Holà todo el mundo! Comment ça va? Voilà, comme promis, ma troisième fic, et c'est un Three-Shot, comme pour "Amour toujours"! D'ailleurs ça suit un peu le même contexte puisque ça se passe quelque temps avant la rencontre entre Ace et Marco de "Amour Toujours". Cependant, si vous n'avez pas lu cette fic c'est pas grave! Les deux se lisent tout à fait séparément. (Et vous pouvez toujours lire "Amour Toujours", hein. Alors, le premier chapitre est le POV de Rima, le deuxième, de Sabo, le troisième extérieur. On se retrouve en bas!
I want to be me.
Chapitre 1 : What I believe.
Ce que je crois. Ce que je crois, c'est que les gens sont vraiment cons parfois. Prenez mon père. Il était voleur. Quelle profession de merde me direz-vous ? Vous n'avez jamais autant eu raison. Incapable et brute, mon père n'avait rien su trouver de mieux que se faire embaucher par des crétins de brigands pour subvenir aux besoins de sa famille. Résultat, il nous avait foutu à la rue. Comme j'étais très jeune, ma mère m'avait confiée aux services sociaux. Super, me direz-vous ? Et bien cette fois-ci, vous vous trompez. Là-bas, la règle c'était, tu ressembles forcément à tes parents, enflure. C'est pour ça que j'ai toujours évité de parler aux gens. Peu à peu, je suis allée me réfugier dans les livres, et je ne regrette pas. Les aventures, les rêves, toutes ces choses qu'on y découvre, sont passionnantes, parfois hilarantes, elles m'emportent, me portent jusqu'au bout du monde.
C'est pour ça, d'ailleurs, que j'étais sortie, ce jour-là. Acheter un livre, une nouvelle aventure, une nouvelle vie à vivre à travers un personnage au caractère passionnant, au physique beau sans complication, et à basse estime de lui, car je n'aime pas les vantards, ils m'horripilent, sauf quand ceux-ci sont incroyablement bien mit en scène.
Je me suis baladée dans la ville environ une heure avant d'enfin trouver ce que je cherchais, la petite bibliothèque de Lys, une jeune fille très attentionnée qui a très vite su ouvrir sa boutique de prêt grâce à l'argent de ses parents. Elle en a pour au moins six vies, croyez moi. Cet endroit est très difficile à trouver parce que c'est fait de vieux bois usé et que la pancarte et minuscules, presque indiscernable parmi les grandes maisons mondaines, les panneaux des autres boutiques et un tas d'autres choses qu'on trouve dans une ville aussi ennuyante et sans histoire que la mienne. Si encore on y était gentil, ou au moins réservé, ça m'irait. Mais comme ce n'est pas le cas, ne comptez pas sur moi pour aimer cette ville. Je poussais la vieille porte en me demandant, encore et toujours, pourquoi Lys ne protégeait pas ses précieuses possessions.
Comme d'habitude, elle sursauta et l'escarbot sur lequel elle était grimpée se renversa à cause du geste. Lys se releva rapidement. Comme d'habitude je détaillais du regard ce que je pouvais appeler ma seule amie. Elle était plus petite que moi, ses cheveux roux mal coiffés derrière elle-je ne me souviens pas les avoir déjà vu coiffé, d'ailleurs- ses grands yeux verts lui donnait l'air d'une gamine et les grosses lunettes d'aviateur retenaient ses mèches rebelles sur son front. Sa petite bouche rosée se mit en mouvement quand elle me dit :
« Rima, mon cœur ! Tu viens chercher un livre ? Ah, bah oui, évidement, on est dans une bibliothèque. Suis-je bête ? Rit-elle » Elle tenta de faire un pas en avant et s'écrasa lamentablement au sol en trébuchant sur ses propres pieds. Je mis une main devant ma bouche pour ne pas qu'elle voit le sourire que je venais d'esquisser.
« Oh la la, j'ai des tas de livres à te prêter qui sont arrivés hier mais où tu vas les mettre ? Ton sac est plein à craquer mon cœur !
-Je trouverais bien une place, mais merci. »
Lys sembla revenir à la réalité quand je lui ai demandé d'aller me chercher les livres dont elle parlait. Survoltée, comme à son habitude, elle se précipita dans la réserve, non sans échouer au sol une troisième fois en se cognant contre l'obstacle le plus visible au monde : une bibliothèque. Et elle se l'était prise de plein fouet.
Finalement je me retrouvai seule dans la petite pièce remplie de ivres, jusqu'à ce que j'entende la porte s'ouvrir, je me tournai alors pour découvrir un beau garçon blond qui semblait plongé dans un livre que je connaissais, mais que je ne chérissais pas vraiment.
Quand il se cogna le pied contre le bureau de Lys, il sembla revenir à la réalité. Il se plaignit bruyamment, dérangeant le calme de la petite bibliothèque, ce calme que j'aimais tant. Je souris, sarcastique :
« On dirait que vous n'êtes pas très prudent, vous. » Il sembla enfin me remarquer, surpris tout de même que je sois présente, puisqu'il ne m'avait pas vu, ce qui ne fit que m'énerver de plus belle. Le blond sourit doucement, semblant percevoir mon trouble :
« On dirait que je dérange. Désolé d'avoir à vous imposer le son bruyant de mes plaintes sonores, mademoiselle, vraiment, je vous prie de m'excuser. » Il se fichait de moi et sa se voyait. Enervée je fronçais les sourcils.
« Soyez sur que cela ne me dérangerait point, monsieur, si vous étiez mon genre.
-Je suis le genre de toutes les femmes, mademoiselle. » Ça y est, il m'énerve. Je disais quoi déjà à propos des personnages imbus d'eux-mêmes ? Ah oui, ils m'horripilent. Lui, c'est exactement ça. Il m'horripile. Son sourire taquin, sa bouille d'ange, ses grands yeux d'un bleu ciel soutenu, sa cicatrice, enfin, sa brûlure, tout en ce magnifique homme qui est tout à fait mon genre, m'horripile. Justement parce que c'est mon genre physiquement, mais alors mentalement, va falloir revoir les choses. Il fronce un peu les sourcils, et me demande, l'air gêné :
« Je t'ai vexée ? Ou embêter ? Encombrer peut-être ? Je suis désolé, ce n'était qu'une petite pique pour rire alors si tu l'a mal pris… Enfin, tu as peut-être un copain ? Parce que t'es le genre de tous les hommes donc bon… Pas que tu sois mon genre… Enfin si ! Mais non ! Mais si ! Enfin…
-Tout dépend de si je suis célibataire ou non ?
-C'est ça, oui… grimace-t-il, apparemment gêner.
-Je suis célibataire, oui, mais comme je le disais plutôt…
-Je ne suis pas ton genre, c'est ça ? S'affole-t-il tout seul.
-Non ! Non ! Les hommes, ce n'est pas mon genre, c'est tout.
-T'aimes les femmes ?
-C'est quoi cette question ? Je soupire. Non.
-Alors c'est moi ? S'affole-t-il de nouveau.
-Non ! Non, ce n'est juste pas mon genre de m'accrocher aux gens, ce n'est pas mon genre de prendre le risque de perdre des gens, déjà qu'à cause de mon père adoptif, rien n'est facile, alors si en plus j'avais un copain… Je grimace. Enfin, il est un peu possessif, quoi. Et je ne veux pas m'accrocher aux gens alors que c'est prendre un risque de les perdre ! Mais t'es tout à fait mon genre, si tu veux tout savoir !
-Oh…
-Oh ! » Je plaquais mes mains sur ma bouche avec horreur, réalisant ce que je venais de dire… En plus, j'avais parlé de ce que me faisait mon père, indirectement. S'il l'apprenait, il n'allait pas me laisser intact. Le garçon blond regardait dans le vide, semblant réfléchir.
Soudain, il écrit sur un petit bout de papier quelque chose et le glissa dans ma main.
« Si tu veux parler, je serai là. Au fait, je m'appelle Sabo ! Et dit ni bonjour, ni merci, ni au revoir surtout ! Bon aller salut ! Et appelle-moi ! »
Éberluée, je le regardai partir au loin alors que Lys claquait la porte de sa réserve avec un petit cri, semblant vouloir dire qu'elle avait tout entendu.
Re-coucou! Alors j'espère que vous avez aimé! Je sais que c'est un peu court mais je prépare une autre fic beaucoup plus longue que j'espère ne pas abandonner (c'est pour ça que je ne la poste pas tout de suite) et donc je prends plus de temps à écrire dessus qu'autre chose. Et puis l'inspiration elle vous tombe dessus n'importe quand. J'ai écrit le chapitre 2 en cours de Français, pendant qu'ils parlaient de l'ambiance au collège -'. Bisous!
PS: Si il y a des fautes, ne m'en voulez pas trop, je n'ai pas de bêta, et je n'en veux pas, donc je m'améliorerais toute seule ^^. Ptrévenez moi si vraiment la faute est horrible quand même. Que je modifie. Kiss!
