Auteur : Phoenixalley
Rating : M (il y aura un ou deux petits lemons, ne vous attendez pas à une fic rating R et caetara)
Pairing : HPDM. Homophobes, VITE, VITE, PARTEZ !
Disclaimer : J'ai compris que je n'étais pas blonde aux yeux bleus, avec un izokeufh de génial d'accent d'anglais, milliardaire, et intelligente !
Résumé : Nous sommes dans les années 1600. Un jeune amérindien, Harry, voit son village infesté d'anglais aveuglés par la richesse des forêts de Virginie. Il rencontre cependant un homme, aux cheveux blonds comme neige comme il n'en avait jamais vu. UA - Remake de Pocahontas.
(Je n'ai pas de beta, s'il y a des fautes, signalez les s'il vous plaît et dites moi au passages lesquelles, que je ne me fatigue pas à chercher partout T.T)
Note (pavé) de l'auteur : Honnêtement, les remakes : je n'ai jamais vraiment eu de kiff kiff dessus.
Alors pourquoi mon premier post sur FFnet sera sûrement ce remake de Pocahontas à la DMHP : NO IDEA.
Quand je dis Pocahontas, je parle de la vraie, celle qui a vraiment vécu, pas la jolie réplique de Naomi Campbell copyright Disney ! Pocahontas aka Rebecca Rolfe. J'ai fait un peu de recherches en une nuit : J'ai de grosses lacunes dans cette culture mais quand je cherche, je trouve. Donc il y aura quand même des détails : Cependant, les spécialistes, attendez-vous PEUT-ÊTRE à lire un viol barbare de la culture Powhatan. (herm.)
Je ne sais pas encore si tout ça va finir en happy end, mais rassurez-vous, j'aime bien les fins toutes heureuses et nyan-nyan.
Je vais être honnête, j'ai juste envie d'écrire au feeling alors pas mal de détails seront tirés par les cheveux… XD
C'est tout ce que j'avais à dire pour l'instant ! Enjoy ! (J'ai fait un mini pavé n'empêche…)
P.S : Pour éviter toute confusion, Pocahontas = Harry. Pocahontas était en réalité un surnom donné à la « vraie » Pocahontas, qui voulait dire « Petite dévergondée. » Je le reprends pour ce remake. :)
Prologue
La corne retentit entre les falaises. Une jeune femme eut un petit sursaut entre les plantes, aux champs.
« - Wah ! Déjà l'heure de rentrer ? »
Hermione, ou Nakoma, de son nom indien, sautilla sur ses pieds avant de porter avec aise et habitude un énorme panier plein de maïs. Avec ses amies autour d'elles et les autres femmes du village, toutes accoururent en portant leur panier vers le chemin au loin qui menait à la tente du chef de la tribu.
« - Où est Pocahontas ? » demanda le souffle coupé une autre fille, lui tapotant le bras.
« - Harry est censé être à la pêche avec les autres garçons, mais ils sont censé avoir fini aussi !
- Eh bien moi, je suis sûre qu'il va trainer dans la rivière… » pouffa une plus vieille derrière, pensant au jeune garçon aux yeux verts.
Hermione soupira tout en souriant. Cependant elle accéléra le pas quand la corne retentit une deuxième fois, tout en espérant que cette fois, Harry ne serait pas en retard… Comme d'habitude.
XoXoXOXoXoX
« - Pocahontas ! »
Se mordant la lèvre, il ignora l'appel et continua d'avancer d'un pas furtif, ses pieds frottant sans bruit l'herbe humide. En position de prédateur, Harry fit un pas, puis un autre… Et…
« - Pocahontas, je t'ai trouvé ! »
Le lapin s'enfuit, tandis qu'une main s'abattit lourdement sur son épaule frêle. Un cri frustré sortit de la bouche de l'interpellé, et il se retourna brusquement tout en balayant la main de celui qui avait tout gâché.
« - Kocoum, ça ne pouvait donc pas attendre ?! J'étais en train de suivre ce lapin depuis cinq bonnes minutes ! » dit Harry tout en lui lançant un regard noir.
« - Euh… Non… Non, ça ne pouvait pas attendre ! » répondit Kocoum, tandis qu'il regardait d'un air décidé Harry.
Celui-ci haussa un sourcil, surpris de l'attitude hésitante de son ami, et posa une main sur son torse nu, qui frémit, ce qu'il ne remarqua pas. Il hésita avant de l'interroger d'un ton un peu anxieux :
« - Kocoum, tu vas bien ? »
Le grand indien ne répondit pas, posant son arc sur une branche d'un arbre proche. Il ouvrit sa main gauche et un collier vert apparut, brillant sous la clarté du soleil, avant d'annoncer tout en plongeant son regard dans celui d'Harry :
« - J'ai trouvé, le signe de notre alliance, Pocahontas, mon partenaire. »
Les yeux émeraude d'Harry s'écarquillèrent en fixant le bijou, et il leva la tête rapidement vers celle de Kocoum. Il se mordit la langue, un sentiment de terreur montant en lui. Cela le rongeait, il le savait. Ce sentiment d'être enfermé dans une cage… Pourtant ce mariage, il l'appréhendait depuis son enfance.
Depuis son enfance, on lui avait gravé l'idée de devoir un jour se marier avec Kocoum. Normalement, une femme se mariait avec un homme, parce que c'était comme ça. Principalement parce que les hommes, ça ne se fait pas dominer. Pas chez eux.
Mais lui, il était l'exception, il était le fils du chef, et pourtant, il était frêle. Il n'était pas maigre, ni pâle, ou faible, mais une certaine minceur et un côté androgyne étaient bien présents chez lui.
Cependant, le chef, son père : Wahunsunacock, n'aurait pas accepté que son fils unique soit ainsi soumis à un homme. Pocahontas restait un homme il ne devrait pas avoir un compagnon du même sexe. Cependant, tout s'est décidé non par rapport à la décision de Wahunsunacock ou celle d'Harry mais celle de la doyenne du village.
Celle-ci, avait écouté le vent, et le vent lui répondit. Pocahontas remplira sa vie et son âme avec un homme.
Alors, depuis, tous décidèrent que Pocahontas, ou Harry, serait lié à Kocoum, un des jeunes hommes les plus vaillants du village. Celui-ci point mécontent de cette alliance, Harry n'étant pas moins attirant que toutes les femmes de la tribu. Sa peau un peu plus claire que celle des indiens, passant presque pour celle d'un occidental ses yeux émeraudes peu commun, brillants, venant de sa mère dont il a été séparé à la naissance ses cheveux de jais en bataille, lui donnant un air rebelle et « saut du lit » qui le rendait désirant, en plus de son regard innocent et de ses bras frêles, malgré la force qu'il avait.
Il restait un homme après tout, qu'importe son physique.
Cela ne dérangeait pas Harry. Les autres non plus. S'unir avec quelqu'un du même sexe n'était pas honteux, dans leur tribu. Mais ce qui le dérangeait, tout au fond de lui, c'était le fait de se marier avec une personne pour laquelle il n'avait aucune attirance. Plus loin de là, il avait l'impression qu'on lui privait de sa liberté.
Le regard vide, fixant au loin, il ne regarda pas Kocoum lui enfiler le collier vert au cou, comme un oiseau ne voudrait voir les barreaux de fer de sa cage…
« - Pocahontas, mon amour… » souffla Kocoum à l'oreille d'Harry qui se contenta de frissonner tout en fermant les yeux, se mordant la lèvre.
XoXoXOXoXoX
« - Ohé capitaine ! »
Un cri d'oiseau résonna dans le ciel, accompagnant l'appel d'un matelot qui s'avançait vers quelqu'un. Le matelot était noir clair de peau, avec des yeux ocres et des cheveux bouclés auburn, jouant entre le roux et le brun au soleil. Un sourire au visage, il posa sa main sur l'épaule du capitaine en question, qui se retourna lentement vers lui.
« - Blaise. Tu as besoin de quelque chose ?
- Je n'ai pas le droit de prendre de tes nouvelles ? » ria Blaise Zabini, tout en tapotant amicalement le bras de Draco Malfoy.
Celui-ci le fixa de ses deux orbes gris orages. Ses cheveux blonds platine tombaient en quelques mèches sur son front, la majorité plaquée en arrière ou derrière ses oreilles. Son teint blanc sans imperfection semblait briller au soleil, que Draco n'avait jamais vu aussi lumineux à Londres. Habillé d'un simple chemisier blanc et d'un large pantalon noir bouffant accompagné de bottes, l'on pouvait quand même voir une musculature et une carrure d'homme. Un peu plus grand de cinq centimètres que Blaise, qui faisait pourtant un mètre quatre-vingt-trois, il gardait pourtant une certaine grâce dans ses mouvements, dû à son éducation aristocrate que lui donnèrent ses parents.
Soupirant, il se retourna vers le paysage, appuyé contre la rambarde du navire, et se passant une main dans les cheveux, il vit du coin de l'œil Blaise s'adosser lui aussi sur la rambarde.
Blaise était de ses rares amis. Et le seul qui datait de l'enfance, ce qui le rendait un peu plus proche de lui que les autres. Souvent, on le dénigrait à cause de sa peau chocolat, étant métis. Car les noirs étaient généralement esclaves, et non bourgeois. A vrai dire, Blaise était la seule personne de couleur que Draco ait vu dans la bourgeoisie, avec sa mère. Son père était anglais de pure souche, mais était tombé amoureux d'une africaine remarquablement séduisante lors d'une de ses expéditions. Ils eurent alors leur enfant, Blaise, et son père mourut peu après.
Depuis, sa mère, malgré la couleur de sa peau, eut pourtant sept maris de suite en Angleterre, sa beauté étant le fruit de son succès. De par cela, tous ses maris morts mystérieusement lui léguèrent leur fortune et elle finit, avec son fils, par appartenir au monde de la bourgeoisie.
Blaise, critiqué et victime aux moqueries, n'eut pas d'amis, jusqu'à sa rencontre avec Draco, qui lui, remit bien à leur place les lourdauds qui s'étaient permis de le dénigrer ainsi par sa couleur de peau.
Bien plus tard, lors de leur adolescence, (l'âge bête, selon Draco) ils rencontrèrent ensuite Theo, ou Theodore Nott, avec qui ils s'entendirent immédiatement. Très mince, d'une silhouette filiforme, aux cheveux bruns, Theo était une personne assez dynamique mais très solitaire, depuis la mort de sa mère, à ses 6 ans. Cependant cela se fit ainsi, ils devinrent amis sans se poser de questions.
Alors, quand Draco décida d'accompagner les colons anglais qui se dirigeaient en Virginie, ce qui arrangea les colons, Draco étant connu pour sa diplomatie excellente et son art du combat, Blaise et Theo décidèrent de l'accompagner, malgré la réticence du blond.
Virginia Company. Tout ce projet consistait à aller en Virginie et construire des bâtiments là-bas car nombres de colonies anglaises y étaient présentes.
Draco revint rapidement à la réalité quand il entendit la voix de Blaise.
« - A quoi penses-tu, Draco ?
- ... Pas grand-chose.
- Tu ne penserais pas à Astoria par hasard ? » questionna Blaise d'un ton assez hésitant, détaillant son fusil l'air de rien.
Draco le fixa, avant d'éclater de rire. Astoria.
Astoria était une belle blonde sulfureuse noble, bref, une femme parfaite. Mais banale. Elle lui était indifférente. Pourtant, elle était sa fiancée. A un moment pourtant, Draco l'avait aimée. Il la cajolait, l'embrassait, comblait tous ses désirs. Mais depuis le jour où il avait compris qu'elle était superficielle, son amour s'était dégradé en peu de temps, lui laissant le cadavre d'un amour amer.
Cependant, il n'avait confié à personne la déchéance de son amour pour elle. A quoi cela servait-il ? Il était déjà promis à elle, il l'avait juré à ses parents. Il ne pouvait leur faire faux bond. Il savait que Blaise et Theo pouvaient lire en lui comme un livre ouvert. Mais voilà, Draco maintenant utilisait quelque chose qu'il n'avait jamais fait avec eux. Son habitude à savoir mentir comme respirer, comme ses parents le lui avaient appris, ça, Blaise et Theo ne l'avaient jamais vue.
Au moment où il l'avait rencontrée, cette femme, il était déjà emprisonné dans une cage, une cage dont même ses parents ou ses amis ignoraient l'existence…
« - Oui Blaise… Si tu savais à quel point j'ai hâte de la revoir après notre expédition. » souffla Draco avec un regard sans émotion.
XoXoXOXoXoX
« - La fleur sent bon, grand-mère. » sourit Harry tout en tournant une fleur bleue entre son index et son pouce. « Je n'en avais jamais vue de bleue, cependant. »
Un petit rire cassé mais joyeux retentit dans la cabane, et une femme âgée, le visage mangé par les rides, se retourna vers Harry.
« - C'est normal, mon petit-fils. Tapote un peu un pétale au lieu de te réserver timidement à la tige… »
Fronçant les sourcils, un éclat curieux au fond de ses prunelles, Harry fit ce que sa grand-mère lui conseilla, et tandis qu'il s'exclama, un pétale bougea en harmonie avec l'autre. Il vit soudainement la réponse à l'énigme. L'éclat bleu auparavant couverture de la fleur s'envola.
« - Un papillon… !
- Mon enfant, croyais tu vraiment qu'une fleur pouvait donc avoir seulement deux grands pétales, de plus, à motifs ? Pas ici, pas en Virginie en tout cas. » s'amusa Grand-mère Feuillage, ses longs cheveux noirs et gris étalés sur le sol derrière elle, tandis qu'elle s'asseyait plus confortablement sur les peaux d'animaux au sol.
Harry ne répondit pas cependant, fixant les mains abimées de sa grand-mère, qui trifouillait dans un bol rempli de feuilles séchées. Celle-ci, remarquant son silence, soupira et osa parler du sujet sensible :
« - Je l'ai remarqué, tu sais… »
Le garçon cilla, ses yeux tressautant, et il attendit une suite un espoir, que sa grand-mère puisse le rassurer. Que ce sentiment de noirceur, d'angoisse, quitte enfin son esprit.
« - Ce collier… » souffla la doyenne, tout en frôlant de ses doigts fragiles le bijou au cou du jeune homme, avant de vite s'écarter, comme s'il l'eut brulée. Elle fut prise de soubresauts soudains, sans prévenir.
« - Un malheur. Malheur !
- Grand-mère ! » s'alarma Harry tout en agrippant son aïeule par les épaules. « Que se passe-t-il ?
- Pocahontas… M-Mon enfant… J'entends un son, un son retentissant… Le son de la mort… » murmura de ses lèvres craquelées et le regard dans le vide Grand-mère Feuillage.
« - La mort ? Mais de quoi parles-tu ?!
- Un homme… Il n'est pas comme nous… Non, pleins d'hommes différents… Des étrangers, Pocahontas, ils ont le spectre de la mort avec eux… !
- Grand-mère Feuillage, réponds s'il te plaît ! » désespéra Harry, secouant légèrement le bras pétrifié en l'air de celle-ci.
Elle eut un léger hoquet avant que ses yeux ne se révulsent et qu'elle se redresse soudainement.
Harry eut un petit soupir de soulagement quand elle lui re-sourit faiblement, de retour de sa transe.
« - Je t'ai fait peur, petit enfant ?
- C'est un euphémisme de dire cela, grand-mère Feuillage. »
Celle-ci eut un petit rire rauque et grave, tandis que ses yeux se faisaient moins rieurs que d'habitude. Elle posa sa main sur la joue de son petit-fils et pointa de l'autre au loin, derrière une colline.
« - Tu vois la plage du côté ouest de la falaise ?
- Oui, grand-mère…
- Demain matin, avant le lever du soleil, dirige toi vers là-bas.
- Que ? Mais t-
- Des choses graves vont se passer ici, en Virginie, Pocahontas, fils de ma fille. Des choses très graves… Certains vont souffrir, de la mort, qui posera son pied sur ces terres pures. Je ne sais qui. Nous ? Les troubleurs ?
- Je ne vois pa-
- Laisse-moi parler, Pocahontas. Ton rôle est capital dans toute cette légende, ou ce cauchemar, dirais-je. Toi seule peux avoir un regard sage. Moi, je suis trop vieille, presque aveugle, et trop faible, oui, trop faible… Je ne peux que te guider dans le début de ce voyage… Va.
- Grand-mère, je ne comprends pas. Nous avons encore la soirée, pour…
- Discuter ? Cuisiner ? Non, non, on ne peut faire cela. Plus tard, Pocahontas, plus tard… » chuchota avec un ton torturé la vieille, qui poussa sans force vers l'entrée Harry qui se laissa faire, noyé dans l'incompréhension totale. Celui-ci ne remarqua même pas qu'il était sorti du tronc gigantesque où habitait Grand-mère Feuillage, jusqu'à ce qu'au milieu de son chemin du retour il entende sa voix entre les arbres :
« - Et n'oublie pas… Ecoute ton cœur, tes instincts… La raison est sage, mais le cœur suit notre passion, notre vie. »
(Oui, c'était court !)
Merci de m'avoir lue ! En espérant que ça vous plaît !
~ TBC ~
