Oui, je sais ça surprend. Je n'avais en aucun cas parlé d'une nouvelle FF. Je m'explique. Le journal d'Edward me prend beaucoup d'énergie et me fait même mal à la tête lol. J'aime l'écrire, mais je n'ai plus aucun de champ libre qu'avant. Du coup, je vais alterner, un chapitre l'un, un chapitre l'autre. Je pense en avoir besoin pour pouvoir faire de bons chapitres lol. Surtout que j'ai cette idée qui germe depuis quelques jours, alors autant l'explorer !
Tous Humains. Oui, ça aussi ça change ! Le chapitre 1 arrivera après le prochain chapitre du Journal d'un vampire.
Les personnages ne m'appartiennent pas. Je ne reçois pas d'argent et je ne prétends à aucun droit.
L'Ange des Etoiles
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Prologue
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Je ne me rappelle pas de ce que je faisais dans cette rue. Ah si, je rentrais de ce petit restaurant où j'avais retrouvé des amis que je m'étais fait. A Port Angeles. L'une des destinations de mon voyage.
Je suis arrivée aux Etats-Unis il y a un mois environ. Je viens de me séparer de mon copain. Cela faisait deux ans presque que nous étions ensembles. Je l'aimais, je ne peux affirmer le contraire. Mais quand il m'a demandé en mariage, je n'ai pas réussi à dire oui. Le mot est resté en travers de la gorge. Je lui ai demandé de réfléchir, que je ne pouvais pas donner de réponse aussi vite. Je voulais être réfléchie car pour moi le mariage concerne toute la vie.
Alors j'ai réfléchi. Et puis j'ai compris que si je l'aimais, il n'était pas l'Homme de ma vie. Il importait plus que tout au monde pour moi, mais je n'arrivais pas à me voir vieillir à ses côtés. Pourtant il a tout. Il est gentil, attentionné, il serait un bon père et un mari loyal et fidèle. Pourtant je ne pouvais pas dire oui. Il me manquait cette étincelle. Cette vibration au fond de mon être. Alors j'ai fait peut-être la plus grande bêtise de ma vie. J'ai dit que je ne pouvais pas me marier avec lui. Ni aujourd'hui, ni jamais. Et j'ai rompu. Je me suis détestée, et aujourd'hui encore je me déteste. Car si je n'avais pas été aussi bête, je ne serais pas dans cette rue.
Mes parents n'ont pas compris ma décision d'abord. Je crois qu'ils ne la comprennent toujours pas d'ailleurs. Moi non plus en un sens. Mais ils l'ont respectée, même s'ils l'aimaient beaucoup. Mon frère a vu combien j'avais mal. Je lui ai expliqué pourquoi nous avions rompu. Je lui ai fait comprendre que c'était plus fort que moi, même si j'en souffrais énormément. Et je souffre aussi de l'avoir fait souffrir.
Il m'a compris. Autrefois il avait été avec une fille et c'était elle qui l'avait quitté. Il avait eu très mal, mais avec le recul il préférait qu'elle fasse ça plutôt que de se mentir. Le résultat aurait été le même.
Il a proposé à mes parents de se cotiser pour me payer le voyage de mes rêves. J'ai toujours voulu partir aux Etats-Unis. Je voulais découvrir de mes propres yeux si ce que l'on voit dans les séries et les films c'est la réalité. Pour moi c'était un autre monde, tellement différent du mien. Je n'ai rien de spécial. Je suis banale. Je voulais savoir. Jamais cependant je n'aurais pensé pouvoir y aller comme cela. Même si c'est mes racines. Mon père est américain. Je suis donc bilingue.
Mes quatre mois de vacances donnés par mes études m'ont permis de partir deux mois pour travailler les deux autres mois. J'ai loué sur place une vieille Chevrolet rouge. On m'a assuré qu'elle tenait encore bien. On dirait une antiquité mais je l'adore. Je me suis dit que je m'achèterais une voiture comme ça chez moi. Enfin je le ferais si je pouvais. Au moins elle résiste à presque tous les chocs, ce qui est parfait pour moi et ma malchance.
J'ai arpenté la côte ouest des Etats-Unis. J'ai trouvé ce monde parallèle. J'ai fait des connaissances improbables. J'ai perdu mon accent français peu à peu. J'ai commencé à oublier ma souffrance. Elle revenait souvent au galop mais je la maitrisais de mieux en mieux. Je sais que j'ai pris la bonne décision. Je serais morte sinon en moi avec le temps si j'avais accepté. Je veux plus.
Du moins je voulais. Tout ça c'est le passé. Je suis à terre. J'ai froid. Evidemment, je n'ai plus de vêtement. Je suis laissée pour morte. D'ailleurs c'est ce qu'il va se passer. Je sens ma vie partir. De toute façon, à quoi bon ? Personne ne m'attend véritablement. Ou plutôt je n'ai envie de me battre pour personne. Je sais que mes parents et mon frère auront mal, mais ils s'en remettront. Je ne suis indispensable pour personne. Alors je meurs.
