Salout tout le monde, et toi en particulier, lecteur qui prend la peine de lire ces lignes !
Voici le prologue d'une fiction en cours d'écriture. Ma première fic sur le monde de Tolkien. :)

Bref je te laisse lire. (oui, je tutoie mes lecteurs, j'aime bien :3)

Disclaimer : Tout appartient au grand et merveilleux John Ronald Reuel Tolkien. Sauf Maëra. :)


Confortablement - ou pas – assise sur une banquette du train, de la musique dans les oreilles, je relisais pour la cinquième fois Le Hobbit. Je venais de passer la bataille des cinq armées et Bilbo venait de se réveiller, bientôt viendrait la mort de Thorïn, ainsi que celle de Kili et Fili. Je ne pouvais me retenir de verser une larme en lisant les derniers mots prononcé par le Roi sous La Montagne. Oui, je sais, je suis une petite nature, et alors ?!...

Le train était presque vide aujourd'hui, enfin, ce train-là n'avais jamais été très remplis. Je rentrais chez moi, après une dure semaine, avec mon sac de cours ainsi que ma valise avec mes affaires de la semaine. J'étais interne, être dans un lycée à deux heures de chez soi oblige. Ce n'étais pas qu'il n'y avait pas de lycée proche de chez moi, mais plutôt qu'il n'y en avait aucun qui avait ce que je voulais faire.

Nous étions en Mai, dans une semaine, ce serai mon anniversaire, et l'année scolaire touchait à sa fin...

Soudain, un message du conducteur me tira de mes pensées « Suite à quelques problèmes sur la voie, le trafic sera perturbé durant les prochaines minutes, veuillez rester calme. Merci »...

… Vous avez vu le film « Prédictions » ?! Moi oui, et depuis j'ai toujours peur qu'un train sorte de la voie et aille écraser tout le monde... C'était pas mon jour.

Je commençais à stresser un peu, qu'entendait-il par « le trafic sera perturbé » ?!

Malheureusement pour moi, la réponse vint très rapidement. Je sentis le train ralentir d'un coup, et j'aurais atterri par terre si je ne m'étais pas agrippée. Puis, le train redémarra rapidement, en même temps que la lumière s'éteignit, me plongeant, moi et les autres passagers, dans le noir complet. La lumière n'étais pas revenue que le train freina à nouveau, mais plus soudainement, cette fois, et avant que j'ai pus comprendre quelque chose, je glissai de mon siège, ma tête allant taper contre la banquette d'en face, et je me retrouvais au sol. Mon crane me lançait, j'avais l'impression que quelqu'un s'était amusé à faire du golf avec, un peu comme Bullroarer Took, l'ancêtre de Bilbo, avait fait avec le roi des Goblins, Golfimbul... Enfin, bon, j'avais super mal à la tête, et je sentais un liquide chaud couler le long de mon front. Génial, j'aurais une super cicatrice à la Harry Potter !

Non, sérieux, je me demandait comment je sortirais de là, ou si quelqu'un me trouverais à temps. Mon cerveau commençais à s'embrouiller, je n'arrivais plus à réfléchir correctement, le sang continuait de couler le long de mon visage, mais je n'avais plus vraiment mal, je ne sentais pas mon corps, tout simplement... Puis, mes yeux se fermèrent, doucement, et tout ne fut plus que silence et obscurité.

Néanmoins, il y avait une chose dont j'étais sure

je n'étais pas morte, je le savait...

Je me réveillais en sentant de l'herbe me chatouiller les oreilles et le cou... Attendez, de l'herbe ?! Je ne comprenais plus rien, en et plus, ma tête avait recommencé à me faire mal. J'essayai de me lever, et lentement, membre après membre, muscle après muscle, je réussi à me tenir debout. Quelque chose me troubla alors que j'observais l'environnement qui m'entourait, déjà que je n'étais pas bien grande, mais il me semblait avoir rapetissé d'une bonne dizaine de centimètres... Enfin, j'étais dans une sorte de forêt, enfin non, j'étais dans une forêt, je ne sais pas pourquoi je dis « sorte », parce que c'était bel et bien une forêt. Mais pas une forêt que je connaissait en tout cas, l'endroit ne me disait rien... Après quelque seconde, je me rendis compte que j'avais toujours mon livre dans les mains, et mes écouteurs dans les oreilles, et je remarquais aussi mon sac à dos, par terre à quelques pas de moi. Mais par contre, il n'y avais aucune trace de ma valise, à mon plus grand désespoir, j'avais toutes mes affaires dedans !

Mon cerveau marchait comme au ralentis, et il me fallut plusieurs seconde – ou minutes – pour me rendre compte qu'il fallait bien que je bouge si je voulais découvrir ou j'avais atterri, et avoir une chance de sortir de ce bois. Je ramassait mon sac et après avoir rangé mon livre dedans, l'avoir balancé sur mon dos, et fourré mes écouteurs dans ma poche avec mon portable, je pris vers la gauche.

Pourquoi ? Simplement parce que je devais bien choisir une direction, et que je suis gauchère.

Donc, après avoir marché longtemps, je décidait de m'arrêter quelques minutes pour me reposer, la nuit allait bientôt tomber, et je ne savait pas ou aller... Enfin, jusqu'à ce que je les entende, ils étaient à plusieurs mètres devant moi, et semblaient être tout un groupe. Ils avaient attaché leurs poneys aux arbres à coté, et avaient allumé un feu... L'odeur de nourriture parvint jusqu'à mes narines et fit grogner mon ventre. À la distance à laquelle j'étais, je ne pouvais pas les voir précisément, mais ils devaient être une dizaine.

Je fus coupée dans mes observations par une lame froide contre la gorge. Mon sang se figea, alors que la personne derrière moi prenais la parole...


Voila ! J'espère que ça t'a plu.
Si c'est le cas, ce serai gentil de laisser une review, et même si t'aime pas, d'ailleurs, j'accepte les critiques (constructives, de préférence).

Désolée pour les fautes, si il y en a (je me suis relue, mais bon, on ne voit jamais tout.)