Chapitre 1: « Lily Evans déteste James Potter. C'est écrit dans le marbre. »

A qui joue trop, se fait prendre à son propre jeu ou comment Lily Evans eut pour la première fois le dernier mot.

James Potter est un imbécile. Pas que je m'en rende compte que maintenant. Non. J'étais arrivée à cette conclusion depuis la nuit des temps – non – en fait depuis qu'il me courait après. Mais ce matin, à ce moment précis, son taux d'imbécillité augmenté considérablement. Je courrais vers la salle de bain pour voir les dégâts, ignorant les cris indignés de mes camarades de chambre.

« Je le hais !» criais-je.

Les yeux toujours fixés sur mon reflet, Jane, ma meilleure amie entra. Elle écarquilla les yeux et lâcha un simple «Oh!». Elle se plaça à côté de moi et ne put retenir un fou rire. Comme si la situation pouvait être comique ! Mes seins étaient cinq fois plus gros qu'a leur habitude ! Cinq fois plus gros ! Tellement énormes que mon tee-shirt de pyjama allé éclaté ! Il allait beaucoup trop loin. Je ne pris même pas la peine de me changer et sortis du dortoir, avec pour seul vêtement un petit short en coton et mon mini tee-shirt qui moulait un peu trop ma poitrine. Je n'entendis pas les sifflements de Sirius Black et montais dans le dortoir de ce Cher Potter. La porte vola et j'entrais en furie dans le dortoir, Potter n'y étais pas.

« Potter !» hurlais-je.

Mon coeur s'arrêta net, quand ledit Potter sortit de la salle de bain, avec pour seul vêtement une serviette enroulé autour de sa taille. Je ne put empêchais un gémissement sortir de ma bouche. Le spectacle était tout bonnement incroyable. Ses cheveux noir de jais lui retombait délicatement sur ses yeux de couleur chocolat, sa peau était encore mouillé et je me surpris à suivre un goutte minuscule descendre dans son cou. Son torse était finement musclé, si je me l'étais seulement imaginé comme cela. Je descendis le regard sur la fine toison parcheminant le bas de son ventre et mes joues rosirent sans que je leur demande.

« Le spectacle te plaît Evans ? Tu ne voudrais quand même pas que je me déshabille.

-Oh, si je voudrais que tu te déshabille.»

Attendez. Ai-je dit cela ?

Potter écarquilla les yeux et sa bouche forma un O parfait.

«Quoi ?! Euh... non. Bégayais-je.»

Quelle idiote !

Je détournais la tête de son corps , pour remettre mes idées en place. « Ne pas se retourner, ne pas penser à son torse, ne pas penser qu'il a pour seul vêtement une minuscule serviette de rien du tout» me répétais-je une dizaine de fois. Je sentis une main se posait sur mes hanches. « Oh my God !» hurlais-je pensivement.

« Potter enlève tes salles pattes de là » criais-je.

« Ce que tu peu être coincé des fois ! Ca fait dix minutes que je te parle et tu ne me répond pas. Il fallait bien que je tente une approche pour te faire réagir, surtout que tu ne m'a même pas encore hurler dessus.»

Hurler dessus ? Pourquoi ? Je le regardais sceptique. Il sourit, satisfait d'avoir la preuve que j'avais un problème mental. Je mis chaque main sur mes seins. Ah bien sûr ! J'avais retrouvé la raison de cette visite matinale.

« Comment as-tu osé espèce d'obsédé ! Ma poitrine a intérêt de retrouver sa taille normale sinon je te jure que je te castre, là, maintenant.

-Je trouve qu'elle est mieux ainsi. Franchement Evans, tu ne vas pas me dire que ça ne te plaît pas. Tu devrais me remercier, je suis le seul à connaître cette formule et un bon nombre de fille reverrait d'avoir la même paire de...

-Qui te dit que j'en avais envie ? Leur taille m'allait parfaitement ! Je ne suis pas le genre de fille à vouloir avoir deux énormes ballons pour plaire aux obsédés dans ton genre !

-Allons, Evans ! Vous êtes toutes comme ça les filles. Ils étaient beaucoup trop petits.

-Quoi ? Mais... que ?

-Tous les mecs le disent. Tu es super canon, une jolie paire de fesse mais le problème... c'est la poitrine. Elle n'était pas assez grosse. Maintenant c'est parfait !

Un sourire narquois apparut sur son visage. Je le hais ! Ma main vola jusqu'à sa joue et il s'en saisit avec une aisance qui m'énerva d'autant plus.

« Evans, tu es vraiment male-polie. Ricana-t-il.

-Je veux que mes seins aient retrouvé leur taille normale d'ici exactement 20 secondes sinon je te jure que je vais voir chaque fille du collège pour leur dire que tu es gai !

-Franchement, je me suis tapé la moitié de la gente féminine, qui te croira ?

Il m'énerve !

-Très bien; Et si je disais que tu avais eu une panne ?

Son visage se décomposa. Je savais d'ors et déjà que j'avais gagner, touché à la virilité de Mister Potter était le ticket gagnant.

« Finite formae » murmura-t-il. «Et ne vas sutout pas penser que je suis impuissant ! »

-J'ai suffisamment entendu les éloges sur tes prouesses sexuelles..." Je réfléchis deux secondes. Autant enfoncer le couteau dans la plaie.

- Enfin, je pense que tu ne dois pas être un si bon coup au pieu, c'est souvent ce qui en disent le plus qui en font le moins.

-Oui et c'est souvent les petites coincées dans ton genre qui disent de telles absurdités !

-Qui te dit que je suis coincée ?! Hurlais-je.

-Tu es toujours vierges et oh... rappelle moi combien tu as eu de petit copain ?

-Qu'est-ce-qui te fais penser que je le suis toujours ? Demande donc à Ben McGorg. Ricanais-je.

Il écarquilla les yeux et je partais satisfaite d'avoir eu, pour la première fois de ma vie, le dernier mot avec James Potter.

Maintenant il ne restait plus qu'a cherché Ben, mon meilleur ami, pour lui dire que j'étais censé avoir perdu ma virginité avec lui et le convaincre de ne pas le démentir devant Potter.

En parlant du loup.

« Ben ! »

Il se retourna vers moi et rosit légèrement. Sirius Black me mit une main au fesse et se reçut la plus belle claque de sa vie.

« Et ne t'avise plus jamais de faire ça ! » Il me fit un clin d'oeil et partit en direction du dortoir. Tiens, je le hais lui aussi !

Je cherchais Ben du regard et me rendit soudain compte que toute la salle commune de Gryffondor avait les yeux braqué sur moi. Normal je venais d'offrir au plus grand roi de la drague la plus belle baffe dont j'étais capable.

« Vous n'avais rien d'autre à faire ? Criais-je. » Tous le monde détourna aussitôt le regard. Tiens, depuis quand étais-je si persuasive ?!

« Euh... Lily, je crois que tu devrais allé te changer. Murmura Ben.

-On verra ça plus tard.

Je l'entraînais à l'écart.

-Si Potter te demande si je suis vierge, dis lui que non.

Il me regarda, la mine sceptique.

-Et pourquoi viendrait-il me le demander à moi ?

-Parce que tu m'as dépuceler. Ok ? Je t'expliquerais plus tard, c'est une question d'honneur. Donc, on a couché ensemble entre ami il y a... euh... cinq moi, pendant les vacances. Et s'il te demande des détails... invente un truc... raconte lui ta première fois avec n'importe quelle fille avec qui tu as couché ! D'accord ?

-Euh... oui, d'accord.

Je montais les marches du dortoir et Jane me sauta dessus.

« Ah, je vois que tu as une taille normale. Comment as-tu fait pour qu'il accepte aussi facilement ?

-Je l'ai menacé. Évidement. Je lui dit que si ils n'avaient pas retrouver une taille normale je faisais courir la rumeur selon laquelle il avait eu une panne. Comme je suis rentré dans son dortoir pas très habillé...

-Sacrée Lily !

-Le problème c'est qu'il en ai venu à me traiter de coincer et pour avoir le dernier mot je lui ai dis que je n'étais plus vierge. Il a été tellement surpris qu'il n'a plus parlé et je suis partie.

-Et qui t'aurais dépuceler ?

-Ben, j'ai réussi à le convaincre de ne pas démentir cela si Potter venait à lui demander.

-Je me demande parfois comment tu peux avoir autant d'imagination.