Titre : Le Roi Solitaire
Auteur : Bestla
Rating : M
Pairing : Carlisle/Bella en principal. Les autres couples restent les mêmes.
Résumé : Il aura fallut trois à Bella pour se reconstruire une existence normale après le départ d'Edward et trouver un relatif bonheur à New York. Le monde surnaturel semble loin derrière elle, pourtant une mystérieuse lettre d'Alice va la replonger dans cet univers qu'elle n'a jamais vraiment quitté. A présent c'est aux Cullen d'avoir recourt à son aide.
Disclaimer : Twilight et tous ses personnages ne m'appartiennent pas mais reviennent de droit à S. Meyer. Je ne fais que donner libre cours à mon imagination.
"Nous avons été chassés du Paradis, mais le Paradis n'a pas été détruit pour cela. Cette expulsion en quelque sorte est une chance, car si nous n'en avions pas été chassés, le Paradis aurait dû être détruit." Franz Kafka
Chapitre Un – Le Syndrome du Survivant
Chanson proposée: How I Go - Yellowcard
Bella POV
Une soirée idéale pour Bella Swan ne pourrait en rien ressembler à l'idée que la plupart des gens se font d'un moment réussit. En tout cas pas dans le sens le plus commun. Bon amis, bonne musique, bonnes boissons. Non, tout cela n'avait aucun attrait pour elle.
A cet instant précis, dans la petite librairie de Lexington Avenue à New York, par cette nuit orageuse, Bella se trouvait exactement là où elle désirait être.
Lorsqu'elle essayait de se remémorer sa vie avant son arrivée ici, elle ne percevait qu'une myriade de sensations, de sons et d'odeurs. Tout se mélangeait en une impression gênante de désordre.
Seul le jour même du départ d'Edward lui revenait avec une clarté terrifiante.
Seulement maintenant, elle n'avait plus peur.
Les jours qui avaient suivit le départ des Cullen ne ressemblaient à rien de ce qu'elle avait connu auparavant. Elle n'était pas sûre que supporter une telle douleur soit humain. A plusieurs reprises elle avait souhaité mourir, ou disparaître. Quand elle prenait le temps d'y réfléchir, Bella ne comprenait pas exactement comme elle avait fait pour se sortir de la torpeur et du chagrin dans lequel elle s'était fait un petit cocon bien confortable. La réalité la blessait, la torturait mais son subconscient la protégeait et lui offrait un havre de paix ou aucune émotion ne filtrait. Elle aurait pu rester dans cet état, ne jamais s'en échapper sinon pour mourir.
L'amour inconditionnel qu'elle avait ressentit pour Edward l'avait paralysée dans un état second, dans lequel elle espérait de toutes ses forces qu'il revienne jusqu'à elle mais d'un autre côté, elle se rendait bien compte que cet espoir était futile. Plus que la brûlure de l'abandon d'un amour immuable, il s'agissait la perte de tout un univers, de toute une vie. Elle avait l'impression de se réveiller après un accident de la route et d'apprendre qu'elle était la seule survivante, que tout ceux qu'elle aimait avaient péris.
Le syndrome du survivant l'écrasa alors, elle et sa réalité. Sa nouvelle vision du monde éveillée par la présence des vampires lui fut arrachée.
Elle avait échappé à l'hôpital psychiatrique de justesse. La menace d'un internement avait été le dernier argument de Charlie, tentative désespérée pour la faire réagir.
Et cela avait marché. Du moins en apparence.
Elle avait fait ce qui lui semblait évident. Elle avait joué la comédie. Pour Charlie. Pour ses anciens amis. Personne ne l'avait plus menacée de médicaments, d'hôpitaux. Plus personne ne lui posait de questions non plus. Il était bien plus facile de se cacher derrière l'image rassurante qu'elle donnait d'elle-même et de ne pas questionner ce brusque revirement. Charlie, trop heureux de la voir évoluer à nouveau normalement, l'avait laissée pousser jusqu'au diplôme de fin d'année. Elle savait que son père allait insister jusqu'à l'université et elle était prête à céder. Rien ne l'empêcherait de continuer sa vie de morte vivante.
Seulement, elle n'avait pas prévu qu'un seul évènement pourrait remettre en question son état de torpeur et qu'une douleur plus intense que celle de perdre Edward allait la pousser dans ses retranchements.
La mort de Charlie fut un choc pour tout le monde. Forks avait perdu un membre éminent de sa communauté, Bella le père qu'elle avait à peine connu. Ce jour là, elle comprit réellement ce que voulait dire perdre quelqu'un que l'on aime. Ce jour là, elle pleura plus que jamais et ce fut un soulagement. Elle se laissa aller à son chagrin et le partagea avec sa mère, venue de Phoenix pour récupérer sa fille.
La mère et la fille firent le deuil de Charlie et en même temps, Bella laissa derrière elle sa vie à Forks. Cette toute nouvelle révélation dans la tête, elle sépara son existence en deux piles bien nettes. D'un côté, une partie d'elle appartenait aux vampires, à Edward, enfouit bien profondément dans son cœur. L'autre appartenait à une vie d'une toute nouvelle envergure. En faisant le deuil de Charlie, elle fit le deuil de Forks. Et d'Edward Cullen. Cette libération lui donna une soif insatiable de découvrir le monde qui l'entourait et bientôt elle ne tint plus en place. Ses rêves les plus ambitieux lui semblait soudain à sa portée et elle n'attendit pas une seule seconde pour commencer à vivre.
Ainsi, trois ans plus tard, Bella profitait de sa nouvelle vie à New York. Une ville immense et anonyme lui laissant tout le loisir d'expérimenter et de profiter. Sa vie ne pouvait pas être plus remplie d'expériences. Son temps était partagé entre ses études de sciences à l'université et son travail à la libraire de livres anciens. Elle consacrait maintenant des heures entières à engranger le plus de connaissances possibles. Elle sortait peu et généralement seule, préférant rester dans l'ombre et la solitude, ne réservant sa vie privée qu'à elle-même.
D'un geste énergique, Bella poussa le carton légèrement humide sur la table, toussant à cause de la poussière. Dehors, le ciel était d'un noir d'encre et l'orage grondait, déversant des trombes d'eau sur les quelques passants qui se hâtaient de rentrer chez eux. Se saisissant du cutter, elle transperça le scotch et regarda avidement à l'intérieur. Comme promis par Mr Robert, le colis était remplit d'une dizaine de petits livres de cuir brun. Elle promena ses doigts sur la couverture et se saisit d'un des manuels, ouvrant une page au hasard. Le papier jaune craqua sous la pression et la jeune femme fut assaillit par une légère odeur de moisissure et de poussière propre aux ouvrages laissés à l'abandon trop longtemps. D'après le bon de commande, ces petits ouvrages étaient des recueils de prières du XIXème siècle, en italien dans le texte.
Bella sourit avec affection. Ils viendraient enrichir la collection d'œuvres religieuses de Mr Robert. Le vieil homme dépensait ses maigres ressources pour trouver les tomes les plus rares, les plus précieux. La jeune femme aimait travailler à ses côtés, au milieu de ces morceaux d'histoire. Parfois il la laissait emmener un livre chez elle pour le feuilleter, l'admirer.
La cloche de la porte d'entrée de la boutique tinta légèrement et Bella sourit en voyant l'expression perplexe de Mr Robert qui refermait la porte derrière lui.
« Rien d'autres de plus intéressant à faire pour occuper vos soirées Miss Swan ? »
Le sourire de la jeune femme s'élargit.
« Vous savez bien que ma définition d'une soirée parfaite se résume aux livres, Mr Robert » Rétorqua t'elle.
Le vieil homme rit légèrement et continua de la fixer de ses yeux bleus en ôtant son manteau gris et sa casquette de laine.
« Et bien, je dois admettre que je n'ai jamais vu une employée si enthousiaste dans son travail, et je ne vous paye même pas le quart de se que vous travaillez »
« Si vous tenez à parler d'augmentation … »
Il partit d'un grand éclat de rire qui le fit légèrement toussoter. « Grand Dieu non ! Et même si je le voulais je ne le pourrais pas ! Je voulais juste souligner que la jeunesse ne s'intéresse plus vraiment à tout ce qui peut être considéré comme vieux. »
Bella cacha son sourire avec sa paume. Le vieil homme lui-même pouvait être considéré comme un monument historique. Son gilet aux motifs obsolètes, son foulard noué autour du coup et son pantalon de velours lui donnait l'impression de sortir d'un roman de Dickens. Sa libraire n'avait quasiment aucun visiteur si ce n'était quelques collectionneurs avertis. Son commerce ne survivait que grâce à sa pension de retraite et à quelques dons de mécènes occasionnels.
La jeune femme termina en silence l'inventaire des petits manuels italiens, se promettant de leur trouver une place sur l'étagère dès le lendemain. Consultant sa montre, elle s'aperçut qu'il était bientôt 21h et son estomac gronda, initiant en léger ricanement de la part de Mr Robert.
« Rentrez chez vous Miss, je ne voudrais pas vous voir vous tuer à la tâche. »
Elle saisit son manteau et ses gants en laine et les enfila rapidement. Balançant son sac en travers de son épaule elle jeta un dernier regard à Mr Robert.
« Puisque vous me mettez dehors, je m'en vais. Bonne soirée Mr Robert. »
« Bonne soirée Miss Swan … Oh attendez une minutes je vous prie ! »
Le vieil homme s'approcha d'elle en fourrageant dans sa poche et en ressortit une enveloppe écornée.
Il lui tendit l'enveloppe qu'elle saisit les sourcils froncés. « Une jeune demoiselle m'a demandé de vous donner cela. »
Il sourit.
« Oui moi aussi j'ai eu cette réaction. Cette jeune personne était devant ma porte et m'a dit qu'elle savait que vous travaillez pour moi et qu'elle souhaitait que je vous remette sa lettre. Elle n'a pas souhaité vous la donner elle-même. »
Le froncement de sourcil s'accentua. « Elle vous a dit pourquoi ? »
« Non, seulement qu'elle trouvait cela préférable. Elle n'a même pas voulut me dire son nom et je me suis dit que ça ne pouvait pas faire de mal de prendre son message. Etrange petite personne … »
« A quoi elle ressemblait ? » Bella avait très peu de connaissances sur New York et les quelques rares amis de son entourage pouvaient la trouver sur le campus. De plus personne ne connaissait son employeur.
« Oh elle était très charmante ! Une très jolie jeune fille, toute petite avec des yeux étranges, d'un jaune orangé. »
Le souffle de Bella resta coincé dans sa gorge. Son cœur s'emballa et une douleur sourde lui transperça la poitrine. Elle pâlit, n'osant accepter ce qu'elle imaginait.
Petite. Yeux jaunes.
Ce pouvait-il que …
Mr Robert se racla la gorge, un regard inquiet plastronné sur le visage. Bella s'efforça de calmer ses nerfs et de reprendre un air impassible. Elle sourit mais cela ressemblait plus à une grimace.
« Merci d'avoir prit le message. Ça ne se reproduira pas. »
Il tourna les talons et retourna derrière son bureau. « Aucun problème Miss. Je peux bien vous rendre ce service. »
Bella murmura un au revoir et se hâta de rentrer chez elle sous la pluie.
La porte de son petit appartement fermée derrière elle, la jeune femme ne prit pas la peine d'enlever son manteau et déchira l'enveloppe d'un geste vif. Son cœur manqua un battement en découvrant l'écriture élégante et sans défaut.
Chère Bella,
S'il te plaît, lis la lettre jusqu'au bout, ne la jette pas je t'en prie ! Je sais que je n'ai aucun droit de te demander de m'écouter mais par pitié continue de lire. Il y a tellement de choses que je voudrais te dire et tellement d'autres que je dois cacher mais il y aura un temps pour les réponses.
Voilà bientôt quatre ans que l'on ne s'est pas parlée, nous nous sommes quittées dans de drôles de circonstances mais aujourd'hui n'est pas le temps des retrouvailles. Si je me permets de bouleverser ta vie c'est que j'ai besoin de ton aide. Je sais que je n'ai aucun droit de te demander quoi que ce soit mais tu es mon dernier espoir. Tellement de choses se sont passées depuis notre départ de Forks et tout a tellement changé qu'il me faudrait du temps pour t'expliquer tout en détail. Hélas, je n'en ai aucun.
Je vais te demander de me faire confiance même si cela t'es difficile et de faire quelque chose pour moi sans que tu ne puisses avoir de réponse immédiatement. S'il te plait, j'ai besoin que tu contacte Carlisle pour moi.
Je ne peux le faire moi-même, ne cherches pas à savoir pourquoi. Tu n'auras aucun mal à le retrouver. Je t'en pris, il faut que tu le retrouves, lui aura des réponses pour toi.
Je t'ai toujours aimée Bella, tu as toujours été la meilleure amie que j'attendais. J'espère qu'il te reste un peu de l'ancienne affection que tu me vouais pour te donner le courage de m'aider.
Nous nous verrons bientôt, ça je te le promets.
Toute mon affection,
Alice.
Les mains tremblantes, Bella ne pouvait détacher ses yeux de la lettre. Alice Cullen, la seule personne qu'elle avait un jour considérée comme sa meilleure amie lui avait écrit. D'un seul coup, une vague d'images et de scènes défilèrent devant ses yeux, ramenant des souvenirs qu'elle n'avait pas fait ressortir depuis très longtemps. Ses images brûlaient son cœur et serrait sa gorge. Durant ses trois dernières années, elle avait réussit à dompter ses émotions et le souvenir des Cullen ne la faisait plus souffrir mais se teintait juste d'une pointe de mélancolie. A cet instant précis, elle se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de réminiscences mais bien du présent.
Alice avait prit contact avec elle.
Elle relut la lettre une seconde puis une troisième fois. Se débarrassant de son manteau trempé, elle se déplaça lentement vers l'évier ou elle se versa un verre d'eau qu'elle avala d'un trait. La sensation glacée calma quelque peu ses nerfs mais son cœur continuait de battre la chamade de façon douloureuse.
Il fallait qu'elle se calme, qu'elle réfléchisse de manière rationnelle.
La missive était plus qu'étrange et frustrante. Pourquoi Alice avait-elle besoin de son aide ? Pourquoi devait-elle contacter Carlisle ? La famille Cullen n'était-elle pas sensée être soudée et ne jamais se séparer ? Certainement Alice, l'omnisciente de la famille était en mesure de retrouver Carlisle si par hasard ils s'étaient perdus de vue. Et pourquoi n'était-elle pas venue lui parler directement ou bien envoyer la lettre à son adresse au lieu de la donner à Mr Robert ?
Toutes ces questions se bousculaient et Bella ne savait pas si elle devait suivre les instructions d'Alice et retrouver Carlisle. Tout ceci lui faisait peur mais plus que la peur, l'agacement commençait à la gagner. Elle était agacée contre elle-même. Après toutes ces années à travailler sur son état mental, elle n'était pas aussi indifférente à la situation qu'elle l'aurait espéré. Sa poitrine se contractait douloureusement à la pensée de l'affection qu'elle leur vouait. Elle les aimait toujours aussi profondément. Le temps et les distances n'y avaient rien changé.
Elle était épuisée. Peut être qu'une bonne nuit de sommeil lui ferait du bien et que le lendemain, elle s'apercevrait que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve.
Elle se dirigea d'un pas traînant vers son lit et s'y allongea sans prendre le temps de se déshabiller. A peine eut-elle posé la tête sur l'oreiller qu'elle tomba dans un sommeil agité.
Bella se réveilla en sursaut, une sirène d'ambulance hurlant dehors. Elle avait beau avoir dormi d'un sommeil profond, elle se sentait encore plus épuisée que la veille. Tout à coup, tous les souvenirs des évènements d'hier soir lui revint en mémoire. Les Cullen faisaient à nouveau irruption dans sa vie et mettaient en pièce tout se qu'elle avait construit depuis trois ans, comme un coup de vent sur un château de carte.
S'étirant, la jeune femme se leva et se dirigea vers sa minuscule cuisine. Elle se prépara rapidement quelques toasts grillés et une tasse d'un thé bien fort. Elle s'efforça de manger tout son petit déjeuner, mais la boule dans sa gorge rendait les choses difficiles. Le goût fumé du thé calma légèrement son angoisse mais ne parvint pas à chasser la sensation glacée qui engourdissait ses muscles.
Après avoir lavé sa tasse, elle sauta sous la douche réglant l'eau chaude jusqu'au ce que ce soit à la limite du supportable et qu'un épais nuage de buée épaississe l'atmosphère de la pièce. Elle sortit au bout de longues minutes, se lava les dents, le visage et passa dans sa chambre pour enfiler un jean et un pull à manche longue. Il lui restait quelques heures avant que son premier cours de la journée ne commence et elle avait beaucoup de choses à penser.
Elle saisit son ordinateur portable et s'installa en tailleur sur son lit. Essayant de ne pas trop réfléchir à ce qu'elle faisait, elle lança une recherche sur internet en tapant « Dr Carlisle Cullen ». Après tout, un peu de curiosité ne l'engageait à rien. Cela ne voulait pas dire qu'elle acceptait la demande d'Alice. Le moteur de recherche donnait deux résultats.
Elle cliqua sur le premier lien. Il s'agissait de la page de présentation des médecins du Legacy Emanuel Hospital de Portland. Il n'y avait aucune photo mais le docteur Carlisle Cullen apparaissait en tant que médecin urgentiste. Le second lien arracha une exclamation de surprise à la jeune femme.
Il s'agissait d'un article d'un journal en ligne d'une petite ville de l'Oregon, Port Orford, annonçant la mort de la femme du médecin vedette de l'hôpital de cette petite communauté. Là encore pas de photo, mais il était écrit qu'Esmée Cullen avait perdu la vie, tuée dans un accident de voiture.
Qu'était-il arrivé pour que les Cullen simulent la mort d'Esmée ? Etait-ce une couverture ou bien cet accident était-il le moyen de couvrir la véritable mort de la figure maternelle des Cullen ?
Bella se sentit envahie d'une vague de tristesse. Que s'était-il donc passé ? Esmée avait-elle vraiment disparue ? Si c'était le cas, les autres membres de la famille – Carlisle en particulier – devait être effondrés. La jeune femme se souvint d'une réflexion qu'Edward avait fais durant leur innombrables balades dans les bois de Forks.
« Lorsqu'un vampire trouve son âme sœur, il ne peut vivre sans elle. Si par malheur l'un des deux vient à disparaitre, il laisse une éternité de chagrin et de solitude pour celui encore en vie.»
Si elle n'était pas encore décidée cinq minutes avant, cette nouvelle information ne lui laissa plus aucun doute. Elle devait essayer de retrouver Carlisle Cullen.
Elle avait besoin de réponses.
Même si cela voulait dire traverser les Etats-Unis …
A Suivre …
Voilà ! J'espère que vous avez aimé ! Dans le prochain chapitre Carlisle rentre en piste ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ! J'ai fait le choix délibéré de ne pas faire une Bella dépressive et suicidaire. Dans mon histoire elle a remonté la pente ! Bella et Carlisle seront les protagonistes de cette histoire mais ça ne veut pas dire que d'autres personnages n'entreront pas en scène !
A très bientôt !
