Source: Dir en Grey

Auteur: Oo Hikari no namida oO

Genre: Shounen-ai, Romance, Angst, Dépression.

Couples: Vous verrez bien XD

Disclaimer: Pas z'à moi donc je fais la tête voila! èé

Note de môa: Alors je tiens à préciser que je ne suis en aucun cas responsable de ça! XD Pas ma faute si j'ai les idées bizarres :S et je m'excuse d'hors et déjà pour toutes les épreuves que j'inflige à mon pauvre Totchi

Titre: Nois-toi dans mes larmes.

Chapitre 1: La fin d'une histoire.

Il fit tourner la clé dans la serrure et ouvrit la porte nonchalament avec son pied avant d'entrer dans son appartement et de s'étaler sur le canapé, entraînant son ami avec lui. Ils s'assirent l'un à côté de l'autre, dans la pénombre du salon silencieux, regardant droit devant eux, l'air complètement ailleurs. Le roux faisait jouer le bout de ses doigts sur la paume ouverte de l'autre, remontant le long de l'avant-bras puis redescendant vers la main avant d'entrelacer leur doigts et de commencer à en caresser le dos avec son pouce. Aucun ne bougea, toujours déconnectés de la réalité puis, comme si c'était tout naturel, Toshiya posa lentement sa tête sur l'épaule du roux.

Ils avaient passé la soirée dans un bar des environs avec les autres membres du groupe pour fêter l'anniversaire du bassiste et étaient restés les derniers, Kyo ayant été désigné pour ramener Shinya et Kaoru chez eux. Les deux derniers avaient donc passé quelques heures de plus ensembles, enchaînant verre sur verre, et Toshiya avait finalement décidé de ramener Die chez lui, vu l'état d'ébriété de celui-ci. Il n'était pas ivre mort mais le brun ne voulait pas risquer de le laisser rentrer chez lui en voiture au cas où il aurait un accident. Ils avaient donc fait le chemin de retour à pieds, la main du guitariste glissée négligeament dans la poche arrière du jean de Toshiya.

Les deux s'étaient cherchés toute la soirée, gentilment certes, avec des gestes anodins mais pleins de sous-entendus qui leur semblaient tous naturels du moment que c'était à l'autre qu'ils s'adressaient. Et maintenant ils étaient là, assis l'un près de l'autre, le regard fixé sur le mur d'en face, incapables de réfléchir à cause de l'alcool ingurgité un peu plus tôt.

Ils restèrent ainsi pendant une bonne demi-heure, savourant le contact de leurs mains l'une dans l'autre, le silence calme et reposant autour d'eux ou encore le simple fait d'être ensembles. Toshiya quitta finalement le mur du regard et baissa les yeux pour fixer leurs mains. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres quand il posa les yeux sur la bague qu'il portait au pouce. Elle était assez grosse, faite d'argent et magnifiquement décorée d'un saphir taillé et brillant. Dieu qu'il adorait cette bague! Il se rappelait encore du jour où on la lui avait offerte et depuis, il ne la retirait presque jamais. Il l'avait reçue un peu après son arrivée dans le groupe, pour une soirée organisée en l'honneur de son anniversaire cette fois encore.

Il fut tiré de ses pensées en sentant Die remuer la tête et, intrigué, il leva les yeux pour les planter dans ceux du roux. Ce regard brillant et profond le fit frissoner et il serra un peu plus sa main à celle du guitariste. Lentement, très lentement, et sous le regard inquisiteur posé sur lui, Toshiya approcha ses lèvres tremblantes de celles de Die et, mêlant leurs souffles, ils s'embrassèrent doucement, tendrement, sans aucune gêne ni arrière-pensée. Comment en étaient-ils arrivés là exactement? Car aucun des deux n'avait montré avant cette soirée un si grand interêt pour l'autre. Ou peut-être que si... sans s'en apercevoir. Toshiya décolla lentement sa bouche de celle de son ami et posa son front contre le sien en le regardant fixement, droit dans les yeux, sans rien dire, reprenant son souffle. Il ne comprenait pas ce qu'il était en train de faire, ni pourquoi il le faisait, la seule chose dont il était sûr, c'est qu'il en avait envie. Irrémédiablement envie. Et le regard que Die lui portait ne faisait que le conforter dans cette idée. Cessant de réfléchir et laissant son esprit encore un peu embrumé partir à la dérive, il se colla de nouveau au guitariste pour un baiser plus langoureux que le premier mais d'une lenteur ennivrante.

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Il se dégagea lentement pour ne pas réveiller le jeune bassiste endormi et se releva silencieusement du canapé pour se diriger vers la cuisine. Il regarda l'horloge murale: trois heures et demi du matin, cela faisait donc plus d'un quart d'heure que Toshiya s'était endormi dans ses bras. Il se servit un café en repensant au jeune brun et à ce qu'ils avaient fait quelques minute plus tôt, un large sourire aux lèvres. L'alcool avait commencé à ne plus faire effet depuis environ une demi-heure et il avait pu profiter pleinement des lèvres et de la chaleur de Toshiya. Si on lui avait dit un jour qu'il finirait dans ses bras, il aura regardé la personne de travers. Mais ça lui était appru comme une évidence alors il n'était pas allé chercher plus loin, il n'en avait pas besoin. Mais il faudrait quand même qu'ils en discutent calmement tous les deux quand le jour serait levé. Die soupira en retenant un baillement et porta la tasse fumante à ses lèvres avant de s'asseoir sur l'une des chaises de la cuisine.

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Toshiya ouvrit lentement les yeux, encore à demi endormi et se releva paresseusement en frottant ses paupières du dos de ses mains. Il s'était endormi apparemment mais au moins l'alcool s'était dissipé, laissant un léger mal à la tête. Il regarda autour de lui et son regard se posa sur la silhouette endormie près de lui qu'il devinait à peine dans l'obscurité ambiante mais reconnut immédiatement le guitariste roux. Il avança la main de sa joue et la caressa tendrement. Il fut soudain parcouru d'un léger frisson et se frotta vigoureusement les bras pour essayer de se réchauffer un peu, sans succès. Il se leva alors et, d'un pas chancelant, se dirigea vers la cheminée où seules des braises rougeoyaient encore faiblement dans l'âtre. Il y plaça quelques buches, attrapa la boîte d'allumettes posée sur le manteau de pierre et alluma un feu pour réchauffer la pièce. Malgré le fait qu'ils soient en mars, les nuits étaient encore très fraîches et Toshiya avait trop abusé du chauffage pendant l'hiver pour se permettre de l'allumer maintenant. Il se releva en frissonant de nouveau mais petit à petit, les flammes grandissantes eurent raison du froid et il se planta devant l'âtre pour profiter de cette chaleur réconfortante.

Cela faisait plus d'une demi heure qu'il se tenait debout devant la cheminée, jouant avec sa bague, ne parvenant pas à se rendormir. Il avait fermer les yeux et se laissait bercer par le crépitement des flammes et la respiration calme et régulière de Die qui parvenait jusqu'à ses oreilles. Là, à cet instant, il se sentait incroyablement bien et calme. Il lui tardait néanmoins que le roux se réveille pour savoir s'il y avait une relation possible entre eux ou s'ils devraient s'en tenir là. Il espérait que non. Mais il n'avait pas le coeur à le réveiller pour le moment. Il fit rouler sa bague le long de son doigt, la faisant passer dans l'autre main, la tournant et retournant entre ses doigts, lentement, précaussioneusement. Il la fit rouler à nouveau jusqu'à l'autre main mais cette fois-ci elle lui échappa et tomba.

Il rouvrit brusquement les yeux en jurant tout bas et regarda à ses pieds pour voir où la bague avait atterri. Son sang ne fit qu'un tour quand il vit l'anneau d'argent au milieu des flammes et il tomba à genoux en retenant un cri de surprise. Il s'empara alors vivement de la pince à bûches sans quitter la bague des yeux et tenta de l'attraper avec. Sans résultat. Elle était trop petite et il n'arrivait pas à la saisir. Il retint un cri en pensant à Die qui dormait toujours sur le canapé derrière lui et des larmes de frustration embuèrent ses yeux alors qu'il essayait de faire glisser la bague vers lui. Mais elle était coincée. Il n'arriverait pas à la récupérer de cette manière, il le savait. Et pendant qu'il ne faisait rien, la bague chauffait. Oh elle n'allait pas fondre, il le savait, mais il y tenait trop pour la laisser s'abîmer. Plus qu'à la prunelle de ses yeux.

-Et merde!

Die remua légèrement en sentant de l'agitation près de lui. Il ouvrit les yeux en regardant autour de lui, s'attendant à trouver Toshiya endormi près de lui, et fronça les sourcils en constatant qu'il était seul sur le canapé. Il tourna la tête en entendant quelqu'un marmonner et trouva un Toshiya accroupi devant la cheminée et se démenant avec la pince à bûches.

-Qu'est-ce que tu fabriques Tot...? Hé!

Il se releva précipitament en voyant le brun plonger sa main au milieu des flammes et le tira en arrière. Toshiya cria autant de douleur que de surprise et tomba à la renverse, la main étroitement serrée sur la bague et les braises qu'il avait attrapées en même temps.

-Totchi, bon sang lâche-les!

Die attrapa sa main et lui tordit le poignet pour lui faire lâcher ce qu'il tenait. Le tout tomba sur la moquette grise et le brun se recroquevilla au sol en serrant sa main meurtrie contre sa poitrine, pleurant et gémissant de douleur.

Die, affolé, le redressa et saisit sa main pour voir ce qu'il avait.

-Oh putain...

Il se releva précipitament pour se jeter sur le téléphone, laissant un Toshiya en larmes derrière lui. Die composa le premier numéro qui lui vint à l'esprit, tappant du pied tellement il était angoissé.

-Moshi mosh... commença une vois endormie.

-Kaoru! C'est moi! Vite lève-toi, Totchi est blessé il faut que tu viennes!

-Nani? Totchi? Mais...

-TOUT DE SUITE! hurla le roux en raccrochant pour aller relever Toshiya et le serrer désespérément contre lui.

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Les gens autour de lui étaient très agités, ils couraient dans les couloirs, interpelaient brièvement leurs collègues sans s'arrêter et disparaissaient à l'angle d'un couloir ou derrière une porte. Les conversations emplissaient les lieux. Mais il ne les entendait pas. Son coeur. Il n'entendait que les battements de son coeur. Il l'entendait cogner dans sa poitrine. Il l'entendait, encore, toujours. Toujours...

-Die?

Il baissa les yeux vers la main qui venait de se poser sur son épaule et releva la tête. Kaoru... Le leader le regardait d'un air grave, essayant tant bien que mal de rester impassible malgré la situation dans laquelle ils se trouvaient, et était penché vers lui.

Le roux lui sourit faiblement, les yeux embués de larmes et jeta un coup d'oeil aux autres. Kaoru était visiblement à bout, Kyo était assis au milieu de la salle d'attente, à même le sol, la tête baissée, essayant de calmer son stress en arrachant les pages d'un magazine et Shinya, Shinya était adossé au mur en face de lui, les bras croisés sur la poitrine et le regard vague. Tous les trois avaient l'air tellement épuisés. Die se souvenait du moment où Kaoru avait déboulé dans l'appartement, la tête qu'il avait fait en les voyant, Toshiya et lui, enlacés et pleurant, le cri de surprise de Kyo quand ils étaient montés dans la voiture du leader, les airs catastrophés des médecins à leur arrivée à l'hôpital, la façon dont Shinya avait déboulé dans la salle d'attente, les cheveux emmêlés, le souffle court et plié en deux tant il avait couru. Et cela faisait maintenant plus de deux heures que les portes de la salle d'opération s'étaient refermées sur le brancard supportant leur bassiste blessé.

Kaoru n'avait pas voulu que Kyo voit la main de Toshiya et il l'avait enveloppée d'un linge. Le blond, assis à la place du passager avait commencé à faire la tête, mais il avait vite changé de comportement en voyant les larmes de souffrance de Toshiya couler le long de ses joues rougies. Mais lui, il l'avait vue. Il avait vu sa main au moment où il lui avait attrapé le poignet pour lui faire lâcher cette fichue bague. Il avait vu la chair brûlée. Il avait vu les muscles à vif, les tendons. Il avait vu. Et à cet instant là, il avait détesté Toshiya. Il l'avait détesté pour sa stupidité. Pour son inconscience. Mais maintenant, la seule chose qu'il espérait, c'était que le bassiste s'en tire sans trop de casse, sans séquelles. Mais il le savait bien, il y avait toujours des séquelles. Il y en aurait toujours.

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Le médecin sortit silencieusement de la chambre et se dirigea d'un pas lent et fatigué vers la salle d'attente, devant aller informer les proches de son patient de l'état dans lequel il était. Il pénétra dans la petite salle aux murs blanc et à la moquette grise et s'avança d'une des personnes assise dans l'un des nombreux fauteuils vert pomme de la pièce. L'homme aus cheveux décolorés releva la tête vers lui, apparemment épuisé par l'attente prolongée, mais il se leva vivement en le reconnaissant, bientôt rejoint par trois autres hommes tout aussi excités que lui.

-Alors docteur, comment va-t-il!

-Tout s'est bien passé, il se repose. S'il se remet aussi bien que nous l'espérons, il pourra sortir d'ici dans deux jours.

-Deux jours? répéta Kyo, pas rassuré du tout.

Le médecin baissa des yeux compatissants vers lui et leur expliqua qu'il préférait le garder en observation durant les deux jours suivants... par simple précaution bien sûr.

-Il faudra changé son pensement tous les matins et soirs pendant environ dix jours, le temps que la peau se renouvelle et cicatrise bien.

Kaoru aquiesca silencieusement alors que Kyo poussait un soupir soulagé et que Die semblait se détendre un peu.

Shinya quant à lui annonça que maintenant qu'il était certain que Toshiya allait bien, il allait rentrer chez lui pour se reposer un peu car le jour commençait déjà à se lever et qu'il manquait de sommeil. Il salua les autres membres du groupe ainsi que le médecin et déserta la salle d'attente.

-Peut-on aller le voir? demanda Die, en regardant le médecin d'un air suppliant.

-Oui bien sûr mais pas longtemps, il a besoin de repos.

Le roux lui sourit franchement et se dirigea vers l'accueil pour demander le numéro de chambre de son ami à l'infirmière.

-Bon nous allons y aller nous aussi dans ce cas, fit Kaoru.

Il commença à s'éloigner suivi d'un Kyo lui demandant de le reconduire chez lui quand le médecin l'interpela de nouveau.

-Vous êtes bien Niikura Kaoru? Le leader du groupe de Hara-san?

Le guitariste aquiesca de nouveau, se demandant ce que lui voulait cet homme et espérant qu'il ne s'agisse pas d'un fan ou autre chose dans le genre, même s'il en doutait sérieusement.

-Il faut que je vous parle.

Devant son air grave, Kaoru donna les clés de sa voiture à Kyo en lui disant de l'attendre là-bas et le petit blond s'en alla en maugréant et en rouspétant qu'on ne lui disait jamais rien à lui. Il rejoignit ensuite l'autre homme et attendit qu'il prenne la parole.

-Je n'ai pas voulu le dire devant les autres pour ne pas les inquiéter à tous mais je dois vous parler de Hara-san.

Kaoru fronça les sourcils. Ne pas les inquiéter? Qu'est-ce qu'il voulait dire par là? Qu'y avait-il d'apparemment si grave pour que le médecin reffuse de le dire devant Kyo, Die et Shinya?

-Voilà, en fait...

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Die entrouvit la porte de la chambre que l'infirmière lui avait indiquée et passa avec anxiété sa tête dans l'entrebaillement pour regarder à l'intérieur. Toshiya était assis sur son lit, regardant distraitement par la fenêtre, une perfusion au bras, ses cheveux bruns tombant en mèches folles sur ses épaules et devant ses yeux. En entendant la porte s'ouvrir, il se détourna de la fenêtre et un immense sourire vint éclairer son visage quand il apperçut Die. Celui-ci lui rendit son sourire et se décida à rentrer dans la chambre avant de prendre place sur une chaise à côté du lit. Un silence gêné mais soulagé s'installa entre eux, les "évènements" de cette nuit leur revenant à l'esprit et ce fut Toshiya qui rompit le silence le premier.

-Merci d'être venu Die.

Le roux releva la tête, légèrement surpris mais devant le sourire du brun il ne put que sourire aussi, soulagé de le voir en bonne santé. Il avait craint de retrouver un Toshiya anéanti et dépressif. mais ce n'était pas du tout le cas, et ça le rassurait. Il ne dit rien, continuant à lui sourire puis il baissa les yeux pour les poser sur sa main bandée. Son coeur se serra. Il se sentait responsable. Pourtant il savait que ce n'était pas de sa faute, qu'il n'aurait rien pû faire de toute façon. Peut-être que le fait qu'il ait été présent y était pour quelque chose. Il n'aurait pas sû le dire.

Il approcha lentement une de ses mains de celle blessée du bassiste et, délicatement, la posa dessus en prenant bien soin de ne pas lui faire mal. Toshiya se laissa faire, se contentant de le regarder sans cesser de sourire, laissant la douce chaleur des mains de Die l'envahir. Le roux approcha sa seconde main et souleva la sienne, la tournant pour pouvoir caresser sa paume du bout des doigts, et trembla légèrement quand il réalisa ce qu'il faisait. Il allait retirer précipitament ses mains quand celle de Toshiya l'en empêcha, se posant tendrement dessus. Il releva alors la tête et se retrouva à seulement quelques centimètres du visage du brun. Sa respiration se bloqua. Il lui souriait chaleureusement, le regardant avec un tendresse infinie alors qu'il collait son front contre le sien en soupirant de bien-être. Die se sentait fondre, se perdant dans les yeux de l'autre, se laissant sombrer dans ces deux orbes noires alors que le souffle chaud de Toshiya lui balayait le visage.

-Totchi je...

Un douce pression sur ses lèvres le fit taire et il regarda le brun avec une lueur d'incompréhension dans le regard alors que celui-ci retirait lentement les deux doigts qu'il avait posés sur sa bouche pour le faire taire. Ne parle pas Die, ne parle pas. Ne brise pas ce moment s'il te plaît. On aura tout le temps pour parler ensuite. Ne parle pas Die. Je veux profiter de toi... avant que tu me détestes. Il le regarda droit dans les yeux encore quelques secondes avant de baisser ses yeux et de les poser sur ses lèvres entrouvertes. Et alors, sans qu'ils sâchent lequel des deux s'était penché vers l'autre, leurs lèvres se rencontrèrent, frémissant au contact de leurs homonymes, avant de se coller plus franchement et de laisser leurs langues se rencontrer et commencer un lent ballet dans lequel ils faisaient passer tous leurs sentiments. L'échange devint bientôt presque désespéré et Die, sentant ce changement, voulut se dégager pour demander ce qui n'allait pas mais la main valide de Toshiya l'empêcha de se reculer. Il commençait à paniquer, ce n'était pas le genre du bassiste d'agir ainsi. Quand il sentit des gouttes sâlées se mêlaient à leur baiser, il se dégagea et se retrouva face au visage innondé de larmes de Toshiya.

Die colla son front contre celui de Toshiya après que celui-ci ait enfoui son visage dans ses mains et ait éclaté en sanglots.

-Totchi calme-toi, tu vas mouiller ton bandage arrête.

Le brun noua ses mains dans son cou et nicha son visage au creux de son épaule, continuant de pleurer. Die caressait ses cheveux en tremblant, le serrant un peu plus contre lui et le berçant pour tenter de le calmer mais Toshiya n'en pleura que plus. Et merde, je suis sensé faire quoi moi!

-Toshiya, shhh.

Le bassiste se dégagea violemment de son étreinte et détourna la tête. Il avait arrêté de pleurer, c'était déjà ça. Mais son comportement plus qu'étrange laissait Die perplexe. D'abord il m'embrasse, ensuite il se fout à pleurer comme si on venait de lui annoncer la fin du monde et maintenant il me repousse comme un malpropre! Je comprends plus rien moi!

-Tu as vu ma main n'est-ce pas?

Die aquiesca gravement, se demandant où le bassiste voulait en venir, le visage renfermé de celui-ci ne lui inspirant rien d'agréable.

-La peau a été brûlée sur toute la surface de la blessure, les tendons aussi ainsi que les muscles, bref un vrai massacre. Les médecins ne pensent pas que je perde l'usage de ma main mais...

Le roux commençait à comprendre où il voulait en venir. Son coeur s'emballa quand son regard croisa celui de Toshiya. Rempli de détresse. De douleur. Rempli d'amertume.

-Die je... je ne pourrai plus...

Die se releva, faisant sursauter son ami qui le regarda d'un air inquiet.

-Ca va j'ai compris ne dit rien.

Son ton était sec. Plus qu'il ne l'aurait voulu. Et l'air blessé de Toshiya lui fit mal. Mais il ne voulait rien entendre. L'entendre lui ferait trop mal. Il ne pouvait pas l'envisagé, il ne pouvait pas. Il détourna le regard et lentement, sans rien ajouter de plus et sans prêter attention au brun qui le suppliait de rester, il sortit de la chambre en disant simplement:

-Ce n'est pas de ta faute alors laisse tomber.

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Kaoru regarda son vis à vis d'un air dépité. Toshiya ne pourrait plus...? Non impossible, c'était impossible. Il ne pouvait pas y croire. Il ne voulait pas revivre la même chose qu'avec Kisaki. Pas encore.

-Il n'y a... vraiment rien à faire? demanda-t-il d'une voix étranglée.

Le médecin le regarda d'un air navré avant de s'excuser et de le laisser seul dans le couloir. Non c'est impossible. Je vais me réveiller, c'est un cauchemard! Il se prit la tête dans les mains et émit un grognement d'impuissance avant de partir en traînant des pieds jusqu'à sa voiture. Il s'installa au volant sans même jeter un regard à Kyo qui commençait déjà à le harceler de questions.

-Tu parles trop, grogna-t-il avant de démarrer.

Kyo ouvrit la bouche sans rien dire, scandalisé de s'être fait rembarrer de la sorte et décida de se mettre à bouder, histoire de ce venger de cet affront. Kaoru retint un soupir. Désolé Kyo, je n'ai pas le courage de te le dire maintenant, ne m'en veux pas. Tu le sauras bien assez tôt de toute façon.

A SUIVRE...

Pas tapper!
Je sais pas ce qu'il m'a prit d'écrire un truc pareil TT
Non mais mon pauvre Totchi qu'est-ce que je lui ai fait? Il a pas fini de souffrir en plus le pauvre çç
Désolée Toshiyaaaaaaaaaaaaaa!
Si vous avez des commentaires (si si je suis sûre que vous en avez ) bah laissez une review les gens! Cette fics me tient à coeur alors reviewez siou plaît éè

Oo Hikari no namida oO