C'était la première fois que je tuai quelqu'un. C'était un accident. Je crois. Je l'ai souhaité qu'une fraction de seconde seulement mais je ne voulais pas le tuer, je ne voulais pas qu'il meurt. Qu'importe ce qu'il était, qui il était, ce qu'il avait fait.
C'est arrivé si vite. Je ne me souviens plus de ce qui c'est passé.

- Qu'est ce que tu as fais?
Aucun mots ne sortaient de ma bouche, aucun son.
J'étais debout, face à cette homme étendu par terre immobile.
- Comment tu as fais ça?
- J'en sais rien.
- C'est dingue.
- Ce mot est un euphémisme de la situation.
- Qu'est ce..?

L'homme étendu au sol, je ne serais comment décrire la scène mais je vais essayer, il n'était plus comme avant. Ce que je veux dire par là c'est qu'il avait dans un premier lieu doubler de volume, passant d'un corps avec de la chair et des os pesant dans les alentours des 80 - 85 kilos à..euh...une masse sphérique graisseuse.
Son postiche laissait découvrir une tête sans un cheveu.
Quant à son visage, et bien, était plus hideux que le Bossu de Notre de Dame, son nez aussi était rond et gros, il avait plus d'un double menton, c'est pour dire de la masse graisseuse dont il possédé.
Il avait le visage rempli de tâche de rousseur, de grain de beauté ainsi de cratère dû à l'acné. Il avait un visage rond et joufflu on aurait dit un nouveau né mais doté d'une pilosité d'un singe, ses sourcils étaient épais, il avait de grand yeux encore ouvert, pétri par la peur comme s'il avait vu un monstre, sa bouche était de taille normal aux lèvres pulpeuses, grande ouverte. Il arboré aussi une pose mortelle, il avait les bras et les mains en avant mimant le geste de stop.

Passons à ce qui est encore plus bizarre due fait qu'il change de taille aussi vite qu'un battement de paupières, c'est...comment dire...sa couleur de peau, il n'était ni caucasien, ni africain, ni asiatique ou amérindiens ou encore moins latino.

- C'est un alien?
- Je ne sais pas.
- Est ce qu'il y a quelque chose que tu sais?
- Il est mort
- Mais encore?
- Il n'est pas humain.
- C'est un alien!
- J'ai oublié mes connaissances sur l'étrange à l'étage. Ne le touche pas!
- Doucement, j'ai failli en faire une attaque. Je veux juste le voir de plus près. Sa peau est légèrement translucide. Mmh...il sent le poisson.
- Translucide?
- Oui, on voit au travers de sa peau.
Approche toi.

Effectivement il est plus translucide de près. On pouvait y voir ses veines, ses dents, ses yeux sous leurs paupières (oui je vous ai dit qu'elles étaient ouverte, plus maintenant mon ami ici présent les a fermés, laissé ouvert devenait cloque à faire peur). Et il sentait effectivement le poisson.
Je m'approchais plus de son corps et je crois qu'il ne sentait pas le poisson parce qu'il travaillait probablement dans une poissonnerie mais parce que c'était un poisson. Oui oui je sais, je délire, état de choc peut être.

- C'est un poisson!
- C'est ce que je pensais. Comment l'as - tu remarqué?
- Les écailles. Ils ont une couleur émeraude reflet bleu. Et les branchies qu'il a au cou. Comment l'as tu remarqué toi?
- Seulement par ses écailles. Ce gars c'est un homme-poisson. Un véritable, de chair et de sang. On a un homme poisson mort dans le salon. Je rêve. Aie! Pourquoi t'as fais ça?
- Bah c'est pour te prouver que tu ne rêve pas et que l'homme poisson mort dans ton salon est vrai.

C'est complètement dingue, mon voisin que je connaissais depuis peu ayant aménagé dans le voisinage il y a deux ans maintenant, à l'attitude bizarre est...était un homme poisson.
Comment est ce possible? J'ai fais un micro coma ou je suis passé dans un monde parallèle ou des aliens on envahit notre planète. Parce que les hommes poisson ça n'existe pas, non?

- Je sais à quoi tu penses. Tu te dis que les hommes poissons ne peuvent exister, j'aurais été TOUT À FAITS d'accord avec toi si tu ne l'avais pas transformé en poisson grillé.
- Je te demande pardon?
- En plus de l'odeur de poisson, ne sent tu pas autre chose?
- Sniff. Oh mon dieu! J'ai oublié quelque chose au feu.
Je me rué en direction de la cuisine et pila net sur place
- Une minute! Je n'ai rien cuisiné! D'où vient cette odeur de brûlé?
- D'ici.
Sur ces mots Jax fit un cercle avec son doigt montrant le haut de l'homme poisson où se situé des tâches noires.
- Qu'est ce que c'est?
- Des tâches de brûlure.
- Oui je vois ça mais comment c'est arrivé? Il n'avait rien à son arrivé.
- Tu ne te souviens pas?
- Me souvenir de quoi?
- C'est toi qui lui a fait ça?
- Et comment? J'ai pas d'objet de torture électrique ni même sexuel.
- C'était avec tes doigts.
- Sois pas ridicule Jax. Comment aurai je pu tuer électriquement ce pauvre homme avec mes doigts?
- J'en ai absolument aucune idée. En revanche ce que je sais c'est que j'ai bien vu de l'électricité sortir de tes doigts et frappé cette homme en plein dans la poitrine.
- Tu te sens bien?
- Un homme poisson est mort dans ton salon parce que tu l'as grillé.
- Dis pas n'importe quoi. Aucune électricité statique n'aurait été puissante pour le tuer. Il doit y avoir une solution RATIONNELLE à ça.
- Comment tu rationalise l'homme poisson?
- C'était un cobaye.
- Un cobaye?
- Oui tu sais, c'est gens qui se donnent à la science pour de l'argent afin d'aider les scientifique dans leurs recherches.
- Et leurs recherches seraient de créé des hommes poissons?
- Mais non, ça doit être un effet secondaire des médicaments qu'il avait prit.
- Tu consomme quoi?
- Je te demande pardon?
Jax s'approcha de moi et examina ma tête.
- Tu as reçu un coup à la tête alors pour sortir de tel ânerie.
- C'est toi l'âne. Je suis incapable de foudroyer quiconque avec mes doigts et les hommes poissons n'existe pas.
- Tu ne porte pas tes lentilles! Parce que ce tu as sous les yeux est bien réel. Et sérieusement un salaire de cobaye lui permettrait de s'acheter ce genre de vêtements et de vivre dans une maison de ce quartier?
- Il a peut être reçu un héritage.

Jax savait que débatte avec moi serait une perte de temps. Donc il me dit d'attendre et sortie de la maison.
En l'attendant moi je tourné en rond dans le salon me posant mille et une question, qu'est ce que j'allais bien faire du corps? Comment allais - je expliquer à la police ce qui venait de ce passé? Qu'allais-je pouvoir expliquer à ma famille à son retour.
La porte de l'entrée claqua me faisant sursauté.
Jax était revenu suivi de près par un homme, ne l'ayant pas vu sur le moment il se mit à me dire que mon cher voisin mort était bel et bien un homme poisson, que dans son appartement en est une preuve et que moi et mon rationnel devons le suivre. Tout en dialoguant excité, il m'attrape le poignet à la limite de me le tordre en faisant un demi tour face à la sortie et me tire le bras comme s'il était une simple corde accroché à une masse qu'est mon corps. Je suis mal traité. Il s'arrête net quand il vu l'homme qui le suivait derrière lui cette fois ci en face de lui.
- Il est mort? Demanda l'homme sans vraiment être étonné par la scène.
- Qui êtes - vous? Qui vous a autorisé à rentrer?
Cette homme me disait quelque chose. Je l'avais déjà rencontré par le passé, plus d'une fois.
- Comment ça c'est passé? Demande l'intrus
- Je l'ai tué. Mais c'était un accident, répondis je.
Jax et l'intrus me regardaient. Jax avait lâché mon poignet qui me hurler de douleur virant au rouge et me regardait avec les yeux ronds, la mâchoire entre ouverte. Quant à l'intrus, je juré pouvoir voir son cerveau chauffer en plein réflexion.
- Qu'est ce qui te prends? Pourquoi dire à un inconnu que tu as tué le voisin?
N'obtenez aucune réponse de ma part et m'ayant examiné, Jax constata son agression sur ma personne et couru dans la cuisine à la recherche de glace et d'un anti - inflammatoire.
- Je vous connais. Vous mette familier.
- C'est exactement, nous nous connaissons mais ce n'est pas le moment. Allez chercher de quoi nettoyer tout ça, je m'occupe du corps.
- Attendez on doit contacter la police?
- Ce n'est pas de leur ressors, ils n'ont jamais eu à faire à ce genre d'événement auparavant et ce n'est pas aujourd'hui que cela va arriver.
- Mais un homme est mort.
- "Un homme poisson, darling," précisa Jax de retour dans le salon les mains aussi charger qu'un bœuf. "Si cette homme veut s'en charger alors ce n'est plus notre problème."
- Mais tu entends ce que tu dis? Qu'importe ce qu'il est, homme, homme poisson, alien, c'est un être vivant...
- C'était, me corrigea le mystérieux inconnu
- C'était un être vivant et c'est irrespectueux qu'un homme sortie de nul part s'occupe de lui, repris je.
- Vous ne vous souvenez peut être plus de moi mais l'homme allongé ici présent et moi nous nous connaissions, très bien. Si vous avez peur que je profane son corps, il n'en sera rien vous avez ma parole. Je prendrai bien soin de lui. Mais il est hors de question que la police s'en mêle et qu'il finisse dans un laboratoire, disséqué comme un vulgaire animal.
Jax et moi échangions un regard et je fini par détourner le regard écœuré de la scène et de mon comportement.