Disclamer : Les personnages sont à James Dashner.
N.T
Thomas s'étendit en étoile de mer sur le matelas, enfin une étoile de mer imprécise afin d'éviter le corps loger contre lui. Il soupira de bien être quand l'individu qui partageait son lit crampa sur le lui afin de le coller, littéralement, et de tenter de se fondre en lui.
« Newt, murmura-t-il, ça ne fonctionne pas.
¾ Laisse-moi essayer quand même.
¾ Tu essayes tous les matins, tocard. »
Le rire cristallin de Newt lui parvint et il esquissa un sourire. Thomas voulait ce genre de réveil chaque jour, encore et encore. Il était réellement sûr de ne jamais s'en lasser, pas seulement de ça mais d'aussi tout ce qui constituait leur quotidien et plus précisément Newt. Parce que Newt était une bénédiction, la bénédiction de Thomas et pour rien au monde il ne souhaitait le perdre.
« Tommy, marmonna son vis-à-vis.
¾ Hum ?
¾ Vient on annule cette sortie avec Minho, mais on ne lui dit pas et il poireaute dehors toute la journée en espérant qu'on finisse par se ramener ! »
Thomas se mit à rire, il savait que le blondinet ne plaisantait qu'à moitié. Il était trop bon pour faire subir cela à l'asiatique mais en même temps, c'était à charge de revanche. Combien de fois Minho leur avait fait le coup, ou même pire que ça ? Newt et lui n'aurait jamais assez de leurs deux mains chacun pour comptabiliser cela.
« C'est une proposition alléchante, concéda finalement le brun, restons au lit ! »
Mais ils déchantèrent rapidement quand une brute s'acharna sur leur sonnette. Ils devaient être maudit sur deux cent cinquante générations, pour une fois qu'ils étaient tous les deux d'accords et rapidement en plus, pour faire un mauvais coup à cet idiot d'asiatique, ce dernier débarquait chez eux. Oui, parce que bon, nous n'allons pas nous voiler la face non plus, il ne pouvait s'agir que de Minho derrière cette grande porte qui s'acharnait de cette façon.
« Ce type est devin ou quoi, grogna Newt mécontent.
¾ Tuons-le vite, proposa Thomas.
¾ Bonne idée, et après plus jamais on fait copain-copain avec qui que ce soit, je veux la paix éternellement. »
Thomas demandait intérieurement à signer tout de suite, qu'on lui donne ce fichu bout de papier. Il donnerait tout pour être en paix avec Newt, avec son sourire si adorable, ses beaux yeux, ses blagues nulles et sa gentillesse hors norme. Il donnerait tout, il le savait jusqu'à sa propre vie.
—« Tommy, je t'aime ».
Il ouvrit les yeux sur un lit vide. Une larme se fraya un chemin sur sa joue en même temps qu'une nouvelle déchirure se formait sur son cœur. Le nuit était tellement cruelle, elle lui faisait tout oublier et lui offrait une nouvelle réalité, plus attrayante, plus vivante parce qu'ici … ici Newt était mort.
