Bonjour , voici ma toute première fic, sur le couple Charlie /Hermione ! Défit qui m'a été lancé par BlackMaiy.

J'espère que celle-ci vous plaira ! Je vous souhaites donc une agréable lecture !

Enjoy !


Cela faisait maintenant deux mois que la guerre contre Lord Voldemort était finie. Deux mois qu'il n'était pas retourné en Roumanie pour s'occuper de ses Dragons. Après la bataille finale, il était resté pour aider à la reconstruction du château. Cela avait été relativement rapide vu le nombre de sorciers et sorcières qui avaient prêté main forte pour la reconstruction de l'école. Après cela, le jeune homme avait décidé de rester quelque temps au terrier, afin d'essayer de soutenir cette famille en partie détruite par la perte d'un être cher, par le décès de son petit frère Fred. Il voulait que sa famille soit de nouveau joyeuse et bruyante, comme elle l'avait toujours été avant cette maudite guerre. Cela faisait également deux mois qu'il l'entendait chaque nuit hurler et pleurer les morts qu'avait causée la guerre contre le Lord Noir. Deux longs mois qu'il voyait l'étincelle de ses yeux disparaître et laisser un regard morne et vide. Deux mois qu'il voyait son sourire disparaître. Oh Bien sur, elle souriait, faisait comme si tout allait bien, mais le jeune homme avez remarqué que ce n'était ses sourires, des vrais, ceux qu'elle faisait quand elle était encore une enfant heureuse et insouciante, loin de savoir qu'un tel massacre pouvait exister. Elle avait, semble-t-il, réussi à berner le reste de la maisonnée, mais pas lui. Son sourire, il l'aimait, il l'avait fait craquer le peu de fois où il s'était vu, faisant d'elle, la meilleure amie de son frère cadet, une nouvelle petite sœur. Il voulait la voir sourire à nouveau, ce sourire pleins de douceur et de malice. Il voulait que ses pleurs et ses cris , qu'il entendait chaque nuit, étant dans la chambre voisine, cessent.

Sur ces pensées, il quitta son lit et descendit dans le salon afin de prendre son petit déjeuner. L'odeur du bacon grillé et des œufs brouillés lui ouvrirent l'appétit. Molly avait du encore faire des merveilles. En arrivant dans la salle à manger il vit que toute la maisonnée était déjà attablée. Il remarqua cependant qu'il manquait une paire d'yeux chocolat. Il se renfrogna à la vue de cette absence. Il s'installa près de son frère aîné, Bill, et commença à se servir une grande tasse de café noir et des œufs brouillés. Il n'admettrait jamais, que les petits déjeuner préparé par sa mère lui manquait en Roumanie, il était bien trop fier. Il lançait par intermittence des coups d'œil en direction de l'escalier, attendant que la lionne descende. Quand il vit que celle-ci ne descendrait sans doute pas, il se pencha vers Harry.

-Dis moi, voleur de petite sœur, sais tu si Hermione dors encore ? Demanda le dragonologiste au survivant.

Cette question attira l'attention de deux autres têtes rousses. Ginny et Ron, qui étaient en grande discussion sur les Canon de Chuddley, se stoppèrent et regardaient leur aîné.

-Elle s'est levée bien avant nous. Elle était déjà partie quand Harry et moi nous nous sommes levés. répondit la jeune rouquine, devançant ainsi le survivant.

Charles, grimaça en entendant la réponse de se cadette, elle venait explicitement de dire que celle-ci avait passé la nuit avec le balafré, encore. Cette idée lui donnait quelque peu la nausée, il supportait mal l'idée de savoir sa jeune sœur dans les bras d'un homme, qu'il soit l'Élu n'y changeait rien. Elle était sa petite sœur point. Cela lui fit dire également, que la brunette avait du dormir seule, encore, d'où les hurlements. Il se renfrognât à cette idée. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas Molly s'approcher de lui et lui servit des saucisses et des œufs au plat. Il sortit de sa torpeur quand il vit son assiette de nouveau remplie.

-Maman ! Stop ! J'ai déjà assez mangé ! Je ne suis pas un ogre non plus ! s'insurgeât Charlie.

-Allons bon ! Regardes toi ! Tu n'as que la peau sur les os depuis que tu vis en Roumanie ! Quelle mère serais je si je laissais mon enfant mourir de faim ? Peux tu me le dire ? Tu manges ce qu'il y a dans ton assiette et c'est non discutable Charles ! Dis madame Weasley d'une voix forte les mains sur les hanches.

Charlie, sachant qu'il ne valait mieux pas contredire la matriarche, baissa la tête et commença lentement à manger. Il ressemblait ainsi à une garçon prit en faute par sa mère. Cette image eu le don de faire rire toute la tablée. En effet, voir le jeune homme de vingt six ans*, baraqué et indépendant, faire ainsi profil bas, lui qui affrontait quotidiennement des dragons était intimidé par sa mère. Charlie fixait son verre de jus de citrouille comme si c'était la chose la plus intéressante au monde à l'heure actuelle. Un grand éclat de rire le fit sortir de ses pensées et il fronça les sourcil en voyant son cadet parti dans un fou rire.

-Tu devrais voir ta tête Charlie! C'est hilarant ! se moqua Ron en essayant de reprendre son souffle tout en piquant sa fourchette dans un morceau de saucisse.

Charles se renfrogna, bu une gorgée de son jus de citrouille et fit un sourire en coin. Il attendit patiemment que son jeune frère se concentre sur autre chose puis soudain il lui lança sa serviette au visage. A son tour, il éclata de rire devant la mine stupéfaite qu'afficha son cadet.

-Cela t'apprendra à te moquer de tes aînés ! ria le dresseur de dragons.

-Je vais me plaindre à Bill, espèce de bouse de dragon ! grogna Ronald en devenant rouge.

-Oh ! Ronny à besoin de son frère aîné pour se défendre ! Comme c'est mignon, se cacher dans les robes de Bill ! s'esclaffa Charles.

Cela eu le don de faire rire une bonne partie de la l'assemblée dont Harry, Ginny et George, qui se tenaient les côtés tellement ils riaient devant l'air réellement furieux du jeune Weasley.

-Ne me mêlez pas à vos gamineries par pitié ! claqua Bill d'un ton froid et sans appel.

Le ton sec et cassant qu'avait employé l'aîné des Weasley eu le don de faire naître un silence gêné. Bill semblait de mauvaise humeur et il valait mieux éviter de le contrarier. Le reste du petit-déjeuner se passa en silence, du moins jusqu'à ce qu'un hibou malhabile décide de le briser. Coquecigrue passa par la fenêtre entre-ouverte et voulu atterrir sur la table où étaient réunis l'ensemble des Weasley. Cependant celui-ci loupa son atterrissage et renversa à grand bruit la carafe de jus de citrouille sur George.

-Abruti d'oiseau ! marmonna Ron en tapant son front de sa main.

Celui-ci se redressa et tendit son bec, tenant une lettre, vers le dresseur de Dragon. Le rouquin tendit la main afin de saisir l'enveloppe. Une fois le bec libéré, Coq allât vers son propriétaire et lui piqua un bout de bacon qui restait sur le coin de son assiette avant de prendre son envol. Charlie tourna l'enveloppe pour l'ouvrir et vit le cachet de Poudlard.

-Tiens tu reçois encore des lettres de l'école toi ? Une heure de colle avec Rusard oublié peut-être ? Rigola Bill en regardant l'enveloppe que tenait son frère.

Molly se plaça derrière Charlie, intriguée sans omettre pour autant de mettre une claque à l'arrière du crâne de son aîné.

-Ne l'écoute pas mon garçon ! Ouvre donc ! Dit la mère Weasley d'une voix douce.

Charlie opina du chef et ouvrit l'intrigante enveloppe. Il en sorti un parchemin. Il lut tout d'abord en silence, puis se mit à blêmir.

-Que se passe -t-il fiston? Tu es vraiment retenu avec Rusard ? Dit Arthur à la fois inquiet et amusé.

Le dragonnier fit un geste négatif de la tête, mais ne pu dire mot sous le choc de la nouvelle. Molly, qui elle avait lu par dessus l'épaule de son fils, se saisit de la lettre et la lue avec émotion.

Cher Charles Weasley,

Suite aux récents événement qu'à pu vivre le monde sorcier, notre chère école de Magie de Poudlard perd pour un temps son Professeur de Soin aux Créatures Magiques. En effet Rubeus Hagrid souhaite, avec la fin de la guerre, faire plus ample connaissance du peuple auquel il est issu et ainsi découvrir sa famille. Fridluva lui a en effet proposé de venir quelques temps avec elle dans sa contrée d'Europe du Nord.

Suite à cela, et face aux aptitudes que vous avez envers les créatures magiques, étant notamment Dragonologiste, vous êtes le candidat parfait pour reprendre ses cours durant cette année scolaire. Je suis certaine que vous serez à la hauteur et je ne doute pas que vous ferez des merveilles avec nos petits élèves. Vous étiez un élève brillant et je vous ferez, je suis certaine, un professeur excellent.

Je dois également vous préciser, qu'avec mon changement de fonction, et votre ancienne scolarité en tant que Gryffondor, que vous prendriez ma place en tant que Directeur de cette majestueuse et honorable maison.

J'attends votre réponse le plus rapidement possible.

J'espère une réponse positive de votre part étant la personne la plus apte à assumer ce poste.

Cordialement,

Minerva Macgonall,

Directrice de Poudlard.

Molly les larmes aux yeux reposa la lettre. Un silence religieux s'était abattu dans la salle à manger. L'ensemble des Weasley étaient abasourdis par la nouvelle. Personne ici, n'auraient imaginé le plus solitaire et bourru des enfants Weasley quitter un jour sa réserve en Roumanie et ses dragons pour aller enseigner à l'école de Poudlard.

-Moi, être prof ? murmura l'intéressé semblant ne pas se remettre de la nouvelle.

-Tu vas accepter ? Demanda Ginny avec un grand sourire, enthousiaste à l'idée d'avoir son frère près d'elle à l'école.

Charlie resta silencieux et essaya de rassembler ses pensées.

-Je ne sais pas sœurette. J'en sais absolument rien. dit Charles d'une fois rauque.

La fin du petit déjeuner se passa en silence et chacun débarrassa son couvert avant de monter à l'étage. Seul le dragonnier était resté dans la cuisine afin d'aider sa mère. Après tout, il n'était pas souvent là, il pouvait bien lui donner un coup de main de temps à autre. Il firent la vaisselle et rangèrent celle-ci dans un silence agréable. Cependant Charlie, n'ignorait pas les œillades que lui lançait sa mère. Il savait que celle-ci se retenait de lui parler. Elle avait l'air si excitée à l'annonce de la nouvelle, qu'il ne doutait pas un seul instant qu'elle puisse le pousser à accepter le poste.

-Non maman, je ne sais vraiment pas si je vais accepter ! dit Charlie, devançant ainsi sa mère tout en continuant de ranger une pile d'assiette dans le buffet à l'aide de sa baguette.

-Mais enfin chéri, c'est une offre unique, exceptionnelle ! Tout les sorciers n'enseigne pas à Poudlard enfin ! Tu ne peux pas refuser une offre pareille ! s'exclama Molly en faisant face à son fils.

-Cela voudrait dire laisser mes dragons en Roumanie ! Qui va s'en occuper ? Je ne peux les abandonner, ce sont mes bébés. Répliqua le rouquin véritablement affecté par la question.

-Tu as bien des collègues soigneurs qui pourront prendre le relais mon garçon ! Ne m'as tu pas dit que cette Olga et ce Henryk étaient de très bons dresseurs et de bons amis à toi ? Demanda Molly gentiment, comprenant l'inquiétude de son fils. Elle avait vite comprit que les Dragons étaient la raison de vivre de son petit garçon, bien qu'elle aurait préféré qu'il fasse une carrière d'attrapeur au sein d'une équipe comme les Canon de Chudley ou les Frelons de Wimbourne.

-Certes mais ils ont chacun beaucoup de travail déjà, ils ne pourront sans doute pas prendre soins de six dragons supplémentaire. dit Charles d'une petite voix, l'inquiétude reflétant dans ses yeux bleus.

-Ils pourront comprendre, j'en suis certaine chéri. Tout le monde n'a pas la chance de devenir professeur à Poudlard ! Surtout à ton âge. Tu as tout intérêt à profiter de cette occasion ! dit Madame Weasley sur un ton bienveillant.

A peine Molly eu le temps de finir sa phrase que la porte d'entrée de la cuisine teinta, et une douce voix s'éleva.

-Tu vas enseigner à Poudlard Charlie ? demanda la personne qui venait d'entrée dans la pièce.


Voici pour le premier chapitre, j'espère qu'il vous aura plut et que vous avez passé un bon moment.

* Charlie est née le 12 décembre 1972, la bataille de Poudlard ayant eu lieu en Mai 1998 et la scène se déroulant en juillet, Charlie va fortement sur sa 26ème année.

N'hésitez pas à me laisser vos commentaire, positif comme négatif, j'accepte les critiques du moment qu'elles sont constructives.

A très vite mes chers lecteurs !

Lulla.