Bienvenue sur la page de ma toute première fiction :-)
Elle est consacrée à quelques personnages de Naruto Shippudden, notamment Sakura, Naruto, Sai, Hinata, Ino, Tsunade, Shizune, l'Akatsuki et encore d'autres... [Sasuke ne fera pas, ou très peu partie de l'histoire, on peut même le qualifié de personnage tertiaire donc les SasuxSaku désolée mais cette fic risque de ne pas vous plaire ^^]
Résumé ;
Après une longue et éprouvante bataille contre certains membres de l'Akatsuki, association de criminels recherchés et extrêmement dangereux, Sakura perd connaissance et est rapatriée à Konoha, où elle passe trois jours à l'hôpital, dans un comma profond. Un jour, alors que ses meilleurs amis Naruto et Sai venaient lui rendre visite, ils découvrirent le lit de leur amie vide, les draps défaits, ses affaires étant pourtant toujours à leur place. Sakura avait mystérieusement disparu. Le lendemain, alors que tout le village est à sa recherche, celle-ci réapparaît de son propre chef, mais ... Sai et les autres s'apercevront bien vite que celle ci n'est plus la même Sakura Haruno qu'ils avaient l'habitude de cotoyer.
Un combat, un trou noir, un rêve étrange, un réveil difficile et une nouvelle vie ... Naruto parviendra-t-il à sauver son amie du plus redoutable ennemi jamais affronté, à savoir ...
...elle même ?
Voici un résumé qui, j'espère, vous donnera envie de lire l'histoire entière !
Je vous remercie d'avance pour l'attention accordée à ma fiction, en espérant qu'elle vous plaise ;-)
Avant propos ;
/!\ L'univers et les personnages présents dans cette fictions proviennent de Naruto Shippudden et appartiennent à . /!\
Prologue : Bref reprise de conscience.
Des nuages rouges … c'est tout ce dont je me souvenais.
Je me réveillai lentement, n'osant ouvrir les yeux de peur d'affronter la réalité, cette dure et cruelle réalité. Une voix se fit entendre, à ma droite.
« Tsunade-sama, elle se réveille, venez vite ! »
J'ouvris un œil pour regarder à qui appartenait cette voix, et je vis, à mes côtés, assise sur une chaise, une ombre, dont je ne parvenais pas à distinguer le visage, mes yeux ne s'étant pas encore habitués à la lumière qui filtrait par la fenêtre derrière l'individu. Après quelques secondes, je reconnu …
« Shizune … » articulai-je d'une voix rauque et faible que je ne me connaissais pas, « où suis-je ? Est-ce que tout le monde va b… ».
Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que déjà, la porte de ma … chambre ? Non, je ne reconnaissais rien, ce ne pouvait être ma chambre… Bref, que la porte s'ouvrit brusquement et laissa apparaitre l'Hokage du village de Konoha.
« Eh bien, la belle au bois dormant, c'est maintenant que tu refais surface ? » me lança-t-elle en souriant, « tu sais que tu en as inquiété plus d'un ?! Enfin, maintenant que tu es de retour parmi nous ce n'est plus important. Tu es à l'hôpital, ça fait 3 jours que tu pionces.»
« Comment ? 3 Jours ? Impossible … » répondis-je, en état de choc. Trois jours. Je dormais depuis trois jours et le comble c'était que je me sentais encore incroyablement fatiguée. Je levais les bras devant moi et les observais, à priori, je n'avais rien, tout semblait normal, si ce n'est qu'une quantité de tubes et de pansements y étaient reliés.
« Et pourtant ! Tes amis, Naruto, Hinata et Sai sont venus tous les jours pour s'assurer que tu allais bien, ils se faisaient un sang d'encre et n'ont cessé de me harceler pour avoir de tes nouvelles quand ils n'étaient pas ici même. Enfin, surtout Naruto, quelle plaie celui-là quand il s'y met. » reprit l'Hokage cinquième du nom.
« Que s'est-il passé ? » demandais-je, sans savoir si je voulais vraiment connaitre la réponse tout de suite. J'avais l'impression que le poids des mots suffirait à m'assommer de nouveau. Mes paupières étaient si lourdes… Sans doute les médicaments ont-ils cet effet, pensais-je.
« Tu ne t'en souviens pas ? » demanda Tsunade, les sourcils légèrement froncés.
« Non, je ne me souviens de rien, si ce n'est que j'étais en train de combattre, quand j'ai été prise d'une affreuse douleur à la tête… et de m'être réveillée ici ».
« Bon, et bien, on discutera plus tard, pour le moment tu as encore besoin de repos, je reviendrai te voir plus tard » décida Tsunade, « Viens, Shizune ! Nous avons encore du travail qui nous attend ! »
« T-tout de suite, Tsunade-sama ! »
Et le temps qu'elles ne passent la porte, je m'étais rendormie.
Chapitre 1 : Rêve, réalité ? Les frontières sont plus floues que l'on ne le croit.
Il faisait sombre. Je me trouvais dehors, plus précisément dans un bois, il faisait assez froid pour un mois de Septembre, d'habitude doux dans notre région. J'étais seule, et en chemise d'hôpital. Étais-je somnambule ? M'étais-je enfuie de la clinique ? Je n'étais pas sûre de l'endroit où je me trouvais mais une chose était sûre, je n'étais plus à Konoha. Je m'étais souvent entrainée dans la forêt, et aujourd'hui je la connaissais comme ma poche. Or, le décor que j'avais devant moi me paraissait inconnu. Je décidai donc d'explorer les alentours. Le vent soufflait, et je frissonnais dans ma simple chemisette. Après quelques temps de marche je me retrouvais devant une montagne, dont la paroi en pierre était démesurément haute et imposante. Je me dirigeai inconsciemment vers elle. Quand je fus assez près, je posai ma main sur la roche froide. De la vapeur s'échappai de ma bouche lorsque je respirai, tant l'air était froid. J'aurai du grelotter, trembler de froid, et pourtant je ne sentais presque pas l'air froid qui pénétrait sous le tissus léger de ma chemise. Soudain, la pierre trembla sous ma main, que je retirai vivement. Je reculai de quelques pas, redoutant une avalanche, puis fus aveuglée par un nuage de poussière émanant de la montagne. Une fois le voile dissipé je pus voir que la pierre avait disparu, laissant une ouverture de la taille d'une porte. Intriguée, je m'approchai. J'étais sûre que ce n'était pas par hasard que cette porte s'était ouverte. Je décidai de rentrer dans la montagne. Là, je suivis un couloire sombre, éclairé par seulement quelques lanternes, distancées entre elles de 2 ou 3 mètres. Je sentis de l'eau à mes pieds, et me rendis compte que j'étais pieds nus également, et que je me trouvée en plein dans une flaque d'eau. C'est bien ma veine. Je continuai ma route et arrivai dans une salle immense. Et vide.
« Woohoo ? » risquai-je.
La seule réponse que j'obtenus fut celle de l'écho de la pièce. Mais bientôt, un bruit me fit sursauter. On aurait dit une pierre qui roulait sur le sol résonnant de la caverne. Or je n'avais pas bougé. Un ricanement étouffé suivit. Je pris peur (ça ne me ressemblait pas !) et me retournai dans tous les sens, cherchant à voir la personne qui se tenait près de moi, en vain. Je me tournai vers la sortie. Elle avait disparu. Je me sentais piégée, et vulnérable. Soudain j'aperçu une silhouette face à moi. Tapie dans l'ombre, elle était grande et élancée, et les seules choses que je pus distinguer furent sa longue cape à col remonté sous ses yeux, d'un rouge brillant. Je voulu crier, mais aucun son ne sorti de ma gorge.
Je me réveillai. Un froid glacial s'empara de moi. Je m'aperçus que j'étais allongée par terre, sur un sol humide et froid, dans un endroit que je ne connaiss… Oh attend, si, je connaissais cet endroit. La même pièce. La même atmosphère désagréable et l'impression de déjà vu. C'était la scène de mon rêve. Plutôt, de mon cauchemar, pour être exacte.
Je me levai et m'auscultai rapidement, à la recherche d'une quelconque trace suspecte, mais ne distinguai rien, à part quelques hématomes à différents endroits sur mes bras. Comment étais-je arrivée jusqu'ici et que faisais-je là ? Je me pinçai, pour être sûre que je n'étais pas à nouveau en train de rêver et étouffai un petit cri de douleur. Il faisait jour et je perçu la lumière qui filtrait par la porte. Il y avait donc bien une sortie. Je me dirigeai vers celle-ci.
La lumière du jour était rassurante, je n'éprouvais plus la peur que j'avais ressentie hier… ou plutôt dans mon rêve… Mais, étais-ce réellement un rêve ? Puisqu'en soi j'étais arrivée à l'endroit précis. J'empruntai un chemin et me résolut à rayer ces questions de ma tête. Je respirai l'air frais, et un vent doux vient me chatouiller les mollets. Mais… J'étais en chemise de nuit ? Non, pire, en chemise d'hôpital ? Mais … qu'est ce que… Bon, j'y réfléchirai plus tard, pour le moment je dois me rendre dans un village et trouver des habits de rechange, si possible discrètement et … sans argent ? Évidemment, quoi qu'il me soit arrivé, je n'avais pas un sous sur moi puisque je ne disposai en tout et pour tout que de cette stupide chemise verte. Bon, il faudrait donc que je vole des vêtements. Je grimaçai à cette idée, mais tant pis, c'est un cas de force majeure. Je repris donc mon chemin.
Une bonne demi heure plus tard j'arrivée à l'entrée d'un village. Un symbole de feuille était gravé sur le panneau en bois surmontant l'entrée, deux gardes étaient postés de chaque côté de celle-ci. Ça ne va pas être simple de passer sans se faire repérer, me dis-je. Tapie dans un buisson, je me creusai la tête à la recherche d'un plan, quand tout à coup…
