Bonjour tout le monde !

Eh bien, après un long, très long moment, j'ai le plaisir de poster à nouveau quelque chose ! Bon, c'est toujours un drabble, ne précipitons pas les choses mais je puis vous assurer que la phrase de fin n'est que l'introduction à la séquelle. Je dis ça parce que... Enfin, vous verrez bien !

[6918, du moins c'est ce qu'il me semble; PoV Hibari. Je tiens à préciser parce qu'aucun nom n'est mentionné. Sur ce, amusez-vous bien !]


Je détestais ces gens qui en faisaient trop afin de briller. Ces gens au sourire éclatant, au sourire étincelant de malice et à la voix d'or me rendaient malade, et je ne pouvais pas les aimer. Non pas que ça me dérangeait; je ne prenais pas sur moi ne faisais pas d'efforts pour changer cela. C'est ainsi que j'étais, et cela m'allait très bien. C'était peut-être mon esprit de contradiction mais, d'une certaine façon, les valeurs communes me laissaient de marbre. Le soleil frappant aux volets, un vent frais dansant dans les hautes branches, des rires qui s'évanouissent au loin; tout cela a le don de m'exaspérer, sinon de me faire bailler aux corneilles. Il n'y a rien qui me touche particulièrement, rien qui me fasse sentir spécialement à l'aise ou juste bien.

Les gens disent que quand on apprend à connaître quelqu'un, quand on « l'aime », ses défauts disparaissent. Ça me donne juste envie de ne jamais aimer, ou d'aimer à en détester, que ce sentiment ridicule d'amour ne me projette que des défauts. J'ignore pourquoi les sentiments positifs m'exaspèrent tant.

C'est en vivant à ses côtés que j'ai pu dresser la liste complète de tout ce que je détestais chez lui. Son attitude hautaine bien que désinvolte, sa façon de m'ordonner, de chercher à me manipuler comme si j'étais incapable de me brosser les dents tout seul. Il m'insupportait, rien que sentir sa présence faisait dresser les cheveux sur ma tête. C'est pourquoi, sentant les mains de celui que j'abhorrais tant se poser sur mon épaule ou frôler mon cou, un frisson d'excitation sourde parcourant mon échine, je sus que ces sentiments, cette perception de lui était gravée en moi pour toujours. Celui qui éveille ma curiosité sans que j'en saisisse la raison, je voulais... Oui, je veux... Je veux le détester ainsi toute ma vie.

J'aimerais dire que ce n'est pas franchement quelqu'un d'exceptionnel, même si c'est faux. Même si tout le monde le craint ou le vénère, même si chaque trait de son visage est unique et propre à lui. Je voudrais repousser loin de mon esprit l'idée qu'il puisse être intéressant, je voudrais le réduire à rien et pouvoir le piétiner tant et plus, petit tas de poussière sans valeur. Mais je ne peux pas. Parce qu'il a déjà envahi mon esprit et mes muscles, et que le pousser de son piédestal comme ça ne m'apporterait que vide et frustration.

Je te hais, mais je ne peux me passer de toi. Curieux, non ?

J'ose espérer que ce sentiment n'est qu'illusion, et qu'un jour tu m'en libèreras. Oui, c'est ça, une simple illusion. Tu me fais croire que tu peux te creuser une place dans mon quotidien, que tu peux t'imposer entre mes draps comme tu le fais si souvent, que tu peux tout faire pour me rendre fou et tellement plus encore, mais ce n'est qu'un leurre. Tu ne peux rien contre moi tu n'as aucun pouvoir sur moi, je suis seul maître de mes mouvements, de mes pensées, et rien que le fait de hurler ces paroles haut et fort à l'intérieur de ma tête me fait jubiler. Cette éventualité devient possibilité et bientôt j'en suis convaincu: je te hais, je t'abhorre et t'exècre du plus profond de mes entrailles, si je te laisse m'approcher ainsi c'est juste pour faire de toi mon jouet, mon passe-temps et tu pourrais bien mourir que je n'en aurais cure !

...Me disais-je avant que tu ne disparaisses.


Beaucoup de rage, hm ? J'ai essayé de ne pas rendre Kyoya trop OOC, et ça a donné ça. J'espère que ça vous aura plu et que la suite vous plaira également !