Disclaimer : Le monde de Teen Wolf appartient à Jeff Davis.

Note : Bonjouuuur ! Ceci est parti pour être une lonnngue note !

Il y a quelques mois, sur fb est né l'idée d'un BigBangFest. C'est-à-dire l'écriture d'une histoire de 10 000 mots minimum, en partenariat avec un artiste qui dessine une ou plusieurs scène de l'histoire.

C'est avec Scriboulette que je fais ce fait d'arme (je la connaissais comme auteur, je la découvre comme dessinatrice. Je vous conseille d'aller lire ses histoires, ceux sont des perles !) Merci pour ton dessin ! :)

Faire plus de 10 000 mots, c'était un défi et je n'aurais pas réussi sans l'aide de la meute, avec qui on s'est entraidées, soutenues et motivées. Un grand merci à Neliia pour être une super alpha, Pluriellepour sa bétatisation, Celikwi pour sa relecture et MlleStilinski pour avoir toujours était partante pour WW (ce qui m'a beaucoup aidé). C'est grâce à vous que je me suis donnée à fond dans l'aventure et si cela se reproduit, je serais ravie de le faire à nouveau avec vous !

Cette histoire fait 21 855 mots au dernier recensement, 45 pages (bonus inclus) et est séparée en 14 chapitres de longueurs plus ou moins importantes.

Je propose de poster tous les lundis. On se donne donc rendez-vous pour les 14 prochaines semaines. En espérant que vous preniez autant de plaisir à la lire que j'en ai eu à l'écrire.

Et maintenant, ENJOY !

.II.

Règle 1 : un guerrier ne garde jamais auprès de lui quelque chose qu'il ne peut pas quitter en moins de 30 secondes. (*)

Stiles était loyal. Stiles tenait sa famille pour la chose la plus importante de sa vie.

Et c'est pour cela qu'il était capable de faire quelque chose d'aussi dur et douloureux que ça. S'en aller, un jour, sans avoir le temps de prononcer un mot, un « au revoir », un « je t'aime ». Parce que les ennemis étaient après lui, et que la première chose qu'ils feraient, ce serait de s'en prendre à son père, ou à Scott.

Il attrapa le sac au-dessus de son armoire. Il y fourra jean, tee-shirt et pulls, sans plus y regarder. Il attrapa son PC, le chargeur. Fouilla son bureau à la recherche de documents importants ou compromettants. La première catégorie fut jetée dans son sac sans plus de cérémonie, la 2e finit en boule dans sa poubelle. Il y ajouta les photos de la Meute, celles des sorties dans leurs lieux emblématiques. Il eut un instant de doute, et finalement, en empocha deux : une où ils étaient au complet – chose rare – et une photo de ses parents. Il attrapa les autres images et les balança toutes dans la corbeille. Il se retourna sur lui-même, scrutant sa chambre. Il attrapa les cadres accrochés aux murs et détacha les informations sensibles sur leurs différentes enquêtes surnaturelles. Tout partit à la poubelle. Il retrouva dans un tiroir des photocopies du Bestiaire, il les mit dans son sac. Il ouvrit un livre de sa bibliothèque et empocha les 570$ cachés dedans. Il alla dans la salle de bain, attrapa sa brosse à dent et la tondeuse électrique. Il hésita un instant et empocha le fond de teint que Malia avait oublié un jour. Peut-être arriverait-il à masquer le bleu qui commençait à s'étendre sur sa joue. Il alla dans la chambre de son père et souleva le matelas. Il attrapa le Beretta et les deux chargeurs qui étaient avec. Il descendit à la cuisine, ouvrit à la va-vite les tiroirs pour trouver le couteau-suisse et une boîte d'allumettes. Il remonta dans sa chambre, fourra pistolet et couteau dans ses vêtements mais à portée de main. Il craqua une allumette et la balança dans la corbeille, ne prenant que la peine de vérifier que les papiers s'enflammaient sans que ça ne mette en péril la maison. Il mit son sac sur l'épaule et sortit.

Sur le pas de la porte, il marqua une pause. Il attrapa le téléphone dans sa poche, envoya un message à son père « J'ai dû partir, ne t'inquiète pas. Je t'aime. ». Et un à Scott « Ils arrivent. Je les emmène avec moi. Veille sur mon père s'il te plait. Je te confie BH. Je t'aime. »

Les deux messages remis, il enleva la batterie et balança le téléphone dans la corbeille enflammée. Il descendit les marches quatre à quatre, et claqua la porte sans prendre la peine de la refermer. Il passa à côté de la Jeep, jeta son sac sur les sièges arrières et prit place derrière le volant.

Il jeta un dernier coup d'œil à la maison de son enfance, avant de mettre le contact et de s'en aller.

Définitivement.

(* référence à Kaamelott, crédit Alexandre Astier)

.II.

Voilà pour cette mise en bouche. On se dit à la semaine prochaine (si l'histoire intéresse des gens. Sinon, je m'arrêterais là ^^)

Teen Wolfement vôtre,

Math'