Prologue

Les flocons de neiges tombés en trombe. Au sol, cinq bons centimètres de neige s'étaient entassés. Dans les rues des traces de pas étaient clairement visibles. Cette neige s'engouffrait partout. Non loin, dans un parc, dans une ambiance de gaieté des garçons se livraient même à une bataille de boule de neige et des filles se contentaient de bâtir des bonshommes de neige, tous ceux ci sous la surveillance de leur parents qui se trouvaient à quelques pas de leurs gamins.

Tous semblaient si féérique. Pourtant, encore un peu plus loin du parc nous pouvions apercevoir un bâtiment. Pour être plus précis, un établissement scolaire.

Un adolescent s'y trouvait, allongé de dos par terre. Sa peau était aussi pâle que la neige qui contrastait avec ses cheveux et ses yeux aussi noirs que le néant. Cette neige si blanche était néanmoins profanée par l'intrusion d'une autre couleur : le rouge. Une flottée de liquide rouge se libérait du crâne du jeune homme pour se répandre à toute allure sur cette couche blanchâtre. Le jeune homme convulsait par intermittence et ses yeux grands ouvertes, semblaient obnubilés par ce qu'ils voyaient, quelque chose que ses yeux n'avaient encore jamais vu jusqu'à présent : La mort.

_ « Sasuke! »

Une fille aux cheveux roses accourait vers ledit Sasuke. Elle hurlait à gorge déployée comme pour effacer cette vision qu'elle avait en face d'elle. Ses larmes coulaient sans répit. Arrivée à quelques mètres du mourant, un garçon l'empêcha d'aller plus loin en la serrant contre lui.

_ « Sakura! Calmes toi! »

_ « Lâches moi! Lâches moi Naruto!»

Mais le blond n'en écouta pas les ordres. Il pleurait tout comme la demoiselle. Une foulée accourut alors. Professeures et élèves encerclaient à présent le brun. Les professeurs essayaient de repousser les élèves en arrière pour ne pas qu'ils s'en approchent de trop et d'autres essayaient désespérément de couvrir les yeux de certains élèves pour leurs cacher la vue. Un des professeurs osa un pas en avant. Lentement il approcha ses doigts des yeux du brun et les referma.

Un corbeau se trouvait non loin perché à un sapin. Il observait la scène avec curiosité. Il battait les ailes et picorer ses plumes par moment. Il s'agitait de plus en plus et poussait des cris non sans une pointe de mépris. C'est dans un « Crôa!» qu'il s'envola. Il longea sapins, maisons, trottoir et lampadaires en poussant ses abominables croassements tout en observant ce qu'il survolait comme à la recherche d'un autre spectacle sanglant.

Tout semblait si féérique… en apparence.