Heyyyy Bonjour, Bonsoir et Bonne nuit !

Me voilà de retour pour ceux qui me connaissent, dans une fiction signé Saint Seiya!

Cette fois pas de couple, juste une relation amical qui se crée succinctement.

Cette fic tient ses origine d'une question qu'on c'est posé avec ma petite sœur. Où serait passé Kagaho du Bénou s'il était apparu sur la version de base de notre cher Manga.

Ainsi j'ai laissé mes doigts faire des choses avec les touches du clavier! Oups à vous de me dire si ce Two Shot est potable !

Bonne lecture et à la prochaine

(Chapitre non béta-corrigé)


Chapitre 1: Situation désastreuse

J'ouvris les yeux, pour les refermer aussi vite. Une vive douleur apparu à l'arrière de mes pupilles. Ok ok le cerveau on se calme on va ouvrir doucement les yeux visiblement y'a trop de lumière. Pendant que je me battais pour retrouver un semblant de vu je me concentrais sur mes souvenirs.

Ils étaient flous et ça me laissait dubitatif. Pourquoi semblais-je si désorienté? De plus j'ignorais où je me trouvais, pas en enfer ça c'est sûr je l'aurais senti tout de suite grâce à la présence du cosmos de mon sombre maître dans l'autre monde.

Mes pensées étaient confuse et je n'arrivai pas à raisonner correctement. On aurait dit que mon esprit se battait pour lutter contre ma volonté. Un migraine commença à apparaître vive et brusque sur tout le pourtour de ma tête. Réfléchir dans de telles conditions étaient impossible pourtant je m'acharnais, luttant contre mon corps. Je fini par ouvrir difficilement les yeux tant la douleur me vrillait le cerveau. Je cru reconnaître un plafond ouvragé à la façon de vieux temples grecs. Du coin de l'œil j'aperçu une rangée de colonnade ouvragée de feuilles de vignes délicates avec quelques bas relief représentant le temps des moissons. Immédiatement mon esprit dériva vers Déméter, déesse des récoltes et de l'agriculture.

Au moment même où mon esprit formula cette pensé la puissance de ma migraine amplifiât me laissant pantelant et gémissant. Voulant porter les mains à mon crâne en un réflexe de protection je réalisais que j'étais attaché à la table de pierre où j'étais allongé.

Cette nouvelle pensé apporta une nouvelle vague de douleur encore plus insupportable ne me laissant d'autre choix que de sombrer dans une douce inconscience.

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Combien de temps s'était écoulé depuis mon dernier réveille, je l'ignorai mais mes pensés étaient maintenant clair et mon esprit vif. Je ne sentais plus cette étrange sensation de présence en moi que je n'avais pas réalisé avoir avant de penser à Déméter. Visiblement on voulait brider mes pensés.

Faisant un tri rapide dans mes souvenirs je pu constater que la dernière chose qui me revenait en mémoire était ma dernière mort. Consumer pour Hadès mes dernières once de cosmos avait été ma plus grande fierté malgré ma défaite. Puis j'avais été absorbé dans le cahot des âmes des spectres déjà enfermé par le Rosaire. Ni-mort ni-vivant j'avais attendu avec les autres, ce qui avait semblé des siècles, cherchant toujours à sortir de ce lieu obscure entre la vie et la mort.

Finalement j'avais senti la vie apparaître au sein de cet espace. Tous les spectres c'était alors précipité vers ce gouffre, les juges et moi, plus rapide, furent les premiers à rejoindre la vie. Puis , plus rien, le vide… Mais un vide bien différent des précédents. C'était un trou noir, comme si une partie de ma mémoire avait été effacé. D'ailleur rien que d'essayer de me rappeler me donnait une bonne migraine. Bon sang.

Ouvrant difficilement les yeux je pu constaté que j'étais toujours allongé dans la même pièce qu'à mon précédent réveille. Le claquement des chaînes à mes poignet et à mes pieds me confirmèrent que j'étais toujours immobilisé. Observant plus en détail la pièce qui m'entourait je pu voir que je me trouvais visiblement dans une cellule de prison. Alors comme ça Déméter avait installé des prison dans un de ces temples. Tss ça ne m'étonnait pas vraiment de cette vieille peau. Par contre la raison de ma présence ici me laissait assez dubitatif. Pourquoi après ma résurrection j'avais bien pu vouloir venir ici? Nulle doute que ça avait un rapport avec Perséphone et la folie de mon maître mais pourquoi ne me rappelais-je pas des ordres que j'avais reçu?

Bon sang je mettrais mon cosmos en pari que Déméter avait joué avec ma mémoire. Bon visiblement je n'avais pas mon armure et je ne sentais pas sa présence sur terre donc soit je n'avais pas encore reconnu mon armure sur cette génération soit je me trouvais ici mais je ne m'attendais pas à me faire attraper.

Des bruits de pas attirèrent mon attention et je vis arriver une jeune fille habillé simplement d'une tunique traditionnelle grec que l'on trouvait souvent dans les sanctuaires terrestre. D'une rapide inspection je constatai qu'elle ne possédait que peu de cosmos ce qui n'était pas vraiment étonnant avec Déméter, ces guerriers les plus farouche n'arrivait même pas à la cheville de nos gardes alors. Elle me fit un petit sourire et ouvrit mas cellule.

- Bonjour. Les gardes m'ont prévenu de votre réveille, vous devez avoir faim?

La dévisageant un instant, je gardais le silence. J'ignorai ce que je faisais là mais ce n'est pas en parlant que je conserverai une possible couverture.

- Oh mais j'y pense, peut-être ne comprenez vous pas ma langue?

Je la fixai n'incitant pas le dialogue, elle finirait bien par se lasser. Elle sembla réfléchir un instant avant de baragouiner des mots en anglais avec un accent à ressusciter un mort. Je ne pu retenir un grimace puis un rire amusé en pensant à la tête qu'aurait fait Rhadamanthe en entendant ça. Oh rien que pour ça j'en venais presque à espérer qu'il allait débarquer sur les champs.

- Vraiment ne parlez jamais anglais à un anglais il risquerait de mourir d'apoplexie avec votre accent.

- Hey ce n'est pas gentil surtout que vous parlez parfaitement grec!

- Oui je parle grec ça te fais quoi de le savoir? Ça change ta vie? Non, alors me fait pas chier.

- Hey bien, ce n'est pas la politesse qui vous étouffe.

- T'as voulu que je parle maintenant tu assumes.

Je lui fis un sourire mauvais et moqueur tandis qu'elle m'y répondait avec une mou agacée.

- Je voulais juste savoir comment vous vous appeliez, la maîtresse dit que vous avez surement perdu la mémoire.

Oh! Une once de cosmos venait de s'élever d'elle, elle s'avança vers moi et posa une mains sur mon front. Bien que je tentais d'esquiver quelque chose m'empêcha de bouger. Bon sang son cosmos! Elle devait utiliser une technique paralysante et avec les chaînes qui devaient bloquer le mien je me retrouvais sans défense. Je sentis une présence dans ma tête et elle fouilla à sa guise dans mes souvenirs sans que je ne puisse l'en empêcher. Mais bon je n'avais pas à m'en faire. Hadès avait depuis longtemps bloquer l'accès aux souvenir de ces spectres. Bien que les souvenirs de ma vie actuelle était à son entière disposition, les seaux d'Hadès placé en chacun de nous empêchait quiconque d'avoir accès aux souvenirs de nos vies précédentes. Ça permettait à ceux voulant oubliez leur vie de mortel précédent la vie aux côté de notre maître de passer dans le Styx et de vouer leur vie aux enfer sans se soucier de leur ancienne vie terrestre tout en gardant la mémoire de leur vie passé et de leur rôle au sein des enfer.

Elle retira sa main de mon front avec un visage déformé par ses réflexions.

- Alors j'ai de la fièvre Madame l'infirmière!?

- Garde tes commentaires pour toi. Visiblement le choc que tu as reçu au crâne lors de ta chute a effacé ta mémoire malgré les soins de nos guérisseurs…

Oh une chute? Attendez!? Comment ça une chute! Mon cosmos peut me permettre de voler et puis j'aurais très bien pu appeler mon armure pour me sauver! Mais qu'est-ce que j'avais foutu bordel.

- Une chute?

- Oui, tu es tomber de plusieurs mètre. Par miracle tu n'as que des contusion et une bonne commotion cérébrale mais pas de fracture.

- Où sommes nous?

- Tiens, maintenant tu veux parler?

- T'aurais réagis comment quand tu vois une parfaite étrangère, que tu te rappels de rien et qu'en plus tu es attaché à une table de pierre, idiote!?

- Hey, je ne te permet pas de m'insulter même si je peux comprendre ton point de vue

Je râlait pour la forme en attendant ma réponse. Bon sang j'ai toujours détesté les servantes de Déméter pour ça trop de blabla pas d'action du tout. Mon ton se fit plus agacé quand je repris la parole.

- On est où?

- Tu es dans un sanctuaire sacré, bénie par la déesse Déméter. Ta présence ici montre que ta destiné est de la servir. Seul les êtres possédant un cosmos peuvent pénétrer ces lieux. Tu auras beaucoup à apprendre surtout avec ta mémoire vacillante mais je suis sûre que tu y parviendras. Les cœur pure ont toujours une aide extérieur.

- Déesse? Tu me prends pour un bleu car je me rappel de rien? J'ai peut-être perdu mes souvenirs mais apparemment je n'ai pas perdu le sens des mots alors me prend pas pour un con, les dieux ça n'existe pas.

Elle me fit un sourire mielleux et plein de bonté, oh bon sang, où sont les WC je veux vomir…

- Les dieux existent et veille sur la terre, Déméter est la déesse bienfaitrice de la terre et des récoltes. Tu es né pour la servir et c'est son cosmos empli de bonté qui t'as guidé jusqu'à nous.

Ok là je vais vraiment vomir! Non mais c'est quoi ces mièvreries!? Yeark! Par pitié Hadès sortez moi de cet enfer!

- Et tu crois que je vais croire ces salades? Non parce que je te rappel que je suis attaché! Comment tu veux que je considère ton truc de déesse pleine de bonté alors que vous me retenez prisonnier.

- Mais tu es ici pour une bonne raison! Tu as essayé de voler de la nourriture dans notre sanctuaire! Nous n'avons fait que mettre un hors la loi en prison.

J'ai été pris en volant de la nourriture? Alors ça par contre c'est très intéressant. Je ne me serais jamais abaissé à voler ici, j'ai ma fierté! Donc deux choix s'offre à moi. Soit j'ai été reconnu par mon armure à ma mort à cause de ma chute ce qui expliquerai ma perte de mémoire, je suis déjà passé par le Léthé mais ça reste étrange que je ne me rappel pas de ma vie de Spectre. Soit j'ai perdu volontairement mes souvenirs en ingurgitant une petite dose des eaux du Léthé me faisant perdre temporairement la mémoire, tant que mon armure ne m'aura pas recouvert. Si c'était la seconde option j'avais trouvé quelque chose qui avait attiré mon attention dans ce temple et je voulais l'infiltrer tranquillement. Bon partons de cet apriori et jouons les surpris.

- Un hors la loi qui ne se rappel pas de grand-chose. Je ne pense pas être un hors la loi, pourquoi m'amuserai-je à voler alors que je ne semble pas mourir de faim.

- Je l'ignore mais toujours est-il que vous avez volé mais je pense que la grande Déesse Déméter par son cosmos Divin vous à guider ici. Nous vous apprendrons à cultiver votre bonté

Cultiver ma bonté, oulà, blague de l'année. Il faudra que je la raconte à Eaque celle là il va bien rire tiens. Quoique… la dernière fois que j'ai vu Eaque ça c'est pas franchement bien fini entre nous, hormis si je l'ai revu depuis ma résurrection et que j'ai mis les choses au clair avec lui. Enfin ce n'est pas moi qui allait aller voir cette déception ambulante pour m'excuser, il n'avait qu'à pas souiller l'image d'Hadès. Devant le regard dubitatif que je lui fis elle repris la parole avec un grand sourire bien dégoulinant de gentillesse. Oh pitié je sens que je vais vraiment pas aimé être là… Non sérieusement je suis réellement chez la vielle peau là? On se croirait chez Aphrodite là.

- Ne vous en faites pas vous aurez du temps, tout le monde change avec le temps.

Ah ça je peux pas contredire je suis quand même passé de simple soldat à favoris de mon maître donc oui on change. Et puis les enfer sont fait pour ça, faire recommencer dans le cycle des réincarnation ceux qui n'étaient pas digne de rejoindre Elysium. Première chose d'intelligente de sa part.

- On pourrait peut-être commencé par me détacher? Ça sera déjà un bon début pour une nouvelle vie.

- Désolé mais ça ne dépend pas de moi. Seul la Déesse peut vous délivrer. Elle juge que votre acte nécessite une punition donc vous resterez attaché autant qu'elle le voudra.

- C'est une blague!?

- Non.

- Mais vous êtes venu pour quoi dans ce cas.

- Pour vous faire manger comme je le disais à mon arrivé.

- Dégage, je n'ai pas faim.

- Mais...

- Dégage!

Elle sursauta devant la violence de ma voix. Non mais elle s'attendait à quoi elle annonce à un mec qu'elle va l'enfermer et elle croit que tout vas bien se passer? Mais va te faire voir gamine!

Bon sang il faut que je garde mon sang froid, la présence de Déméter à tendance à me mettre sur les nerfs vu ce qu'elle a fait à mon maître.

La jeune femme s'écarta et sortit rapidement offusqué par mon comportement visiblement. Elle partit d'un pas rapide.

Je lâchais un soupire las. Dans quelle merde je m'étais encore fourré. J'espérai vraiment qu'Hadès allait bien. Ma présence ici montrait que sa puissance était suffisante pour libérer les scellés d'Athéna mais manquer ainsi de nouvelle de lui me rendais fou. J'espère que sa folie ce sera un peu appaisé. Ces guerres insensées contre Athéna le condamne à une souffrance sans fin. Si seulement nous savions où était Persephone… si seulement ma reine n'avait pas disparu lors de son voyage sur terre. Oh douce reine j'espère que vous aller bien, une si longue absence des enfers pourraient vous être fatale même pour votre corps immortel, le fruit des enfers ne tient pas compte de la couleur de notre sang. Combien de siècle pourrez vous supporter de rester ainsi éloigner de votre royaume.

Une larme coula le long de ma joue. Oui j'étais solitaire, oui j'étais téméraire, oui j'étais un puissant soldat mais pourtant la disparition de ma reine me faisait souffrir. Mon lien si particulier avec mon maître rendait cet éloignement douloureux surtout au vu de la folie rongeant notre seigneur depuis si longtemps. Depuis votre absence notre roi avait sombré dans un chagrin que personne ne pu retenir; moi-même je faillis à cette tâche. La folie à suivit le chagrin emportant avec lui les derniers espoirs de pouvoir ramener en notre seigneur cette maigre étincelle de vie que votre couple lui avait insufflé et qui le rendait si noble. Oh ma reine que votre exil nous pèse.

Cédant sous le poids de ces souvenirs trop lourd à porter je laissai le chagrin me submerger.

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Je restais ainsi attaché une longue semaine résigné à subir ce stupide châtiment. La faim me taraudait, refusant que l'on me nourrisse, quitte à mourir je ne m'abaisserai pas à subir pareil humiliation. Mon corps entier me faisait souffrir, l'immobilisme forcé, la position inconfortable et la pierre dans mon dos n'y était évidement pas étranger. Je jure de ne plus jamais me plaindre du surplus de travail… quoique je ne m'en plains jamais puisque les ordres viennent de mon maître.

Alors que j'essayai de bouger un peu pour avoir une position un peu moins douloureuse des pas résonnèrent dans le couloir. Un soupire m'échappa, il était surement l'heure du repas. J'étais de plus en plus déphasé par l'absence de cycle solaire et de pendule. C'était assez déstabilisant, je n'étais certes pas du genre à être attaché à une montre mais j'essayais de respecter de bons cycles de sommeils pour être toujours frai et disponible pour mon seigneur et maître. Le bruit de clé tournant dans la serrure me sortit de nouveau de mes pensées. Je fermai les yeux, ne voulant pas être une fois de plus confronté à la naïveté de la servante de Déméter. Cette gamine avait une fâcheuse manie à m'agacer avec ces commentaire niais vis-à-vis de sa stupide Déesse. J'entendis la porte grincer sur ses gonds et des pas pénétrer la pièce. Néanmoins le nombre de pas me fit douter, était-ce vraiment ma petite assistante personnelle? Restant les yeux fermé malgré ma tension, je tendis l'oreille.

- Il dort encore. C'est souvent ces temps, le manque de nourriture doit vraiment l'affaiblir.

- Pourquoi ne mange-t-il pas?

Je faillis m'étouffer avec ma salive quand je reconnu la voix provenant du fin fond de mes souvenirs. Bon sang Déméter en personne! Qu'est-ce qui la faisait venir ici!?

- Je l'ignore déesse. Néanmoins je pense qu'il est juste trop fière pour accepter son sort et de se faire plus rabaisser. Où alors il a peur d'être drogué. Je ne vois que ça.

- Les guerriers fières sont les plus fort. Ils n'acceptent aucunes défaites. Il sera parfait, néanmoins le manque de souvenir ne me plait pas du tout.

Les pas se rapprochèrent et le cosmos de la Déesse envahit mon espace. J'eus de grandes difficultés à retenir un frisson de dégoût face à ce cosmo qui me répugnait.

- Le fait qu'il dorme m'arrange. Son esprit sera facilement investigable sans qu'il puisse résister comme la dernière fois.

- Il ne risque pas de se réveiller?

- Il se réveillera mais son esprit sera déjà sous mon emprise.

Au moment même ou une main sur posa sur mon front mes yeux s'ouvrir et je m'écartai du contact. Ma voix jaillit pleine de haine.

- Je ne sais pas ce que vous voulez me faire mais n'y pensez même pas, qui que vous soyez!

- Baisse d'un ton mortel. Tu es face à ta déesse.

- Je ne crois en aucun dieu!

- Pour l'instant.

Son cosmos divin jaillit et, sans cosmos pour me protéger je fus littéralement écrasé contre la table, étouffant sous la pression néfaste. Une nouvelle fois la main vint se poser sur mon front et je sentis ma volonté éclater, brisé par la présence divine qui ne prenait aucune délicatesse pour fouiller mes souvenirs inexistants. Elle fronça les sourcils en constatant que son investigation n'avait amené à rien. Néanmoins cette attaque mentale ne me fut pas étrangère, mon premier souvenir … purée cette garce avait déjà fouillé mes souvenirs!

Quand elle enleva sa main j'en ressortis pantelant et en nage, je ne sais pas combien de temps dura son investigation mais de violent tremblement et une envie de vomir se propagea dans tout mon corps. Elle n'avait pris aucune délicatesse et le contrecoup de l'attaque laissait mon corps sans défense dans un état de détresse totale.

- Bien allons chercher un garde pour qu'il s'occupe de lui.

- Est-il dangereux madame?

- Non, pas tant qu'il n'a aucun souvenir. Néanmoins il sera à garder à l'œil. Je ne lui fais pas confiance.

- Bien madame.

Elles sortirent pendant leur dialogue me laissant épuisé et fragile mentalement. Je ne pus néanmoins pas me reprendre complètement que la porte s'ouvrit de nouveau sur un homme que je n'avais encore jamais vu mais visiblement il s'agissait d'un garde au vu de sa tenue. Il s'approcha de moi et ouvrit les entraves pour ensuite me faire me lever, trop vite pour mon corps affaibli. Un vertige me prit et sans sa poigne je me serais effondré sur place. Je détestais avoir une telle position de faiblesse mais là je n'avais surtout pas à me faire remarquer, visiblement on allait changer ma condition de détention et c'était suffisant pour me laisser faire. Malgré tout la brutalité du garde ne m'aida pas à retrouver mes moyens après la déstabilisation octroyé par Déméter. Il me traîna sans aucune délicatesse vers une salle qui apparemment servait de douche commune et m'y balança presque dedans, seul mes réflexes de guerriers me permirent de me retenir à un mur avant de tomber. Sa voix rauque et peu avenante retenti sèchement derrière moi avant qu'il sorte en claquant la porte.

- Lave toi. La déesse veut te rencontrer dans son palais. T'as des vêtements sur le porte-manteau. Ne traîne pas la grande déesse déteste attendre.

Je grognais un simple oui avant de porter une main à mon nez. La couleur carmin de mes doigts m'indiquèrent clairement pourquoi j'étais si mal. Cette garce m'avait bien dégommé le cerveau, si je ne gardais pas de séquelles ce serait un miracle.

Chancelant je me dirigeai vers la douche en me tenant d'une main contre le mur. J'avais déjà été retenu prisonnier et torturé par le passé, c'est d'ailleurs mon infaillibilité à garder les affaires d'état des enfers secrètes même sous la torture qui me valut de devenir le bras droit personnel du seigneur Hadès. Aussi ce genre de situation, je pouvais gérer sans trop de soucis mais avec mon état physique et psychique il sera compliqué de réfléchir correctement. Je devrais être prudent.

Le plus difficile fut d'ouvrir le robinet de douche, ma vision trouble et mon manque d'équilibre rendirent la chose compliqué. Néanmoins une fois que l'eau commença à couler sur ma peau ce fut un réel plaisir, la sensation du liquide lavant plusieurs jours de crasses plus qu'inconfortable et nauséabonde me firent le plus grand bien. Si au début l'eau fut froide je mis rapidement le tout au maximum de température, stimulant mon cosmos encore bien affaibli par la longue détention. Je le sentis frémir tandis que ma peau devenait rapidement rouge.

Deux coups et une engueulade par le garde à l'extérieur me disant de me dépêcher mirent fin à la douce béatitude qui m'avait saisi. Refoulant mon cosmos aux oubliettes je fini, aussi rapidement que je pu, de me laver et de m'habiller. Quand je sortis toujours chancelant le garde me fusilla du regard et me prit violemment le bras.

- Je t'avais dis de te dépêcher. Ne vient pas te plaindre si la grande déesse te châtie.

- Je viens de passer une semaine enchaîné, tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de ta sois disante Déesse?

Il me poussa en avant de lui pour me faire avancer avec une telle violence que si je n'avais pas eu le réflexe de me retenir au mur je me serais sûrement écrasé de tout mon poids sur le sol. Un simple grognement mécontent traversa ma bouche alors que j'avançais, néanmoins content d'avoir eu le dernier mot.

La marche jusqu'à la salle du trône (un trône sérieusement? Et elle est reine de quoi au juste?) fut laborieuse, entre mes pertes d'équilibres et le garde qui se vengeai bien de ma réponse en me poussant dès que je m'arrêtai sous les maux de tête trop virulent. Quand enfin je rentrai dans la salle Déméter était assise sur son trône, entouré d'hommes en armures légères et reluisantes. Tout ce petit monde se tenait droit alors que j'avançai en chancelant vers le trône. Une fois arrivé devant la déesse je la regardai droit dans les yeux sans cacher ma haine. Même si elle pouvait mal le prendre, vu le traitement reçu, personne ne l'aimerai. L'un des guerriers s'avança vers moi et me força à m'agenouiller devant la déesse en appuyant sur mon épaule assez brusquement.

- Bienvenu dans votre nouveau lieu d'habitation. Quel est ton nom?

- Ah parce que je n'ai pas mon mot à dire?

Le cosmos de la déesse s'éleva brusquement m'étouffant complètement sous la violence subite, je m'écroulai au sol écumant et me tordant, essayant vainement de trouver un moyen de survivre à cette pression colossale et insupportable pour mon organisme épuisé. Quand le cosmos diminua il me laissa aussi fragile qu'un nourrisson et complètement démuni face à l'ennemi.

- Il est rare que mes hommes résistent ainsi mais une volonté comme la tienne me sera fort utile pour exterminer Hadès et libérer ma fille de son joug.

- Votre fille?

- Connais-tu ta mythologie petit? Sais-tu qui est Déméter?

- La déesse de l'agriculture je crois.

- Exactement, tu dois te douter devant ma prestance qu'il s'agit de moi. Ma fille n'est autre que Perséphone déesse du printemps. Néanmoins Hadès l'a manipulée pour la corrompre. Grâce à l'aide de son père j'ai pu écarter ma fille de ce forçat néanmoins il reste dangereux et il faudra tôt ou tard qu'il soit définitivement scellé afin de libérer ma fille de son influence néfaste.

- Hadès c'est le roi des morts non?

- Le dieu des enfers, il n'a rien d'un roi.

Serrant les dents je ravalais les mots acerbes que je retenais au fond de ma gorge. Perséphone avait donc bien été retenu par sa foutu mère. Il faudra que je trouve rapidement un moyen de la sortir de là mais ça risque d'être compliqué vu mon état. J'espère pouvoir rapidement la localiser.

- Le grand Zeus m'avait prévenu qu'il dépêcherait un de ces meilleurs guerriers auprès de moi pour me permettre de renverser son frère de pacotille qui ne c'est que trop longtemps joué de nous. Jamais Zeus n'aurait dû accepter de céder sa fille à son frère, c'était de la folie. Maintenant ma Perséphone est malade et risque de plus en plus sa vie à cause de fou d'Hadès!

Evidemment qu'elle risque sa vie en restant autant de siècle aussi loin des enfers! Comment aurait-il put en être autrement après avoir mangé le fruit de l'arbre des enfers. Elle devait retourner au enfer. Toute Déesse qu'elle soit, rester autant de temps éloigné du Royaume des morts pourrait la tuer. Je ne sais comment Déméter à bien pu la faire survivre autant de temps…

- Et Hadès n'a jamais chercher à la récupérer?

- Pour ça il faudrait déjà qu'il sache qu'elle est encore en vie!

- Je vois …

Je me redressais tremblant sur les genoux, m'étant un peu remis des sévices de la déesse. Bon sang je ne suis même pas sûre de pouvoir me lever tellement mon corps était dans un état lamentable. Le haut gradé qui m'avais envoyé au sol échangea un regard avec Déméter avant de m'aider à me lever. Je fus forcé de fermer les yeux tellement les vertiges qui me prirent furent violent. Une terrible nausée me prit et je faillis rendre la bile qui brûlait mon estomac vide. Me laissant complètement aller contre le gars me soutenant, je ne relevais pas la tête vers Déméter, ne me sentant vraiment pas capable de tenir une conversation convenable avec elle dans mon état et visiblement pour une fois elle fit marcher son cerveau. D'une simple phrase elle ordonna qu'on me transfert dans mes nouveaux quartiers. Le trajet fut laborieux et je m'écroulai de fatigue dans mon lit ne me souciant pas de mes ennemis qui visiblement me prenait pour un envoyé de Zeus. La nuit ne fut pas réparatrice et je subis une fièvre phénoménale tout au long de mon sommeil.

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Je n'étais pas au bout de mes peines. La douleur ne disparu tout simplement pas, elle restait, persistante dans mon crâne et tendant chacun de mes muscles quand elle devenait plus vive. Par moment la douleur était tellement intense que je m'évanouissais. On m'avait fait ausculté mais le seul diagnostic qu'avait trouvé les médecins était que mon cerveau avait subi un tel afflux de cosmos concentré que j'en garderai des séquelles à vie. Etant donné qu'aucun soigneur ne s'y connaissait assez et que Déméter ne pouvait faire appel aux autres sanctuaires de peur de se trahir qu'elle me condamnait à une souffrance sans repos. A plusieurs reprise elle me fit d'ailleurs venir pour que je subisse un entrainement drastique mais augmenter mon cosmos me faisait tellement mal que je perdais connaissance au bout d'une demi-heure à peine pour me réveiller à l'infirmerie.

Un soir que la douleur m'empêchait de dormir je sortis de mes appartement, espérant que l'air doux de la nuit me rafraîchirait un peu et ferait baisser ma fièvre naissante. Les bruits des moulins et autres instruments utilisé par les ouvriers agricoles de nuit amplifièrent rapidement mes maux et me forcèrent à m'écarter un peu des bâtiments et à aller déambuler dans une petite forêt attenante utiliser pour le bois de chauffe.

Mes pas me menèrent près d'un petit ruisseaux et, même si je ne suis absolument pas du genre à contempler la nature, je ne pu que reconnaître la beauté du lieu. Ça me rappelait un peu les jardin d'Elysium. Un petit sourire naquit sur mes lèvres à ce souvenir. Je m'assis sur une des pierre attenante et laissais le son de l'eau apaiser la douleur. Je me sentais enfin à ma place, aussi étrange que ça puisse paraître. La douleur était toujours là mais c'est comme si j'avais depuis longtemps voulu venir ici. Le calme dura et mes maux s'en allèrent tranquillement revenant à un seuil plus raisonnable.

Néanmoins ma vigilance augmenta immédiatement quand j'entendis un bruit de branche cassé. Me retournant vers l'origine du bruit je tombais nez à nez avec la jeune femme qui s'était occupé de moi pendant mon emprisonnement, Paola il me semble.

- Désolé je ne voulais pas interrompre ta méditation.

- Que fais-tu là!?

- Je t'ai suivit. Dans ton état s'écarter autant du village est un peu fou non?

- Je cherchai le calme, j'allais pas le trouver avec les machines là bas.

- Je peux comprendre. Tu sais, je suis vraiment désolé que tu souffres autant… je ne pensais pas que la déesse te ferai tant souffrir en fouillant tes souvenirs.

- Tu m'en diras tant …

Je me retournais, dos à elle pour lui faire comprendre que je ne désirai pas parler. Je ne me sentais plus tranquille, ma vigilance était de nouveau en pleine action. Je la considérait comme une menace, comme si elle pointait une arme directement sur mon souverain… quand je sentis sa main sur mon épaule, la tension de mon corps remonta en flèche directement. Je m'écartai brusquement, affolé et sur la défensive. Bon sang pourquoi je réagissais ainsi? Je n'avais jamais eu à me confronter ainsi à un tel besoin de défense depuis ma dernière réincarnation au moins. Elle retira vivement sa main et sembla désolé.

- Oh, je suis désolé … vous n'êtes peut-être pas du genre tactile…

- Non, enfin oui je déteste le contact mais … je ne sais pas je ne me sens pas rassuré ici depuis que tu es là…

- Oh pourtant je ne pensais pas être un danger …. Je ne suis même pas une guerrière.

- Je sais mais c'est étrange… je dois surement être lié à ce lieu d'une façon ou d'une autre.

- A ce lieu!? Oh … par la déesse! Tu es donc un élu!

- Un quoi?

- Un élu! Tu es destiné à protéger dame Perséphone!

- Comment ça? Quel est le rapport avec ce lieu?

- Suis moi!

La crainte me prenait. Pourquoi ce lieu avait-il un lien avec ma reine? Je ne pus me poser plus la question que la jeune femme m'attrapa le bras et me tira plus en amont du ruisseau. Nous le longeâmes pendant cinq bonne minute avant de déboucher sur un petit temple entouré de fleurs semblable à celles d'Elysium. La beauté du lieu me rappel l'enfer et un poids dans mon cœur me coupa le souffle un instant. Mon roi… et dire que la beauté d'Elysium c'était fanée depuis si longtemps… Le départ de notre reine n'avait pas qu'affecté mon Maître mais l'intégralité des enfers.

La petite servante me fit avancer dans le temple, me guidant à travers les pièces presque abandonné d'une beauté surnaturel. Ce lieu inconnu aurait pu me mettre encore plus sur les nerf et pourtant, un calme serein c'était abattu sur mon esprit depuis mon entrée dans la clairière de fleur. Hormis la présence de la jeune femme, rien ne me semblait menaçant. Lorsque nous nous arrêtâmes devant un rideau de lierre faisant office de porte, Poala se retourna face à moi.

- Sache que normalement nous n'avons pas le droit d'être ici sans l'autorisation de Déméter mais je pense que ta place est ici. Tu es un élu qui doit la tirer de l'enfer que lui fait vivre Hadès.

A peine ces paroles prononcé que j'écartai le rideau. Mon visage perdu le peu de couleur qui lui restait. Elle était là… ma reine était là… à peine vivante. Sa pâleur déjà si présente habituellement était fantomatique. Son corps était rongé par la maladie à tel point que ses os en étaient saillant, j'avais l'impression qu'un simple effleurement pourrai déchirer sa peau si fine. Elle souffrait et son corps était ravagé par une fièvre qui ne devait que trop durée. Ces cheveux habituellement aussi noir que les enfers et au pointes aussi rouge que le plus grand des brasier étaient maintenant ternes et abimés.

Devant un tel tableau mes larmes coulèrent. La servante me lâcha, surprise par ma réaction alors que j'avançais tel un automate vers ma reine. Par tous les dieux de l'Olympe…. Que je sois pris à témoin d'une telle torture. Je m'effondrai à genoux et lui saisit une main pour la porter délicatement à mes lèvres. Oh ma reine mais que vous ont fait ces fou!

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Deux jours, ce fut le temps que je tins avant de retourner auprès de ma reine. Son état était déplorable, et je ne pouvais rester plus longtemps sans agir. Quand je fus sûr que personne ne me voyait je retournai auprès d'elle et je lui transmis le maigre cosmos que mon corps blessé pouvait lui donner. Plusieurs fois je perdis connaissance aux pieds de ma reine mais je n'arrêtai pas pour autant de lui transmettre ce précieux cosmos donné par Hadès et gorgé des émanations des enfers. Le peu que je lui transmettais lui permettait de reprendre de légère couleurs, rallongeant un peu sa vie.

Bon sang mais comment une mère peut en arriver à de telles extrémités avec sa fille! C'est tout bonnement inhumain! Bien que son corps était entretenu par des servantes qui la lavait minutieusement je ne pouvais comprendre l'absurdité qui avait entraîné Déméter à maltraiter sa jeune fille ainsi sous prétexte qu'on ne veut pas du gendre!

Ce petit cinéma dura une longue semaine avant que la jeune servante en fonction ce jour ne me surprenne en train de transmettre mon énergie à Perséphone. Apeurée par l'aura de mon cosmos elle partit avertir Déméter.

J'étais peu attentif à ce qui m'entourai, trop concentré sur le sauvetage de Perséphone pour me permettre de détourner mon attention. Aussi, je ne sentis l'arrivé de Déméter qu'en dernière minute et je ne pu éviter son attaque mentale. J'eu tout juste le temps de retirer mon cosmos de ma reine pour qu'elle ne subisse pas l'attaque avec moi.

L'attaque me fit m'effondrer en hurlant de douleur. J'eu l'impression que mon crâne explosait. Dans un réflexe de survie pure je déployai mon cosmos à sa pleine puissance. Dans cet instant je sentis une résonnance familière, une résonnance venant des enfers et désirant me rejoindre, me protéger. Il ne me fallut pas réfléchir plus longtemps pour faire appel à cette volonté si familière. Quelques secondes plus tard Déméter dû retirer son cosmos pour se protéger des flammes noires la submergeant. Elle recula et une puissance familière ainsi que de nombreux souvenir m'envahirent. Mon surplis reluisant recouvrit mon corps. Je savais pourquoi j'étais là. Le désespoir.

Un tel désespoir de voir mon maître mourir de chagrin, le désespoir de le voir survivre et condamné à sombrer dans la folie, le désespoir de le voir devenir une pâle image du grand dieu qui m'avait transmit mon surplis dont je suis si fière.

Mon regard croisa celui de la déesse en un instant de pure haine.

- Comment oses-tu venir dans mon sanctuaire et toucher à ma fille déchet infernal!?

- Comment osez-vous maltraiter votre fille!?

- Maltraiter!? Je la traite surement mieux que vous dans votre monde de souffrance!

- Pardon!? Parce que vous trouvez ça normal qu'elle soit aussi amaigri!? Vous trouvez ça normal qu'elle soit aussi malade à cause d'une mère qui n'est pas foutu d'accepter que sa fille prenne son envole!?

Le cosmos de la déesse s'embrassa sous sa colère. Je sentis mon surplis grincer sous l'effet de la puissance cosmique. Les douleurs que le retour de mon surplis avait légèrement endiguées revinrent immédiatement me laissa lâcher un cri de douleur pure. Je sentis le sang couler de mon nez alors que je tombais sur les genoux. J'avais l'impression que mon crâne allait exploser tandis que je sentais quelque chose monter le long des jambières de mon surplis. Mon cosmos fut consumé par mon surplis afin de me défendre des ronces qui venaient enserrer mon corps petit à petit en les brûlant. Faisant brûler mon cosmos à son paroxysme je pu me libérer suffisamment de l'emprise du cosmos divin pour me relever et m'approcher en chancelant de ma reine. Un mur de flamme naquit dans mon dos créant une barrière temporaire me séparant de la déesse furieuse. Je me trainai en chancelant vers Perséphone et la prit dans mes bras. D'une concentration difficile je nous téléportais loin de là.


Et voilà notre premier chapitre de ce Two Shot!

J'espère qu'il vous a plus. N'hésitez pas à me laissez un petit commentaire de critique.

Kagaho et Perséphone sont dans une situation plus que délicate, où vont-il trouver refuge? Comment vont-ils pouvoir échapper aux recherches de la déesse Déméter? à voir dans le prochain chapitre !

Sur ce à bientôt pour le prochain chapitre !