de son effet, ne pouvant cacher un sourire victorieux. Son amant le vit et plissa le regard. Il l'étreignit fortement et voulut changer de nouveau leurs positions. Il n'était pas du genre à se faire dominer, loin de là.
Mais le combat fut rude, et la lionne était loin de se laisser facilement faire. Elle intensifia son mouvement contre lui, si puissamment qu'il crut venir dans la seconde. Mais il parvint enfin à prendre le dessus et à la renverser. De nouveau, il plaqua ses mains autour de son visage et la fixa.
Hermione vit dans son regard, que ce n'était pas uniquement un jeu ayant dérapé. Non, c'était autre chose. Elle n'avait jamais connu échange aussi passionné que celui-ci et en eut des frissons qu'il remarqua immédiatement.
« Tu as froid. Déclara-t-il en la voyant, transpirante, mais tremblante. »
Hermione déglutit à l'entente de cette voix, si grave et profonde qui la faisait vibrer. Par Merlin, elle avait envie de lui supplier de lui parler en lui faisant l'amour, encore et encore, mais elle était incapable d'articuler quoique ce soit, sous l'emprise de cet homme qui semblait tant la désirer et qui la regardait comme si elle était la 8éme merveille de l'Univers.
« Non. Parvint-elle à dire d'une voix chevrotante en frissonnant de nouveau. »
Snape plissa de nouveau le regard et l'amena à lui dans une étreinte puissante. Hermione soupira d'aise, et il entama un mouvement, profond et pénétrant. Elle posa sa tête sur son épaule, humant son parfum dans son cou et gémit, encore et encore, s'accrocha à lui comme elle le pouvait.
Elle se sentait prise comme une poupée de chiffon, mais, pour une raison qu'elle ignorait, elle lui accordait une confiance aveugle et s'échappait loin, très loin, dans un royaume de plaisirs qui ne pourrait appartenir qu'à eux.
« Je vais jouir. Souffla-t-elle dans son oreille. »
Il passa ses lèvres brûlantes sur la ligne de sa mâchoire et soupira en serrant ses doigts autour de sa taille.
« Je vais jouir Severus, encore. Murmura-t-elle de nouveau, sentant ce plaisir salvateur envahir tout son être. »
Hermione empoigna l'arrière de la tête de Snape qui cogna le fond de son con en ne pouvant retenir son orgasme. Il se déversa en elle en quelques derniers coups de hanche, l'amenant elle aussi, au sommet de sa concupiscence. Et elle gémissait, elle criait si fort qu'elle crut en mourir de plaisir ou en pleurer. Elle serra le cou de son professeur, se nichant en lui comme elle le pouvait. Elle ne voulait pas le quitter, elle ne voulait pas que cela s'arrête. En sueur l'un comme l'autre, ils restèrent emboîtés dans cette étreinte charnelle.
« Je suis désolé. Entendit-elle en fermant les yeux.
_ Ne partez pas. Lâcha-t-elle en le serrant plus encore. »
Snape inspira profondément, et l'amena à s'allonger. Il se retira d'elle, mais, alors qu'elle sentait qu'il s'apprêtait à s'en aller malgré tout, elle voulu le retenir en passant une main sur sa joue et en lui lançant un dernier regard suppliant.
« Bien. Dit-il, las, en se laissant tomber à ses côtés. »
D'un sourire contenté, Hermione se hissa jusqu'à lui et passa une jambe entre les siennes. Elle l'enquiquinait probablement, mais peu importe. Ce qu'elle ne distingua pas fut un sourire tout aussi bienheureux envahissant le visage de son détesté maître de potions.
