Je le savais. En réalité je l'ai su dès l'instant ou j'étais sorti du sommeil paradoxal. Dès l'instant ou j'ai réalisé que sous mon dos il n'y avait que de la pierre. Que je n'avais pas mes coussins. Que je n'étais pas couvert. Et que je sentais presque la morsure de ma ceinture sur mon ventre. Avant même d'ouvrir les yeux je savais que me journée allait être complètement naze. Et dieu seul savait combien je me trompais. Elle allait être POURRIE. Donc, avant d'ouvrir les yeux et de lancer cette journée, je pris quelques secondes pour écouter autour de moi. J'entendais d'autre respirations, donc les "autres" qui étaient avec moi étaient encore endormis. Donc ils étaient possiblement des alliés sauf si s'était mes geôliers. Mais ca voudrait dire alors que j'ai une ouverture pour m'échapper. Donc ne pas faire de bruit en me "réveillant". J'entendais aussi, tout comme je le sentais d'ailleurs, un léger courant d'air. Puis j'entendais des battement d'aile. De grandes ailes, ce n'était ni un oiseau ni une chauve-souris.

L'un d'entre nous grogna, et je décidais de me "réveillé" avant qu'il n'éveille les gardes. Ouvrant les yeux, la première chose que je vis, c'était que j'étais dans un puits. Ledit puits était fermé par d'épaisses barres dont je n'aurai aucun mal a passer au travers. Je vis aussi Avalon juste a coté en train de, je supposais, être en train de les examiner. Au moins une chose était sure : s'il était la avec moi, c'était que ce n'était pas sa faute. Me redressant ensuite sur mes pieds, je réalisais que nous n'étions pas que tout les deux. Je voyais aussi un homme aux cheveux blancs et au teint hâlé que je ne connaissais pas. Puis je vis Tristan sur le sol. En le voyant dans son costume froissé, j'en regardais mes propres fringues. Et en regardant vers le bas je vis un autre homme que je n'avais jamais vu en ville : les cheveux brun, des percings, l'air désagréable. Et enfin, a coté de lui, un autre brun roulé en boule, un bras sous la tête.

Je n'avais aucune idée de ce que nous faisions tous ici. Mais nous étions tous dans une merde monstre. Donc, niveau vêtement j'avais mes vêtement habituels, jusqu'à même ma double ceinture… Et les autres pareil, ils n'étaient pas en pyjama bien qu'ils dormaient a poing fermé. D'ailleurs le dernier type ronflottait, bien que ca ressemble plus a un ronronnement qu'a un ronflement.

Avalon revint parmi nous, et se posa. Après quelques seconde, il commença par réveiller les autres hommes, qui, après un grognement revinrent a eux, et se redressèrent. Ils se regardèrent, je les regardaient aussi, puis après quelques seconde, Avalon se posa au milieu du cercle que nous formions.

- Pourquoi vous… Commenca-t-il.

- Furiosa. Répondit Tristan.

- Je n'étais pas a Furiosa, répliqua l'homme aux cheveux blanc. J'étais au Caire.

- Alors c'est parce que nous sommes des hommes. Reprit Tristan avec un regard très insistant vers Avalon.

- Objection. Je n'étais pas un homme jusqu'à ce matin, reprit le dernier brun que j'avais examiné.

- Moi non plus.

La voix de celuiq ui venait de parler, c'était le brun au percing, était rauque, comme s'il grognait plutôt qu'il ne parlait. D'ailleurs cela sembla intimider celui qui venait de parler. Oh mon dieu, je sentais déjà les maux de tête monter a mon cerveau…

- Charlie. Dis-je soudainement

- Hein ? s'interrompis Tristan.

- Je m'appelle Charlie. Et je ne connais personne sauf Avalon et Tristan.

- Oh. Je suis Ikk Basil. J'étais en voyage au Caire.

- Blablabla, Directeur de l'O'Drama, on connait la chanson. Je suis Albus.

- Les Bipèdes m'appellent Ryujin.

Je fixais a nouveau ce fameux Ryujin. IL semblait vraiment venu d'un autre monde. Et il était clairement pas ravi d'être ici. En tout cas Avalon s'épargna la case présentation. Je crois que tout le monde connaissait ici l'incube national de Furiosa. Quant a Tristan, il se présenta avec toute la prestance qui lui allait si bien. Maintenant que je pouvais mettre des noms sur tout ces extravagant personnage, nous levâmes tous le nez vers le plafond. Sortir de la allait être simple. Pour moi. Mais j'avais aucune idée comme Tristan allait sortir d'ici… en rampant contre les murs ?

- De toute façon cette cellule ne resistera pas a la patte du Roi des Dragons, avoua Avalon en haussant les épaules

- Encore faut-il qu'il vienne nous aider, et qu'il ne nous écrabouille pas au passage. Répliqua au tac au tac Albus.

- Bienvenue, mes enfants, bienvenue !

Les pierres s'illumièrent de nombreuses runes. A voir les yeux galopant de Tristan, j'étais a peu prêt sur qu'il était en train d'essayer de les lires. Mais alors que je voulais lever le bras pour attirer son attention, je me rendit compte que j'étais complètement paralysé. Et a voir la tête d'Avalon, ca ne devait pas le rendre très content. Tournant alors la tête vers l'un des murs qui me semblait plus important que les autres, nous ne tardâmes pas a voir apparaitre une femme. Habillée d'une longue cape de cuir, la capuche dans son dos, elle avait de longs cheveux blonds, et un sourire a faire déchoir un ange.

- Bienvenue a vous, élus.

- Eh bah putain vous traitez vachement bien vos élus, gronda Ikk.

- Je vous ai réunis ici, afin de vous observer avant que vous ne jouiez votre rôle.

- Et lequel est-il ? questionna humblement Albus

- Vous allez servir de nourriture. Mais pas a n'importe quelle créature : a notre monde. Bientôt vous rejoindrez les points telluriques de ce monde. Ensuite, vous deviendrez nos sauveurs.

- Mais bien sur, grommela Avalon. On a la tronche de sacrifices ?

- Bientôt tout ceci n'aura plus d'importance.

Elle continua a déblaterer ses conneries. Pendant de longues minutes je me demandais si ce n'était pas simplement une blague. Puis, alors que j'étais en train de me faire la remarque que la fille n'était plus interrompue, je compris pourquoi : ils avaient tous disparus. Alors que j'étais en train de me dire qu'au moins on avait réglé la question de sortir de la cellule, je ne tardais pas a voir un cercle noir se dessiner sous mes pieds. Puis le sol se déroba, mais j'étais toujours paralysé. La dernière chose que j'entendis avant que les ténébres ne m'avalent, furent que cela sera une grande euphorie. Tu parles, j'avais comme l'impression que cette histoire de sacrifice allait être rudement douloureuse.