Hello ! J'ai eue une idée ! encore !
Bon, techniquement, c'est pas révolutionnaire. Mais ça m'a inspirée, et j'espère que ce sera votre cas à vous aussi !
Le principe est simple : listez vos 10 personnages préférés d'NCIS.
Une fois chose faite, et SEULEMENT APRES, lisez ce qui suit !
Ensuite, répondez à ce qui suit via de petits OS ! (de la longueur que vous voulez, soit dit en passant) Vous aurez droit à ma démo juste après (je n'ai pas triché, promis, les mains innocentes de mes grands-parents ont piochés les numéros à ma place). Ce tirage est donc totalement hasardeux … et promet de sacrés résultats !
Soyez sérieux en listant vos personnages : ne trichez pas en rectifiant votre liste ! c'est bien plus drôle :)
A) 1 et 9 sont en train de courir, en pleine nuit, sur une route de campagne. Expliquez.
B) 6 et 2 s'embrassent. Pourquoi ?
C) 4 et 3 se retrouvent coincés dans un ascenseur. Décrivez.
D) 8 et 7 engagent un duel à mort. Qui gagne ?
E) 10 ans ont passés depuis la fin de la saison 12. 10 et 5 se retrouvent dans un endroit pour discuter. Que racontent-ils ?
AUTEUR : SASHA RICHESTER
A) 1 et 9 sont en train de courir sur une route de campagne. Expliquez.
- Dépêche-toi ! Cria la voix de l'israélienne.
- Je fais ce que je peux !
- DEPECHE-TOI, bon sang !
- Mais je te jure que je fais ce que je peux ! Ahana Jimmy Palmer.
Le fait est qu'il donnait toute la puissance de ses mollets. Jamais il n'avait couru aussi vite. Si la situation n'avait pas été aussi grave, il se serait sûrement pris pour Forrest Gump et un sourire énorme aurait pris possession de son visage tandis qu'il aurait écarté les bras de chaque côté de son corps, tout en - … Non, clairement, non.
Le sang tambourinait tellement fort dans sa boîte crânienne, son souffle était à ce point erratique, qu'il ne pouvait même pas laisser ses pensées vagabonder.
Il se contenta donc de bondir par-dessus une touffe d'herbe et reprendre ses foulées accélérées.
Ziva le devançait d'un bon mètre. Pourtant, il n'était pas sûr qu'elle arrive à destination …
Il n'entendait même plus les autres le talonner. Ils avaient dû abandonner l'affaire, probablement.
Lui seul, Jimmy Palmer, continuait de courir malgré tout.
Ainsi que la lionne du Mossad sous stéroïdes, oui. Il avait la preuve qu'elle était très difficilement rattrapable. Ses capacités à la course n'étaient donc pas seulement un mythe urbain.
Mais lui aussi, Jimmy Palmer, était un homme fort et résistant ! Il continuait de courir, sans même ralentir !
Bon, en même temps … cette situation lui était partiellement due.
Partiellement.
Après tout, il ne pouvait pas savoir que la chaussée était si glissante.
Et puis, le Dr Mallard l'avait distrait avec l'une de ses énièmes histoires, alors ce n'était pas vraiment sa faute s'il avait oublié de mettre le frein du camion.
Enfin, l'agent Gibbs lui avait presque aboyé dessus pour qu'il se dépêche d'amener le brancard, comme la pluie commençait à tomber et risquait d'abîmer le corps du macchabée.
D'ailleurs, cette pluie … il ne pouvait quand même pas deviner qu'elle allait faire glisser les roues du camion !
Ni qu'il allait se mettre à dévaler la route !
Depuis lors, il courrait.
Après ce foutu camion. Qu'il doutait de rattraper avant le cours d'eau filant au bas de la pente.
Oups … Gagné.
Finalement, Jimmy Palmer allait peut-être continuer de courir encore quelques kilomètres, aujourd'hui.
ooo
B) 6 et 2 s'embrassent. Pourquoi ?
- C'est du Marais Poitou millésimé 1884, Monsieur.
- Ca … veut dire qu'il est bon ?
Le serveur haussa l'un de ses sourcils parfaitement épilé de manière à lui faire prendre la forme, plutôt équivoque, d'un accent circonflexe.
Il accompagna cela d'un léger reniflement accompagné d'un rehaussement de la cavité nasale droite, et se redressa légèrement, relevant la fameuse bouteille de vin qu'il tenait précieusement.
A cette vision ce produisit un phénomène particulier sous la table devant laquelle se trouvait le serveur : un talon noir pailleté vint heurter – non sans une certaine violence – une cheville masculine recouverte d'un pantalon de soie noir d'un haut couturier chinois au nom imprononçable.
La jambe à qui appartenait la cheville sursauta, le torse auquel était attachée la jambe eut un léger mouvement, et enfin, la tête surplombant le tout se déporta légèrement sur la gauche. Alors, Jean-Pascal LeRécif – deuxième du nom – lança une œillade effarouchée à sa voisine de table, la propriétaire des talons pailletés – aussi dénommée Jeanne LeRécif.
- Mais évidemment, chéri ! Dit alors Jeanne LeRécif en assassinant son époux du regard.
Chéri eut un sourire contrit et se retourna vers le serveur pour lui tendre son verre :
- Alors, ça ira … mon brave.
Le serveur eut une expression offusquée. Finalement, il posa le Marais Poitou millésimé 1884 sur la nappe brodée d'or et se retira, ses mocassins frôlant le sol avec délicatesse.
- Tu pourrais être un peu plus convaincant, McMarié.
Jean-Pascal LeRécif/Tim McGee cilla, avala une gorgée du Marais Poitou millésimé 1884, s'étouffa avec, en recracha une goutte sur sa serviette, puis cacha précautionneusement l'objet du crime sous son assiette en espérant que le tintamarre causé par son raclement de gorge n'ait pas trop importuné le couple de riches retraités installés 5 tables plus loin.
Enfin, il se retourna vers sa femme pour la regarder avec amour.
- Fous-moi la paix, DiNozzo. Lui murmura-t-il d'un ton doucereux.
Jeanne LeRécif eut un sourire compatissant, et tapota la main de son époux en essayant de ne pas perdre les 3 kilos 455 d'or disposés sur chacune de ses extrémités palmaires.
- Ils sont entrés ! Ils sont entrés ! Faites quelque chose digne d'un couple, bon sang ! Fit à nouveau la voix dans l'oreillette des LeRécif.
- Facile à dire, couina amoureusement Jeanne LeRécif sans quitter des yeux son époux.
Elle s'efforça d'arranger sa perruque et tira sur sa jupe.
- Ils vous regardent ! McGee ! Bishop, bon sang, réagis !
Jeanne LeRécif/Ellie Bishop déglutit. Elle était agent du NCIS. Il lui fallait prendre des décisions. Même quand celles-ci pouvaient mener à quelque chose de dangereux … ou de meurtrier … elle était agent ! C'était donc de son devoir de se sacrifier pour la cause …
Aussi empoigna-t-elle son époux pour l'embrasser avec passion et Marais Poitou millésimé 1884.
ooo
C) 4 et 3 se retrouvent coincés dans un ascenseur. Décrivez.
- …
- …
- …
- …
*soupir*
- …
*léger grincement de câble*
*reprise d'une respiration*
- …
- …
*faible mouvement émanant d'un poignet porté à hauteur de visage pour y lire l'heure*
- …
- …
*très léger soupir presque inaudible*
- …
- …
*oreille grattée avec frénésie pendant 3 secondes 12*
- …
*tentative d'ouverture de bouche*
*regard inquiet*
*seconde tentative*
*mouvement bref et effrayant de deux yeux couleur glaciers se tournant dans la direction d'un certain agent très spécial*
- Ca fait trois heures qu'on est là. J'attends mon maximum. Tu sais que si tu ne me laisses pas parler tu vas finir par me tuer, patron ?
*microscopique sourire*
- …
- …
- Tu le sais, ça, hein ?
- Tais-toi, DiNozzo.
- Encore une heure et je jure que je me mets à hurler.
- Chhhht.
ooo
D) 8 et 7 engagent un duel à mort. Qui gagne ?
- Où est Ducky ?
Jimmy haussa les épaules.
- Il s'est fâché avec Abby, hier soir. A propos du Big Bang, un truc du style.
- … et merde.
*FLASH INFO* Nous informons nos aimables téléspectateurs que la Terre va exploser d'ici une douzaine de secondes. Bonne journée.
ooo
E) 10 ans ont passés depuis la fin de la saison 12. 10 et 5 se retrouvent dans un endroit pour discuter. Que racontent-ils ?
Kate Todd fronça les sourcils.
Elle devait rêver … Non ?
Après tout, elle n'était pas souvent venue dans ce quartier, donc c'était possible …
Même si … Si ?
Elle devait en avoir le cœur net.
- Excusez-moi ?
A ces mots, son interlocuteur se retourna.
- Agent Todd. Dit-il, et ses sourcils s'arquèrent légèrement.
Elle plissa les lèvres.
- Oh, heu … Plus depuis un certain temps.
- Hm. Oui. Excusez-moi.
Kate balaya la phrase d'un geste de main, et tordit un coin de sa lèvre.
- Mais, vous … tenta-t-elle.
- Etes mort ? Oui.
Elle resta interdite quelques instants, fixant l'homme à qui elle faisait face. Elle l'avait observé plusieurs fois. Depuis son poste de choix.
Néanmoins, … elle ne s'attendait pas à le voir ici. Pas si tôt.
Même si les années passaient, effectivement, incroyablement vite.
- Ca fait longtemps que vous n'aviez plus de nouvelles ? Demanda-t-il, intrigué.
- Je viens voir, de temps en temps. Ça faisait peut-être un mois que je … mais … que s'est-il passé ?
Elle plissa les yeux, ne pouvant s'empêcher d'être attristée. Elle l'était toujours, quand quelqu'un qu'elle connaissait venait la rejoindre.
- Une affaire. De la rancœur. Une vengeance. Moi, ou mes enfants.
Les épaules de Kate s'affaissèrent.
- On ne devrait jamais avoir à faire un tel choix. Souffla-t-elle.
Il sourit.
- La plus belle preuve d'amour que je n'aurai jamais pu leur offrir. Ironisa-t-il.
Quelques secondes de silence filèrent, où elle le regarda, intriguée.
- Il est mort. Finit-il par dire. Mes enfants sont saufs. Et mon statut … définitif.
Il tourna les yeux, et quelque chose brilla.
La jeune femme s'approcha.
Elle comprenait. Elle avait mis du temps avant de voir les choses comme lui … Mais elle pouvait comprendre ce genre de réactions.
L'homme s'assit sur ce qui paraissait être un banc. Peu importe ce que c'était en réalité. Rien n'avait plus la même saveur, ici. Les muscles de ses épaules s'affaissèrent.
- Je voudrais juste savoir …
Sa voix s'étrangla et il dut se reprendre.
Kate, compréhensive, s'assit à son côté. Elle posa sa main sur son bras, et patienta.
Ancien Directeur du NCIS ou pas, homme important ou non, c'était un père qu'elle avait face à elle aujourd'hui. Un père mort qui devait se résoudre à ce fait. Comme si lui aussi subissait sa mort …
Alors, oui, elle savait ce qu'il allait demander. Et se prépara à lui répondre.
- Toutes ces histoires de … d'anges gardiens ? Tenta l'homme.
Elle sourit faiblement.
- Pas vraiment. Répondit-elle. C'est … plus compliqué que ça.
Il jeta un œil vers l'horizon. Il ne pensait pas avoir ce point de vue si tôt.
Mais l'heure avait sonné … et la mort n'attend pas.
- Mais les présences, même irréelles … ont quelque chose de réconfortant. Dit alors Kate.
Cette phrase lui réchauffa le cœur. Un peu. Il se tourna vers elle.
Elle était debout et lui tendait la main, lui indiquant, d'un signe de tête, un endroit où ils pourraient se rendre.
- Vous verrez par vous-même. Déclara-t-elle.
- Leon.
Kate afficha un visage étonné.
- Nous risquons de nous voir plus souvent, désormais. Explicita l'homme. Vous pouvez m'appeler Leon.
Elle hocha la tête et sourit.
- Leon … Je suis désolée de vous rencontrer si tôt.
Il répondit faiblement à son sourire, et se leva à son tour.
Si elle ne s'était pas laissé abattre … Il n'allait certainement pas le faire non plus.
Ça vous a plu ?! Bien sûr, ce ne sont que mes idées, les solutions pour répondre à ces sujets sont encore bien plus vastes !
C'est à votre tour, maintenant ! participez, envoyez-moi vos OS ici ou par MP, peu importe : j'en publierai quelques-uns (les meilleurs, histoire de placer la barre – un peu – haut !) dans le prochain postage :)
Ensuite, si tout ça vous intéresse, je demanderai 5 propositions de sujets à quelqu'un (suspens) et réitérerai un tirage au sort. :)
A vos claviers !
