Au Japon, dans la petite ville de Nanimori, une jeune fille aux cheveux châtains coupé très courts, se dirige lentement et inexorablement vers le pire châtiment que les adolescents ont eu à affronter depuis l'histoire des temps anciens, le lycée. La jeune fille portant le doux nom de Tsunayoshi Sawada, appelée aussi Tsuna par ses amies, pas très nombreux, arrive devant les portes de son lycée tant redouté. Lorsque vous regardé de haut en bas ce lycée en apparence banal, vous voyez d'abord le ciel, puis le toit, puis le bâtiment en lui-même, ensuite la cour et pour terminer, le célèbre et terrifiant chargé de discipline, j'ai nommé Hibari Kyoya. Un mec à l'air asiatique avec des cheveux noirs lisses qui lui tombent devant les yeux, on dit que si vous le regardez dans ses yeux noirs abyssales, vous pouvez voir votre propre mort, il porte toujours sa veste de préfet sur ses épaules et est accompagné d'un petit poussin jaune qui se perche toujours sur son épaule. La jeune fille avance tranquillement jusqu'au bâtiment tout en évitant de se faire trop remarquer par le préfet en chef, elle arrive dans le hall et y range ses chaussures pour ensuite se diriger vers sa salle de classe.
- Ohayo, Sawada !
- Ohayo, Onii-san.
Sasagawa Ryohei, capitaine du club de boxe, il a des cheveux coupé très courts de couleur blanc, il entoure toujours ses points de bandage pour éviter de se blesser, on peut le qualifier de…très énergique. Tsuna n'avait jamais eu de frère, mais vu que sa meilleure amie, Sasagawa Kyoko n'est autre que la sœur de Ryohei, celui-ci s'est attacher à elle jusqu'à l'accompagner au lycée le matin avec elle et sa sœur.
- Dis-moi, Onii-san, tu n'aurais pas vu Kyoko-chan aujourd'hui ?
- On s'est séparé une fois arrivé au lycée, elle a dit qu'elle devait parler d'un truc important avec Hana.
- D'accord, merci Onii-san. Bonne journée.
- EXTREME journée, Sawada !
Elle monta les escaliers jusqu'à sa salle de classe et entra à l'intérieur alors que Kyoko et Hana lui faisaient des signes depuis leur place.
- Ohayo, Tsuna-chan.
- Ohayo, Tsuna.
- Ohayo, Kyoko, Hana.
- Tu as pensé à réviser le test d'aujourd'hui.
- Un test ?! Quand ?!
- En fin de matinée. Et dire que c'est l'heure à laquelle t'es la plus amorphe. Tu auras une bonne excuse cette fois pour ne pas l'avoir réussi.
- Yameteo, Hana...
- Au fait, devine qui a demandé à sortir avec Kyoko ?
- Comment veux-tu que je le sache ?
- C'est…Mochida-sempai !
- H-Hana !
Kyoko devient aussi rouge qu'une tomate à l'entente du nom de celui qui occupe ses pensées depuis un moment. Pour Tsuna, c'est une autre histoire. Elle n'est pas vraiment heureuse de savoir que son amie se fait draguer par quelqu'un qui sort avec déjà deux autres filles. Elle devrait la prévenir, mais la dernière fois qu'elle a dit à une fille qui se faisait dragué par Mochida que ce dernier a déjà deux autres copines, elle a retrouvé son casier remplis de préservatif. Et la dernière chose que veux Tsuna, c'est bien attirée l'attention sur elle. Mais Kyoko ne mérite pas de se faire embobiner par un type comme Mochida.
- Kyoko, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
- Hein ? Que veux-tu dire, Tsuna-chan ?
- Tu serais pas jalouse, par hasard ?
- Encore moins ! C'est juste que…
Coupant Tsuna dans sa réplique, la porte de la classe s'ouvrit sur Mochida-sempai faisant des signes à Kyoko pour qu'elle vienne. Tsuna tenta de l'arrêter mais elle était déjà partie dans le couloir accompagné par Mochida. La jeune fille s'avachi sur sa chaise, complétement largué sur ce qu'elle doit faire. Pendant ce temps, Hana revient à sa place pour préparer ses affaires pour le cour qui arrive. Alors que Tsuna continue de trouver un moyen de prévenir Kyoko sans s'attirer les foudres de Mochida. Yamamoto Takeshi, star de l'équipe de basball, se tourne vers elle depuis sa place, inquiet pour l'attitude soudainement dépressive de sa camarade.
- Eh, Sawada.
- Nani, Yamamoto-san ?
- Qu'est-ce que t'as ? On dirait que quelqu'un est mort.
Bien que l'attention était principalement de faire rire, ça ne fit qu'aggraver le moral de la jeune fille.
- C'est surement ce qui risque d'arriver. Dis, Yamamoto-san ?
- Oui ?
- Est-ce que tu sais des trucs sur Mochida-sempai ?
- Mochida-sempai ? Tu t'intéresses à lui ?
Yamamoto fronça es sourcils au nom, il est au courant pour l'histoire que Tsuna l'a dénoncée à une fille qu'il voulait draguée. Qu'elle s'intéresse à lui est étrange, vu comment il l'a humilié après cette histoire.
- Non, mais une amie à moi se fait draguer par Mochida-sempai et je n'ai pas envie qu'elle se fasse avoir !
La pauvre jeune fille éclata en larme en pensant à la peine que pourra ressentir Kyoko plus tard quand elle se fera jeter par Mochida et par le remord qui va envahir sa pauvre petite tête pour ne pas l'avoir prévenue plus tôt.
- J-Je vois. Eh bien, je sais qu'il est le capitaine du club de kendo, mais à part ça.
- Oui. Merci, Yamamoto-san.
- De rien. Au fait, qu'est-ce que tu comptes faire pendant les vacances ? Réviser ?
- Peut-être, je ne sais pas encore.
Bien que Tsuna n'ait pas de réelles difficultés dans ses études, elle n'a jamais voulu travailler énormément, surtout par manque de motivation que par manque de temps.
- Tu veux que je t'aide ?
- C'est bon, je sais que tu préfères t'entraîner pour les matches de Baseball qui arrivent et je ne t'en veux pas, j'étudierais toute seule.
- Si tu veux.
Le professeur entra dans la classe et tout le monde rejoignit sa place pour commencer la journée de torture... pardon... de cour. L'heure passa rapidement, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce que la sonnerie retentisse et que tout le monde range ses affaires pour se préparer pour le devoir. Le professeur rentra et commença aussitôt à distribuer les devoirs sans laisser le soin à Tsunayoshi de mémoriser ne serait-ce qu'une lettre. Les kanjis se mélange devant ses yeux et il n'en fallu pas plus pour que la jeune fille tombe de sommeil sur sa feuille et ferme les yeux inexorablement pour s'envoler vers le pays des rêves. Tsuna se mit à voir des images défilé devant ses yeux, certaines flous et d'autres plus nettes. Des cheveux blancs comme les marshmallows, des yeux rouges comme la braise, une voix féminine douce et timide, des bras fins mais réconfortants, un rire qui la fit frissonner, un petit piaillement d'oiseau, l'odeur de la poudre et de la sueur, la sensation de serrer quelque chose de doux comme du coton, un rire amicale, mais un seul sembla s'accrocher inexorablement, comme si il était plus important que les autres, il finit par se décrocher et Tsuna ne put que percevoir un petit son, un simple chuchotement soufflé avec une tendresse infime.
…Tsuna…
…tsuna…Tsuna…Tsuna ! TSUNA !
- De quoi !
- C'est l'heure de manger, Tsuna-chan.
- Sérieusement. Si tu es fatigué, il faut dormir pendant la nuit, sauf si tu fais autre chose de tes nuits peut-être ?
- Je ne veux même pas savoir ce que tu insinue par là. Déclare Tsuna, blasé par le comportement de son amie.
Kyoko regardai son amie qui s'était endormis pendant le contrôle et remarqua que la jeune fille n'avait remplis que le quart de la feuille. La jeune Sasagawa s'inquiéta pour la réussite de son amie si elle continu sur ce rythme-là, mais à chaque fois qu'elle lui propose son aide, celle-ci décline l'offre en prétextant qu'elle risque de la ralentir dans ses propres devoirs. Kyoko avait demandé à son frère si il pouvait l'aider, mais lorsque Ryohei était partis demandé à Tsuna, celui-ci lui dit de ne pas s'inquiéter et qu'elle devait la laisser ce débrouiller toute seule. Les filles allèrent déjeuner sur le toit comme d'habitude et revinrent juste à temps pour commencer l'après-midi qui s'annonça aussi ennuyeuse que la matinée.
Une fois la journée finie, les filles sortirent de classe et empruntèrent le chemin jusqu'à la sortie, lorsque Tsuna remarqua un petit oiseau jaune posé sur le rebord de la fenêtre, elle voulut s'approcher, il se décala un petit peu et elle recula aussitôt pour éviter qu'il ne parte, la jeune fille, seule dans la classe, sortis son panier repas et récupéra les quelques miettes qui restait pour les mettre sur la table en face du petit oiseau et se recula pour observer sa réaction. Le petit volatile la regarda avant de s'approcher lentement du petit tas et de picorer les restes laissé à son attention, il dévora rapidement le contenu et après avoir jeté un dernier coup d'œil à la jeune fille, il sortit de la fenêtre en voletant joyeusement. Tsuna rejoignit ses amies à la sortie et rentra chez elle, comme à son habitude, pour commencer ses vacances tant attendu, mais lorsqu'elle dut se séparer avec Kyoko et son frère, ce dernier la prit à part en demandant à Kyoko de partir devant et qu'il la rattrapera plus tard.
- Qu'est-ce qu'il y a, Onii-san ?
- Kyoko est venue me voir en me disant que tu étais de plus en plus EXTREMEMENT fatigué ses jours-ci, tu es sûre que ça va bien ?
- Ne t'inquiète pas, je suis juste un peu stressé en ce moment, rien de grave.
- Je comprends que tu puisses être stressé, mais tu ne dois surtout pas te négliger pour autant, si tu as besoin de t'endurcir, tu peux venir faire du footing avec moi le matin, tu sais. Ce sera EXTREME !
- Merci, Onii-san. J'y réfléchirai. A demain.
- A demain !
Tsuna repris sa route et arriva bien vite devant chez elle, mais une fois à destination, c'est un étrange prospectus qu'elle trouva sur la table pendant que sa mère prépare le repas.
- Tadaima, Okaa-san.
- Okairy, Tsu-chan. Comment s'est passé ta journée ?
- Bien et c'est quoi ce papier sur la table ?
- Je l'ai trouvé dans la boite aux lettres ce matin. Apparemment, c'est une annonce pour un professeur particulier, je l'ai appelé aussitôt pour qu'il vienne le plus vite possible. En plus, il veut juste qu'on lui fournisse un toit où dormir et à manger, c'est une merveilleuse occasion, non !
- Ça ressemble plus à une grosse arnaque, d'après moi. « Je ferai de votre enfant le leadeur de la nouvelle génération ». Ça m'a l'air louche comme slogan.
- Bien sûr que non. De toute façon, il doit arriver dans pas longtemps alors fais de ton mieux pour être présentable.
- Qu'est-ce que tu sous-entends par-là ? Et puis, ne fais pas venir des types bizarres chez nous sans prévenir, il vaut mieux le rappelez tout de suite avant qu'il n'arrive.
DING DONG
- Ah ! Ça doit être lui. Tsu-chan, tu peux aller lui ouvrir.
- C'est ça que je voulais éviter.
Tsuna ouvrit la porte de l'entrée et se retrouve devant un homme dans la vingtaine, habillé d'un costume noir avec une chemise jaune et un fedora assortis qui lui cache une partie du visage, un caméléon était perché sur son épaule et la fixe de ses yeux globuleux. Mais malgré son apparence, ce n'est pas cela qui frissonner Tsuna, mais l'aura qui se dégageai de lui, ce qui la fit aussitôt actionner la sonnette d'alarme dans sa tête. L'aura d'un tueur. Elle ne s'est pas comment lui est venue cette conclusion et encore moins, comment son corps a su instinctivement repéré l'aura qui l'entoure. Tout ce qu'elle sait, c'est que ce type est dangereux.
- Es-tu Sawada Tsunayoshi ?
- O…Oui.
L'homme sourit et le caméléon se transforma en pistolet vert qu'il pointa sur sa tête avant de tirer, mais il la manqua. Son corps déjà en alerte, avait permis à Tsuna de se pencher en arrière pour éviter le tir à la dernière seconde. Elle se redressa et fit la première chose qui lui vient à l'esprit, lui donner un coup de boule monumentale. Reborn qui ne s'attendait pas à ce qu'elle évite le tir, fut encore plus surpris lorsqu'il sentit le choc entre sa tête et celle de la jeune fille. Tsuna profita de l'effet de surprise pour s'enfuir de chez elle, encore en uniforme et sans ses chaussures. Elle courut en chaussettes jusqu'au parc de Nanimori où elle s'arrêta quelques secondes pour souffler, mais c'est ces quelques secondes qui permirent à son soi-disant professeur particulier de la retrouver et de lui re-pointer une arme sur le front.
- Je te conseille de ne pas résister cette fois-ci, sinon je te tue.
- C'est...pas déjà...ce que vous...prévoyez...de faire. Articule la pauvre jeune fille en essayant de reprendre son souffle.
- Bien sûr que non. Écoute-moi maintenant et je t'expliquerai.
- Si vous le dites.
C'est comme ça que Reborn lui expliqua tous ce qu'elle devait savoir désormais sur son nouveau professeur et sa mission : Les Vongola, Dixième du nom, la mafia, Reborn…
- Hors de question ! Je ne deviendrai pas une Boss de la mafia ! Pas question !
- Tu es l'héritière du Primo Vongola, il est normal que ce soit toi qui prenne la suite.
- Je suis une lycéenne tout à fait normale, pas une tueuse sanguinaire !
- Tu dis cela alors que tu viens de donner un coup au tueur à gage le plus terrifiant du monde. De toute façon, je m'occuperai de ton entrainement même si tu persiste à refuser ton destin, c'est clair ? Dit-il en lui pointant un pistolet entre les deux yeux.
- IIIIIIIIIIH ! Oui ! Oui !
Bien que Tsuna continua de refuser catégoriquement de devenir une Boss de la mafia, Reborn resta avec elle tout de même pour lui faire entendre raison et la préparer à son destin de chef de la Famille Vongola. Ils revinrent à la maison et Nana fit connaissance avec le nouveau professeur particulier, comme si tout cela était normal. La capacité d'adaptation de sa mère étonnera toujours Tsuna, mais ça doit être pour ça aussi qu'elle n'a toujours pas quitté son père. Se souvenir de son paternel fit monter la tristesse qui habite la jeune fille et celle-ci se donna une bonne claque mentale pour revenir au moment présent. Le dîner ce passa à merveille, bien qu'elle ce méfit toujours de ce tueur à gage qui se trouve à quelques centimètres d'elle. Ce fut l'heure de dormir et alors que Tsuna monta pour se coucher, Reborn la suivit jusque dans sa chambre, elle n'y fit d'abord pas attention, mais lorsqu'elle s'allongea dans son lit. Reborn s'assis sur le sol, contre le mur.
- Reborn, tu ne vas pas dormir ici, quand même ?
- Bien sûr que si.
- C'est hors de question !
- Ne crie pas ainsi, Dame-Tsuna.
- Comment tu connais mon surnom ?
- Dors.
Reborn se leva rapidement, tellement vite que Tsuna ne vit pas le coup venir et elle s'endormit dans les bras de Reborn qui l'allongea délicatement dans son lit avant de la border. Leon sauta du chapeau de son maître pour venir se loger dans le cou de la jeune fille. Reborn esquissa un petit sourire avant de s'allonger sur le sol à côté du lit en abaissant son fedora sur ses yeux. L'entrainement allait enfin pouvoir commencer.
Le lendemain matin, Tsuna se réveilla grâce au choc d'un maillet rencontrant son pauvre crâne. Remarquant le tueur à gage assis à côté d'elle, elle comprit que ce qu'elle avait cru rêver hier soir, n'était en réalité pas un rêve, mais la réalité pour son plus grand malheur. Sortant de sa rêverie juste à temps pour éviter un second coup de maillet, la jeune fille se leva mollement, fonctionnement uniquement à l'instinct.
- Debout, Dame-Tsuna. Nous commençons l'entrainement aujourd'hui.
- Mais je suis en vacance...
- Justement, tu n'auras pas à t'inquiéter d'arriver en retard en cour puisque tu n'iras pas.
- Tortionnaire...
- Pardon ?
Voyant Leon se transformé en pistolet, Tsuna ne se fit pas prié et couru aussitôt dans la salle de bain pour faire sa toilette du matin. Quelques minutes plus tard, Reborn prends tranquillement son expresso dans la salle à manger, lorsque Tsuna finit par descendre habiller avec des vêtements de sport. Mangeant son déjeuner plus rapidement que d'habitude, quand on a un pistolet pointé sur votre tête, naturellement que ça motive, Reborn et Tsuna partirent ensuite pour commencer l'entrainement avec une vingtaine de tour du pâté de maison. Ensuite, ils se rendirent au parc pour effectuer une série de 40 abdominaux, de 40 pompes et de 40 lever-plier avant de repartir pour une autre course autour du bloc. Cela dura jusqu'à ce qu'au détour d'un croisement, Tsuna ne tombe sur Mochida-sempai et Kyoko en plein rendez-vous. Se cachant juste à temps derrière le mur pour ne pas être vu, Reborn la rattrapa justement à ce moment-là.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Derrière le mur, il y a Mochida-sempai et Kyoko-chan en plein rendez-vous.
Vu la mine son élève, Reborn se douta aussitôt qu'il y a quelque chose qui ne va pas au fait que les deux sortent ensemble.
- Quelque chose ne va pas avec le fait qu'il soit ensemble ?
- Ha…Kyoko-chan est une fille très gentille, mais...Mochida-sempai sort déjà avec deux filles en même temps. Je n'ai pas envie que Kyoko-chan soit triste, mais je n'ai pas non plus envie de me faire remarquer.
- Je vois. Dans ce cas, je n'ai pas le choix.
- Hein ?
- Si tu ne veux pas y aller, je vais te forcer à la faire. Dit-il en sortant transformant Leon en pistolet.
- De…De quoi ?!
- Tsuna-chan ?
- Hein ?
En criant de peur, Tsuna a attiré l'attention de Kyoko et Mochida, bien que ce dernier ne soit pas très heureux de la voir.
- Que fais-tu ici ? Et qui est-ce ? Dit-elle en désignant Reborn tout en rougissant un peu.
- Je suis Reborn, le professeur particulier de Tsuna.
- Son professeur…particulier ?
- Oui. Tsuna, tu ne devais pas dire quelque chose à ton amie.
- Hé bien…
- Si vous avez finis de parler, on peut y aller.
Mochida prit la main de Kyoko et commença à s'éloigner, mais Tsuna la retient et la tira vers elle, malgré la pression qu'avais mis Mochida pour que Kyoko reste avec lui.
- Kyoko-chan ! Il y a...quelque chose que je dois te dire. Désolé de ne pas te l'avoir dit plus tôt, mais…
- Tsuna-chan ?
- Tu au courant des rumeurs qui circulent sur Mochida-sempai, non ?
- Oui, mais...ce ne sont que des rumeurs.
- Elles sont vraies. Je l'ai vu sortir avec plusieurs filles en même temps. Ils sorts déjà avec deux autres filles en dernière année et il y a plusieurs semaines, je l'ai même dénoncée à une première année qui a failli tomber dans le panneau.
- Alors, c'est pour ça que ton casier avait été saccagé.
- Oui.
- Tu ne vas tout de même pas croire ce qu'elle raconte !
- Je…
- Bon sang, saleté de Tsunaze ! Tu vas payer !
Mochida se lança sur les jeunes filles et avant qu'il n'est pu atteindre Kyoko, Tsuna la fit passer derrière elle et bloqua son poing avant de faucher ses jambes et le faire tomber au sol, tout ça à l'instinct. Mais lorsque le garçon se releva, Tsuna fut complètement incapable de savoir quoi faire et attendit de recevoir le coup qui ne vient pourtant pas. Ouvrant les yeux qu'elle avait fermé par réflexe, Tsuna pu voir Reborn qui s'était placé entre elle et Mochida-sempai.
- Je te conseille de t'en aller et de ne plus toucher à mon élève si tu veux rester en vie.
Complètement terrorisée par Reborn, le dragueur partit la queue entre les jambes pendant que Tsuna put enfin décompressé. Son moment de calme fut vite oublié lorsque Kyoko vient subitement la prendre dans ses bras.
- Tsuna-chan ! Merci !
- Hein ? Euh…de rien.
- Merci beaucoup, Tsuna-chan. Désolé de ne pas m'en être rendue compte plus tôt. Je suis vraiment une idiote, hein ?
- Pas du tout. Tu es très gentille, Kyoko-chan.
- Encore merci, Tsuna. Au fait, que fais-tu ici ?
- Elle s'entraîne.
- Vraiment ? Dans ce cas, pourquoi tu ne le ferais pas avec Onii-chan ? Je suis sûr qu'il adorerait faire du footing avec toi.
- Hé bien…Pourquoi pas ?
- Super, je lui en parlerai. Bonne journée, Tsuna-chan !
- Bonne journée, Kyoko-chan.
Une fois Kyoko partit, Tsuna put enfin véritablement soufflée sans avoir de nouveau problème à gérer.
- Finalement, tu n'auras pas eu besoin d'utiliser la balle de dernière volonté.
- Non, merci !
- Et qui est ce « Onii-chan » ?
- C'est le grand-frère de Kyoko et le capitaine du club de boxe.
- Ah bon, ça pourrait être bénéfique pour toi de t'entraîner avec lui. Très bien, il faudra que je pense à revoir ton programme d'entrainement pour que l'on puisse mettre le footing avec le frère de Kyoko.
- Reborn !
- Au fait, il faudra que tu penses à préparer tes affaires. Tu déménage.
- Je déménage ?
- Ou plutôt. Toi et Mama allé emménager dans un manoir Vongola en construction actuellement.
- Reborn…
- Arrête de te lamenter et viens, nous devons reprendre l'entrainement.
- Mais je ne veux pas être une Boss de la mafia !
