Auteur : ptite clad
Disclaimer : Rien n'est à moi, sinon la fin du tome 7 aurait été interdite au moins de 16 ans.
Pairing : Draco/Harry établi, Blaise/Ron à venir.
Note: J'avais une idée de fic Draco/Harry mais à chaque fois que j'essaie de l'écrire, c'est le couple Blaise/Ron qui revient en fanfare T_T.
Bonne lecture!
Chap 1
KOF KOF KOOOOOF
Ronald Weasley, 25 ans, rouquin aux yeux bleus d'1m75 était tranquillement dans son appartement. Il venait de revenir après 6 mois de survie en Afghanistan. Il avait affronté là-bas les pires horreurs et il avait survécu à des menaces qu'il ne pensait exister que dans les films.
Mais c'était un fait. Il était revenu sain et sauf. Heureux de remettre les pieds dans son cher appartement londonien, loin, très loin de la caserne.
Et très loin de la guerre.
Il était revenu depuis à peine 3 jours que l'impensable s'était produit.
En 6 mois il n'avait rien eu, si ce n'est des bleus et de légères coupures. Mais hormis ça, le désert total.
RAS.
Et c'était en revenant à Londres, là où il se sentait enfin en sécurité, qu'il avait attrapé la crève...
BEUUUUUUUUUUUUUURF AEUURF KOOOOOOOOOOOOOOF
à dire vrai, la maladie ne lui importait que très peu. Après tout, il était en vacances pour un bon mois et il ne pensait pas sortir les premiers jours.
Il pensait juste à son lit, rattraper ses heures de sommeil et se mettre à jour niveau série tout en mangeant des pizzas.
Des choses banales qui lui avaient terriblement manqué.
Ce n'était donc pas dérangeant qu'il soit malade. Au contraire, il pourrait même faire passer quelques jours en arrêt maladie et gratter des jours de permission. C'était même plutôt tout bénéf ' pour lui au final.
Non, ce qui l'ennuyait, c'était son nouveau voisin.
Un connard fini répondant, s'il se référait à la plaque métallique accrochée à sa porte, au nom de Zabini.
Un abruti de première à qui il était obligé de parler tous les jours.
Enfin, parler. Il fallait le dire vite. Hurler était peut-être un terme plus approprié.
« -MAIS TU VAS CREVER PUTAIN!
-JE T'EMMERDE ABRUTI, TU CROIS QUE CA M'ECLATE DE VOMIR MES BOYAUX? »
C'est vrai que les murs étaient plutôt fin et que l'isolation était vraiment mal foutue. Mais ça n'avait jamais posé de problèmes avec l'ancien voisin.
Bon, c'était un vieux papy qui était à moitié sourd donc forcément, pas très contrariant vu qu'il ne captait pratiquement rien.
Ron regrettait amèrement son départ en maison de retraite. Surtout quand ce bouffon avait commencé à lui dire de « crever en silence ». Comme si c'était lui qui avait demandé à tomber malade, non mais franchement.
Du coup depuis 8 jours, ils se criaient dessus à travers les murs. Les deux étant, soi-disant, trop occupés pour traverser le palier et régler ça d'homme à homme.
« -MAIS J'EN AI RIEN A FOUTRE. PREND DU SIROP, DES CACHETS, UNE POTION MAGIQUE N'IMPORTE QUOI MERDE. MAIS PREND QUELQUE CHOSE ET ARRETE DE CRACHER A COTE DE TON MUR
-PARCE QUE TU ME CROIS ASSEZ CON POUR RIEN PRENDRE ALORS QUE JE CRACHE MES TRIPES? Y'A RIEN QUI MARCHE, PAUVRE TACHE.
-ET BEN C'EST BIEN S'QUE JE DIS, SI RIEN NE FONCTIONNE, SUICIDE-TOI ET FAIS PAS CHIER. J'AI DES EXAMENS A REVISER MOI.
-ET BEN MET DES BOULES-QUIES, DEMEURE. »
Ron se massa le crâne et avala du sirop pour la toux en maugréant. Mais qu'est-ce qu'il pouvait être casse-bonbons celui-là... S'il devait faire les 3 prochaines semaines comme ça... le temps allait lui paraître bien long.
Il serait bien allé chez son meilleur ami, Harry Potter, mais il n'était pas sur que son fiancé prenne bien la nouvelle. Après 6 mois, ce cher Draco avait surement d'autres idées en tête que d'accueillir un malade dans son couple.
En fait, de tous ces amis, il était l'un des seuls à ne pas être en couple. Enfin, à ne plus être en couple plutôt. Hermione, une brillante physicienne qu'il avait connu sur une mission, l'avait plaqué 2 mois avant son départ.
Apparemment, ils étaient trop « différents » pour que ça colle vraiment et leurs emplois du temps ne concordaient pas assez.
À ses oreilles, ça sonnait comme une excuse bidon pour aller avec quelqu'un d'autre mais il n'avait pas relevé. Elle ne lui avait pas donné envie de se battre pour elle, alors il l'avait laissé filée.
Il se prenait déjà assez la tête dans son boulot. Pas besoin d'en rajouter quand il rentrait chez lui.
Il ne voulait pas retourner chez ses parents non plus. À chaque fois il avait l'impression d'avoir 3 ans et de porter des couches. Des parents très gentils mais TROP envahissants.
Et il avait besoin de calme et de repos.
Pas de se lever à 7h, parce que « l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » et qu'il faut enlever les taupes du jardin, repeindre la chambre de Ginny, nettoyer la cuisine, aller voir mamie...
Non il n'était pas fainéant, mais à force c'était soulant. Comme s'il régressait de plusieurs années à chaque fois qu'il passait le seuil de la maison... « Et tu vas voir qui ? Tu rentres à quelle heure ? Je les connais ? Blablabla »... Non, non c'était définitivement hors de question.
Il ne pouvait se loger ni chez des amis, ni chez ses parents et il refusait de dormir dans l'appartement de fonction offert gracieusement par l'armée. Superbe appartement, en plein milieu de la caserne, avec vue splendide sur la place d'arme, levée des couleurs (et musique qui va avec, évidemment) à 6h30 tous les matins. Le tout fourni avec les hauts gradés qui déambulent dans les couloirs parce qu'ils s'emmerdent dans la vie et qu'ils préfèrent te choper pour discuter de tout plutôt que de retourner bosser.
Bien sur il aurait pu aller à l'hôtel... Mais bizarrement, la perspective de claquer 50 euros pour une nuit ne l'enchantait guère...
Donc bon, à choisir, Zabini, il était pas si mal que ça à côté. Il n'était pas là h24, c'était assez supportable du coup.
Et puis en 8 jours, il avait pu élargir son panel d'insultes. D'un côté, ça l'amusait un peu. Si bien que parfois, il toussait un peu plus fort pour bien l'emmerder.
Il devait même avouer que, une fois ou deux, il avait peut-être légèrement simulé.
Mais vraiment légèrement.
Ron s'étira et alluma son ordinateur.
Déjà 20h30.
Il allait checker ses messages puis il se materait 2-3 épisodes de sa série du moment avant d'aller se coucher.
°vous avez 26 nouveaux messages°
Évidement, comme tous les soirs, il recevait sa vingtaine de messages publicitaires. Il commença à les effacer, ne prenant même pas la peine de les lires quand il aperçut, perdu au milieu des « affaire du siècle » et des « spécial pour vous », un VRAI message.
° De Harry Potter à Ronald Weasley.
Objet: sale relou.
Ron, espèce d'idiot, c'est pas parce que t'es en perm que tu dois laisser ton portable éteint. Tu fais quoi demain? Ça te dirait de sortir te manger un japonais, acheter 3 tonnes de bd, faire un ciné et finir la soirée comme des ivrognes dans un bar?
Tchuss et répond vite°
Ron sourit en regardant son téléphone portable sur sa table. C'est vrai qu'il ne l'avait pas allumé depuis son retour pour être tranquille.
° De Ronald Weasley à Harry Potter.
Objet: RE: sale relou.
Salut à toi aussi, je vais bien merci de demander. Ce que j'en dis? Ben moi je te dis BANCO mec, je passe dans la matinée vers 10h, histoire de faire chier Draco avant qu'il parte bosser! On pourra se faire un truc léger pour le midi histoire de bien s'empiffrer le soir au resto hohoho.
Peace et t'as vu, j'ai répondu VITE!°
Moui, il était peut-être temps qu'il reprenne contact avec les gens. Il n'avait vu personne depuis 8 jours. Enfin si, les livreurs de pizzas/quiches/chinois/couscous et quelques passants dans le parc quand il faisait son jogging quotidien. Mais ça ne pouvait pas vraiment compter comme de la compagnie.
Il y avait bien Zabini... Mais là aussi c'était différent. Ils se gueulaient dessus sans jamais se voir. Un peu comme s'il s'engueulait avec quelqu'un au téléphone. Quoique là, c'était plutôt comme s'il s'engueulait avec un mur... Certains auraient surement trouvé ça inquiétant.
Ron se leva pour se faire chauffer du lait, réalisant qu'il ne savait même pas à quoi ressemblait son voisin.
Il ne pourrait même pas le reconnaître s'il le croisait dans la rue. Enfin, si. Il fallait juste que celui-ci soit en train d'engueuler quelqu'un. Ron était persuadé de pouvoir reconnaître sa voix parmi toutes les autres.
Enfin pas sa voix, ses cris plutôt.
Ron crachota un peu, le sirop faisait un peu effet mais ça ne durait malheureusement pas. Il versa son lait chaud dans une tasse et prit soin de rajouter une bonne dose de miel. Sa mère lui faisait souvent ça quand il était malade, il avait gardé l'habitude. Il s'étala ensuite sur son lit, se disant que finalement, il ferait mieux de dormir, histoire d'être au top de sa forme.
Il vida presque d'une traite son breuvage, appréciant la sensation d'apaisement que lui procurait le liquide sucré et se repositionna confortablement sur son lit.
C'était vraiment bien d'être de retour à la maison.
BZRWBZRWBZRW
Maison d'Harry Potter, 13h17.
DING DONG
-Roooon, avec seulement, Harry fit mine de regarder sa montre, 3h de retard par rapport à ce que tu m'avais dit ! Je suis époustouflé !
Le roux marmonna en se frottant les yeux. Finalement, il n'avait pas réussi à s'endormir tout de suite... Après avoir lutter contre l'ennuie en se tournant encore et encore dans son lit, il avait céder et avait attendu que le sommeil le gagne devant la télé.
Et le marchand de sable, surement coincé dans les embouteillage, n'était passé que vers les 5h du matin.
-Oui bon ça va, moi qui voulait voir Draco en plus... Je pensais pas être aussi décalé.
-Alalala Ron, c'est à se demander comment tu fais pour être à l'heure quand on bosse.
-Nya nya nya. Je suppose que t'es prêt alors go.
Harry attrapa son blouson et suivit son ami dans sa voiture, lui parlant du film qu'il voulait aller voir. Ron sourit en écoutant son ami parler. Maintenant qu'il était ensemble, il se rendait compte que ça lui avait énormément manqué de ne pas le voir.
BZRWBZRWBZRW
-Mais tu te rends compte ! S'exclama Ron, il avait la pierre dans sa poche, c'est vraiment une idée de génie !
Harry poussa la porte du pub et pointa du doigt une table libre.
-C'est sur, mais en même temps dans un monde magique tout est permis. Par contre l'épreuve des bouteilles, je crois que j'aurais pas su quoi faire... Un jus d'orange frais s'il vous plait.
-Et un ice tea mangue pour moi, compléta Ron à l'attention du serveur.
Il reporta ensuite son attention sur Harry, occupé à taper un message à Draco.
« -Certainement pour le rassurer, songea Ron »
-Et sinon, tu as pu lui parler de ton projet d'adoption ?
-Je n'en ai même pas eu besoin figure-toi ! Harry lui fit un sourire tellement immense que Ron ne douta pas un seul instant que la procédure était déjà en route. C'est lui qui me l'a demandé avant-hier, c'est pour ça que je voulais te voir d'ailleurs.
-Avant-hier ? Et même pas un message pour me prévenir ? fit semblant de s'offusquer le roux.
-Fais pas comme si tu allumais ton portable, encore heureux que je sais que tu regardes tes mails tous les jours, sinon t'aurais su à notre retour de perm dans un mois.
Ron se recula, laissant le serveur poser sa boisson devant lui et posa son sirop pour la toux sur la table, attendant qu'Harry continue sur sa lancée.
-Bien sur, il y a encore des tas de papiers à remplir et je ne te parle pas des préjugés qu'on se coltine par rapport au fait qu'on est homo...
-Arrête Harry... Je sais que Draco ne s'entend pas très bien avec mais tu pourrais appeler Dumbledore... Tu sais bien qu'il peut te régler le problème avec un seul coup de fil.
-Oui mais non, je ne céderais pas à la facilité. Je veux trouver cet enfant avec Draco peu importe le temps que ça prendra, s'entêta Harry. Et d'ailleurs, dans l'optique futur où un petit Albus Severus pourrait arriver...
Ron s'étouffa dans son thé glacé. Il n'était pas sérieux quand même ?
-...et peut-être même une petite Lily, j'ai pensé à toi comme parrain ! Tu veux bien ?
-Si Draco est d'accord, avec plaisir mais pour le nom du garçon tu es certain que...
-Mais oui, c'est parfait. Le nom de mon mentor et le nom du sien, Draco aime beaucoup l'idée, s'enthousiasma le brun.
-Ah ? Parce qu'il me semblait qu'il préférait les prénoms originaux. Scorpio c'était de son...
Ron se tut. Il avait dit ça sans réfléchir, oubliant presque le mal qu'Harry avait eu à accepter le fait que Draco ait déjà un enfant. Il l'avait trompé, une fois. Et ça avait suffit à former une vie. Et si Harry lui avait pardonné, il avait encore du mal à se dire que son homme était raccroché à cette « grognasse de Pansy » (selon les termes d'Harry en personne) pour le reste de sa vie.
-De son invention oui. C'est bon Ron, j'ai dépassé ça tu sais.
Harry savait que Draco avait fauté en partie à cause de lui. Il avait été absent pendant presque deux ans consécutifs, enchainant mission sur mission. Après une énième dispute téléphonique, il avait craqué dans les bras de cette fille et elle en avait profité.
Au moins Draco avait eu l'honnêteté de lui dire le lendemain même, c'est pour ça qu'il avait réussi à pardonner. Depuis Harry avait fait le nécessaire pour changer de service et il espérait recevoir son ordre de mutation dans un centre de recrutement prochainement.
-Tant mieux alors, tant mieux...
-Mais bon, passons sur ma magnifique histoire d'amour pour s'occuper un peu de TA vie sentimentale.
-Mon ordinateur se porte très bien, merci de demander, répondit Ron ironiquement.
-Roooh arrête, tu vas pas me faire croire que depuis Hermione, personne ne t'a intéressé ?
-Et bien...
-Vraiment personne ? s'éberlua Harry.
Ron leva les yeux au ciel. Pourquoi les personnes en couple s'imaginaient que les célibataires avaient forcément une vie de merde.
-Bah non. Quand est-ce que j'aurais rencontré quelqu'un en même temps ? On vient à peine de rentrer.
-Mais je sais pas moi, en allant courir ou dans ton immeuble là... Doit bien y avoir des jeunes étudiantes sexy qui craqueront sur un beau militaire célibataire non ?
-Tout le monde n'a pas les mêmes fantasmes que Draco en regardant un uniforme Harry.
-C'est bon quoi, tu m'as compris...
-Et si tu me parles d'étudiants, je pense pas que mon connard de voisin ait une paire de seins.
Harry fronça les sourcils. Son « connard de voisin » ?
-Ton connard de voisin ? Je croyais que t'aimais bien Monsieur Ollivenders...
Ron soupira et prit une gorgée de sirop pour la toux.
-Il est parti en maison de retraite. A la place je me coltine un emmerdeur de première.
-Vas-y raconte moi ça, que je rigole.
Le roux s'exécuta, racontant leurs habituelles disputes par murs interposés, omettant volontairement le fait qu'il s'en amusait un peu aussi.
-Et physiquement il ressemble à quoi ?
-Euh...
-Non, j'y crois pas... Me dis pas que tu ne l'as vraiment jamais vu ? Mais en fait, tu sais rien de rien quoi. Si ça se trouve il est super mignon, tu pourrais essayer de le draguer ! Il est où l'avantage d'être bi si tu chasses pas du tout ?
Harry et ses idées à la con, première.
-Alloooo...Si tu as écouté mes dernières phrases, tu sais qu'on ne peut pas se piffer.. Tu veux qu'on s'étripe mutuellement ? C'est ça ?
-Toi ? Étriper quelqu'un ? Me fais pas rire Ron, t'as toujours été nul au corps à corps. Heureusement que t'es super stratégique, sinon t'aurais pu dire adieu à ton entrée officier.
-Et toi heureusement que t'es le meilleur tireur du pays, parce que c'est pas avec ta logique à la noix qu'on s'en serait sorti.
-Mon plan aurait pu fonctionner...
-Bien sur, si on admet le fait que « on fonce dans le tas » soit un plan. T'as même gardé un joli souvenir de ton séjour.
Harry, par réflexe, massa sa cicatrice en forme d'éclair.
-Oui bon ça va. J'ai quand même réussi à le descendre au final. Et n'essaie pas de changer de sujet Ronald Weasley. Ce Zabini, tu crois pas que tu pourrais au moins essayer de sympathiser avec ?
Harry et ses idées à la con, deuxième.
-Mais pour quoi faire franchement ? Tu tapes la causette avec les gens qui te tapent sur le système toi ?
-Ben non mais là c'est pas pareil...
-Mais si, t'imagines même pas. C'est comme si moi, je te disais d'aller sympathiser avec Dudley.
Ron en rajoutait. Personne n'arrivait à la cheville du Roi des emmerdeurs.
Personne.
-Non mais t'exagères pas un chouïa, là ? répliqua Harry en levant les yeux au ciel. Dudley, il est hors compétition.
-Bref Harry, tout ça pour te dire que non et non, c'est hors de questiON KEURF KOF EUUUUUUUUUURF.
Le brun cessa de sourire. Il aimait bien embêter Ron sur tout et n'importe quoi. C'était devenu un jeu entre eux, de s'envoyer des piques. Mais là, il devait bien admettre que quelque chose le dérangeait.
-Ron, tu tousses vraiment beaucoup.
Le dit Ron aurait presque été content du changement de sujet s'il n'avait pas eu aussi mal à la gorge.
-Je t'ai dit KEURF que j'étais un peuURRRRRF malade.
-Non mais tu délires ? T'as toussé toute la journée et en plus tu vides ta bouteille de sirop comme si c'était de l'eau.
-Promis papa. Quand je rentre, je me couche tout de suite.
-Bien fiston. Parce que papa, il va te prendre rendez-vous demain avec papa Draco pour vérifier que tout va bien.
-Demain ? Je croyais que Draco était surchargé de boulot en ce moment ?
-Il trouvera bien une place pour examiner la gorge du parrain de son futur fils, dit Harry un sourire aux lèvres. Lève tes fesses, on décolle.
-Sir, yes sir.
BZRWBZRWBZRW
Ron arriva devant chez lui vers 2h du matin. Le temps de ramener Harry et de discuter avec Draco, le temps avait filé vite. Draco lui avait dit de passer à la clinique en milieu d'après-midi, vers 15h30. Il avait généralement peu de monde à ce moment-là.
Après s'être garé, il prit soin de faire le moins de bruit possible, ne voulant pas réveiller l'immeuble. Il opta pour les escaliers, tentant de se donner bonne conscience en repensant à tout ce qu'il avait mangé, et commença l'ascension des marches.
Arrivé à son étage, il poussa doucement la porte le menant sur son palier et prit le temps de la refermer silencieusement. Il regarda la porte de son voisin, un sourire victorieux aux lèvres.
« -Regarde comme je suis aimable ducon, t'as de la chance que je sois gentil dans le fond, pensa Ron »
Il sortit ses clefs et se servit de son porte-clefs lumineux pour éclairer le trou de la serrure. Il serait rentré bien gentiment s'il n'avait pas vu un petit post-it collé juste au-dessus de la poignée. Il tenta de déchiffrer l'écriture et se décida à le faire à l'intérieur, avançant toujours sans bruit.
Après avoir jeté son manteau et allumé la lumière, il regarda de plus près le petit mot, plissant les yeux devant l'écriture absolument atroce.
« Soit vous êtes mort, soit vous êtes guéri. Dans tous les cas, continuez à vous taire, c'est beaucoup mieux ainsi. »
Non mais...
Ron fulminait.
Mais quel enfoiré ! Et lui qui avait pris des gants en rentrant ?
Il devait halluciner, il n'y avait pas d'autre explication.
En personne mature et sensée, Ron rouvrit sa porte et s'efforça, cette fois, de la claquer en faisant le plus de bruit possible. Il se cogna, délibérément, contre leur mur commun et il colla son oreille contre le-dit mur.
C'est quand il entendit un délicat « putain » qu'il décida qu'il pouvait dormir vengé.
FIN CHAPITRE 1
Bon, je précise que je n'ai pas de béta. Je suis ouverte à tout commentaire, que ce soit au niveau du scénario, de l'orthographe ou de la grammaire (ou même juste pour dire si vous aimez, ça encourage \^^/).
Je ne sais toujours pas pourquoi il me bouffe ma mise en page, désolé pour le côté "compact" du truc.
La fic comptera environ 5/6 chapitres, comme ma dernière fic.
merci d'avoir lu.
Ptite clad
