Salut tout le monde !
Juste un piti mot pour encourager mes lecteurs ( je croise les doigts ) à m'envoyer des review. Paske c'est ma première fic, que je cafouille un peu et pis paske ça serai sympa !!!!! Alors pensez un peu au calvaire du pauvre écrivain que je suis ... hum hum ... bref ...
Ma fic commence à la fin de la cinquième année d'Harry, j'ai pas pris en compte le voyage dans le Poudlard Express du livre.
Alors bonne lecture et j'espère que ça vous plaira !
EternityDream

Chapitre 1 : Le Mal s'étend, l'obscurité tombe....

Autour de moi, tout n'est que ténèbres, silence ... mort ! C'est si reposant. Mon coeur ne désire plus qu'une chose, rester ici, dormir, ne plus voir, ne plus entendre, ne plus souffrir ! Et pourtant ... tout cela m'est interdit. Ma naissance, à elle seule, a gâché ma vie, leurs vies, toutes ces vies ... Je ne peux fermer les yeux et profiter du calme sans revoir ces visages, ces victimes, ces souffrances ... Tout ça, à cause de moi !

Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche ...
Quel pouvoir ! Si c'est ça le pouvoir, je préfère redevenir un simple Moldu ...

il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié ...
Papa, Maman ...

il sera né lorsque mourra le septième mois ...
Je suis mort en même temps que ce satané septième mois. A peine né, je signais déjà mon arrêt de mort ...

et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal ...
Marqué comme du bétail qu'on emmène à l'abattoir, oui ... Une cicatrice, une carte d'identité, super pour la discrétion ...

mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore ...
Ca, c'est pas encore prouvé ... J'ai rien d'extraordinaire, à part le fait d'attirer les ennui comme un aimant ...

et l'un devra mourir de la main de l'autre ...
C'est cool, on me laisse le choix ... meurtrier ou cadavre ...

car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit ...
Ca a pourtant bien marché jusque là ...

Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des ...
... Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois. C'est bon, j'ai compris mais lâchez moi, je veux dormir ! Oublier que mes parents sont morts par ma faute, que Sirius est mort par ma faute, que j'ai mis mes amis en danger, que ...
- Harry !
Mais lâchez moi à la fin ! J'ai dit que je voulais dormir. Et puis, depuis quand ma conscience m'appelle par mon prénom !!!
- Harry, tu m'entends ?
Rectification ! C'est pas ma conscience ! C'est douce voix angélique qui me tire si aimablement de mon premier sommeil depuis des jours n'est autre que celle de Ron. Il a l'air inquiet. Au lieu de se prendre la tête avec moi, il ferait mieux de sauter sur Hermione, ils attendent que ça tous les deux et il y en a pas un qui bouge !
- Harry, réponds moi !
Oups, là, il s'angoisse. S'il se met à me secouer, je vous jure, je le frappe !
- Harry !!!
- Hum, quoi ? Tu peux pas me lâcher trente secondes, Ron !
J'entrouvais difficilement mes yeux fatigués et croisais les regards de mes amis, penchés sur moi. Soupirant, je me redressais sans un mot de plus et refermais les yeux.

- Harry ! Qu'est ce qui t'es arrivé ? Encore un cauchemar ?
Sans ouvrir pour autant les paupières, je répond faiblement.
- Mais de quoi tu parles Ron ?
- Mais tout de suite, là, à l'instant, tu as glissé mollement sur la banquette, on t'a rattrapé au moment où tu allais tomber. Tu étais blanc comme un linge, pire que d'habitude ...
- Sûr que ça doit pas être beau à voir ! Et alors ?
- Harry, mais tu comprends pas. On était incapables de te réveiller, tu avais l'air comme ...
- ... mort ? Ca change vachement de d'habitude ! T'inquiète 'Mione, je suis toujours bien vivant ...
J'avais laissé ma phrase en suspens, ne voulant pas inquiéter mes amis par une fin du style "pour l'instant". Je crois pas qu'ils auraient bien pris la blague. Remarque, moi non plus ! En plus, ils auraient pas compris. Quand on connaît pas la prophétie, tout est différent !
Un silence pesant s'est installé dans le compartiment. C'est pas vrai, quoique je dise, j'ai vraiment le chic pour faire une boulette.
- On arrive bientôt ?
- T'es pressé d'arriver pour une fois ?
- Pressé de repartir plutôt ! Je compte déjà les jours jusqu'à la rentrée.
Je gardais toujours les yeux fermés. Je n'avais aucune envie de parler mais je m'efforcais à paraître un minimum ... normal. Ce que je n'ai jamais réussi à être d'ailleurs ! Toujours faux, toujours une image que l'on montre aux autres, ou plutôt, que les autres s'imagine. Le Grand Harry Potter, sauveur des veuves et des orphelins ! Le Survivant, le héros qui dresse devant Voldemort, qui n'a peur de rien, qui a eu une enfance heureuse, qui a des amis, qui est puissant et blabla...Et voilà que je me met à parler comme Malefoy maintenant, mon cas est vraiment désespéré, sinon très grave !
Les discussions ont peu à peu repris. Mais je sens encore un regard peser sur moi. Je rouvre un peu les yeux et fixe celui qui me fait face, qui m'observe sans ciller, qui aurait pu en ce moment être à ma place ... Neville ! Nos regards s'accrochent, parlent d'eux-même, les mots deviennent inutiles entre nous. Le sien ne ressemble en rien à l'image que mon camarade donne de lui-même. Encore une image ... Neville me montre son vrai caractère, courageux, vengeur, loyal, amical, chaleureux avec cette touche de timidité et de maladresse caractéristique au masque qu'il porte tous les jours. S'il se mettait soudainement à parler, je ne m'étonnerais même pas qu'il possède une voix beaucoup plus homme, beaucoup plus sûre. Mais ce qui me captive dans ses yeux marrons, c'est le reflet de ma propre tristesse, de ma propre souffrance ...

Comme pour moi, on a forcé Neville à grandir trop vite, à survivre trop vite, à comprendre trop vite ... Finalement, quitte à en souffrir, je me dit que je préfère que ce soit moi plutôt que lui. Malgré son véritable caractère de Griffondor, Neville reste un garçon simple, naïf, qui ne possède aucune confiance en soi. Remarque, je suis comme ça aussi mais moi, j'ai cet avantage de ne plus avoir rien à perdre !
Je referme lentement les paupières, brisant ce contact que nous avons établie entre nous durant quelques minutes. Mieux vaut pour mon ami qu'il ne sache jamais exactement ce à quoi il a échappé !
Alors que je laisse de nouveau mon esprit vagabonder à travers les visions de mes cauchemars, j'entends la porte du compartiment glisser. Immédiatement, je sais qui est là, je sais qui vient nous pourrir la vie, je sais, sans le voir, que Malefoy est de retour. Sans lui laisser ouvrir la bouche, je laisse ma voix porter ma fureur :
- Alors Malefoy, encore une fois, tu ramènes ta sale face de fouine pour lancer un avertissement quant au futur retour de ton papounet ...
Un silence stupéfait suit ma phrase. Ma voix est plus ferme, plus froide mais surtout désabusée et haineuse.
- Je ne laisserais à personne le plaisir de te voir souffrir, Potter, et encore moins s'il s'agit de mon père. Mais dis moi, je remarque que le Survivant est ... seul !
- Et nous, on est quoi, face de fouine !
Malefoy se tourna négligemment vers mon meilleur ami.
- De la vermine ! Voilà tout ce que vous êtes, Weasel, toi et ta chère Sang-de-Bourbe ! Ce que je voulais dire à Mister le sauveur du monde, c'est qu'il me semble ne pas voir de compagnie féminine à ses côtés. Je croyais pourtant que t'avais tenté ta chance avec la petite Serdaigle. Remarque, je ne m'en étonne pas, qui voudrais de toi, à part tes deux espèces de chiens ?
- Espèce de ...
- Ron !
Mon ami s'était arrêté dans son élan. Ma voix, à elle-seule, calma ses ardeurs. Il s'immobilisa, le bras d'Hermione autour de son épaule.
- Que vois-je ? Potter, le généreux Griffondor, me sauve ! A quoi dois-je cet honneur ?
- J'aurais laisser avec joie Ron s'occuper de ta sale tronche mais je ne suis pas stupide et je sais que tu retiens ta chère formule sur le bord de tes lèvres.
Tous le monde ouvrit de grand yeux sous ma remarque. Je me levais et me plaça à quelques centimètres de mon ennemi.
- Sache une chose Malefoy ! Tous ce que tu feras à mes amis et à ceux qui me sont chers, je te le rendrais au centuple. Je sais qu'un jour nous serons face à face, et ce jour ... prépare toi à y laisser ta peau car la place d'une ordure comme toi n'est pas ici !
- Je tremble de peur, Potter !
J'attendit quelques secondes avant de répondre, laissant un faible sourire sadique, le premier depuis des semaines, effleurer mes lèvres.
- Range ta baguette Malefoy ! Je sais m'en servir aussi bien que toi et je l'ai subit trop de fois pour connaître ses effets. Moi non plus, je n'hésiterais pas !
Le regard de mon ennemi se voila quelques secondes, imperceptiblement, puis il se tourna vers ses deux gorilles.
- Venez !
Je fis demi-tour en même temps, atteint de vertiges et ne souhaitant que m'allonger. Grosse erreur de ma part ! Je devina plus que je n'entendis les paroles de Malefoy.

- Endo ...
Une bruyante explosion le coupa dans son élan. Lentement, pret à tout, je me retourna et vis ce qu'il restait de mon attaquant. Autour, les membres de l'AD souriaient. Du couloir, derrière le tas de chairs informes qu'il restait de Malefoy et de ses gardes du corps, emmergèrent Luna accompagnée de Ginny ainsi que Ernie, Justin et Terry. Chacun étant venu rendre une dernière petite visite à leur professeur de DCFM, le chef de l'AD, moi quoi. Du compartiment en face, je vis apparaître Hannah et Susan, elles-aussi, baguette en main.
- Le résultat est vraiment étonnant !
- Ernie, à ta place, je dirais totalement infect. Qu'est ce que vous diriez si on les bennait dans le couloir. Ici, ça fait pas bon ménage avec le décor.
Tous le monde éclata de rire. Moi-même, je me permis une petit sourire en coin devant la mimique dégoutée de Susan. Puis, enfin, tout le monde se rassit et l'AD fut de nouveau au complet, ou presque sans Cho et son amie, pour la dernière fois de l'année. L'ambiance était chaleureuse, je laissais mon regard errer sur chacun de mes amis, certains de simples camarades d'autres comme des membres de ma famille, la seule qui me reste.
Plongé dans mes pensé, je sausauta lorsque Hannah s'exclama, heureuse :
- On arrive !
Pressée de descendre, elle nous fit tous la bise puis courut chercher ses affaires. Bientôt, les autres membres de l'AD firent de même jusqu'à ce qu'il ne restent plus dans le compartiment que moi, Ginny, Ron, Hermione, Neville, Luna et son Chicaneur. Puis, comme toujours, le train ralentit m'amenant inexorablement vers un nouvel été cloîtré dans une chambre sous les ordres d'une horrible famille. Déprimant comme tableau ...
Lorsque le train s'arrête, nous attendons un peu que la foule se fasse moins dense pour sortir du compartiment. Sur le quai, les parents accueillent leurs enfants. Moi, seule le froid est là à m'attendre. Mais, alors que mon esprit m'affirme cette terrible évidence, je sens deux bras m'entourer et me serrer contre quelqu'un. C'est doux, chaleureux et tellement ... aimant !
- Bonjour Harry mon chéri ! Comment vas tu ?
- Je vais ... bien !
Elle me scrute quelques secondes avant de soupirer.
- J'ai demandé à Dumbledore de te laisser venir à la maison mais il n'a rien voulut savoir pour le moment. Mais rassures toi Harry chéri, je ne laisserai pas tomber et j'arriverai bien à la convaincre d'une manière ou d'une autre.
Bénissant secrètement Mme Weasley, je saluais d'un sourire son mari qui m'observait, inquiet.
- Harry mon garçon, tu es sûr que ça va ?
- Arthur !
D'un simple regard, Molly fit taire Mr Weasley. La remerciant d'un regard, je rejoingnais une dernière fois mes amis.
- T'en fais pas Harry, on s'écrira souvent !
Je fis un sourire désabusé à Ron et répndit d'une voix lasse.
- Ecoute Ron, je ne me fais pas beaucoup d'illusions. Vous m'écrirez certainement aussi souvent que l'an dernier, c'est pour dire.
- Harry, tu ...
- C'est comme ça. C'est pas grave. Il faut croire que Dumbledore a l'intention de me faire devenir dingue ...
... pour mieux se servir de moi. Pour tout avouer, ça ne m'étonnerais même pas. "C'est pour ta protection, Harry, que tu dois rester cloîtré dans une maison avec des gens qui te haissent, à culpabiliser pour avoir fait mourir ton parrain, mis en danger tes amis. Pour ma protection que je suis constamment surveillé, que je ne vais toujours pas pouvoir aller rejoindre mes amis, que je ne pourrais pas profiter du soleil... " Mes parents aussi, étaient censés être protégés, et qu'est ce que ça a donné, un résultat peut-être pire !
- Harry, tu m'écoutes ?
- Non Mione, je ne t'écoutais pas ! Qu'est ce qu'il y a ?
- Je te disais que j'allais partir et toi, tu m'ignores !
- Désolé ! J'étais plongé dans mes pensées !
Mon amie soupira, puis me fit un sourire triste. Elle s'approcha doucement de moi et me serra dans ses bras, longuement, comme pour me protéger. Au début indécis, je lui rendit son geste et posa ma tête sur son épaule. Je sentais mes yeux s'humidifier. La présence d'Hermione réchauffait quelque peu mon coeur refroidit.
- Eh Mione, tu nous en laisse un bout !
Hermione sursauta et se retourna. En face de moi se dressait Ron, Fred, George, Ginny , Luna et Neville, tous souriant.
Ron s'avança vers moi et m'extirpa de l'étreinte de notre amie. Alors que je croyais que mon meilleur ami me serrerais juste la main, il me pris lui aussi dans ses bras, brusquement comme s'il ne voulait pas sembler trop sentimental. De la part de quelqu'un qui ne parvient jamais à exprimer ses sentiments, le geste m'allait droit au coeur.

- Allez mon frère, c'est pas la fin ! C'est dur, mais on sera là, nous, si t'a besoin !
Incapable de parler, je hôchais simplement de la tête. Puis, ensuite vinrent Ginny, qui m'embrassa sur les deux joues en me souriant doucement, un vrai sourire de mère, puis Luna. Cette dernière s'arrêta devant moi mais ne me toucha pas. Elle était vraiment très étrange. Elle me sourit et me demandant innocemment :
- Un jour, on ira les voir derrière le voile ?
Tout d'abord étonné, je lui retournais son sourire et aquiescais sans un mot de plus. Elle se retourna et s'en alla.
- Elle est pas nette ou quoi cette nana ?
- Fred ! Luna est un peu bizarre mais elle est gentille !
- Moui ! Si tu le dit Gin ! Bon, Harry mon pote, on espère te voir à la boutique pendant les vacances.
- Je verrais quand je viendrais !
- T'as pas le choix mon grand !
Fred et George étaient si semblables, si gais, si ... sympas. Ils me donnèrent tout deux une grande claque dans le dos puis se détournèrent rejoindre leurs parents. Restait Neville qui s'approcha lentement et me tendit une main tremblante.
- A bientôt Harry !
- A bientôt Neville ! Et bonjour à ta grand-mère !
- J'y manquerais pas. Et ... euh ...
- Hum ?
- Est ce que je pourrais t'écrire pendant les vacances. Ca me ferait plaisir de pouvoir entretenir une correspondance avec quelqu'un et les autres partent tous alors ...
C'était vrai que Neville, lui, ne connaît rien quant à l'Ordre et ne passe pas ses vacances au QG. Je lui retournais un faible sourire.
- Ca sera avec très grand plaisir Neville. Ecris moi quand tu veux, j'attendrais tes lettres !
- Merci Harry ! Bon, j'y vais ! Salut !
- Salut ! Bonne vacances !
Puis, tout le monde partit, au fur et à mesure, et je restais seul dans la gare bondée de King's Cross. Soupirant, je me dirigeais à pas lents vers le parking pour attendre mon oncle. Celui-ci n'arriva qu'un quart d'heure après, mais pour moi, le temps ne signifiait plus rien, rien de plus que quelques pas de plus vers cette mort qui m'appelle.

- Alors mon garçon, tu montes ou tu dors là ?
Je levais enfin la tête pour m'apercevoir que Vernon Dursley se tenait juste devant moi, les mains posées sur ses larges hanches. Derrière lui, à quelques pas, ma tante reagrdait de tous les côtés, certainement pour voir si des amis à moi ne trainaient pas dans le coin. Puis, vainement caché derrière sa mère qui ne dissimulait en rien son énorme corps, venait mon cousin, Dudley.
Soupirant, je me redressais et me dirigeais vers la voiture. Après y avoir déposé mes affaires, je me glissais sur la banquette arrière sans un mot. Les yeux fermés, j'écoutais d'une oreille les ragots que ma tante avait récolté.
- D'ailleurs, en parlant de ça, tu étais au courant qu'ils ont enfin trouvé des acheteurs pour la maison en face de chez nous, le 5 ?
- Non ! Qui est ce ?
- D'après ce que j'ai pu entendre de la conversation de la voisine avec l'envoyé de l'agence pour les maisons, ce serait des français !
- Des gens bien, j'espère !
- D'après ce que je sais, il ne sont plus tout jeunes mais ils ont une fille de l'âge de notre Dudley.
- Si ces gens ne nous conviennent pas, Dudley n'approchera pas cette fille.
- Bien sûr Vernon, bien sûr ! D'ailleurs c'est ce que je disais à la voisine lorsque ...
Je m'arrêtais déjà d'écouter, épuisé par un flot de paroles, tout aussi interressant qu'inutile.
Ainsi, j'allais avoir de nouveaux voisins, des français. Une fille de mon âge ... De toute façon, qu'elle soit ou non "une fille bien", je ne risque pas de réussir à l'approcher. Soit Dudley va la coller, soit il va lui mener la vie dure. Et j'imagine que ma "famille" ne va pas se retenir de leur dire que je suis un délinquant récidiviste et que je vais à St Brutus, qu'il ne faut pas m'approcher, que je suis très méchant ...
En bref, encore des vacances sans personne, monotone comme vie. Quant on y pense, mes dix mois d'écoles sont tout l'opposé de mes vacances.
Bientôt, les jolies petites maisons bien rangées de Little Whinning apparaissent. Ma tante s'est enfin tue pour laisser à son mari la joie de critiquer tout ce qui bouge !
Je respire un grand coup lorsque mon oncle arrête enfin la voiture.
Je descend rapidement et me glisse silencieusement dans ma chambre après avoir récupéré mes affaires. J'ouvre la fenêtre et regarde le monde qui m'entoure, tellement calme, tellement tranquille, tellement inscousciant ...
Mon regard tombe soudain sur la maison d'en face, le numéro 5. Les volets sont encore fermés, la pelouse pas tondue, rien ne laisse présager une arrivée imminente. Et pourtant, bientôt, une autre famille viendra vivre ici, viendra rire, viendra pleurer ... Même ici, eux, ils auront leur petit bonheur, leur lumière ... Et moi, je m'enfonce lentement, très lentement dans les ténèbres qui ne cessent de m'envahir ...
Au loin, comme pour m'approuver, le soleil décline, termine sa course de vie et s'endort une nouvelle fois, déposant obscurité et fraîcheur sur le monde ...
... mais l'astre de lumière renaît chaque jour. Ses rayons reviennent toujours réveiller et réchauffer la vie ...

Voila voila ... allez un peu de courage ! Juste un piti effort vers le bouton bleu en bas de la page ... svppppp !
En tout cas, j'espère que vous avez aim ! C'est un peu à l'eau de rose au début, vous étonnez pas, mais ça change au fur et à mesure !
Dites moi si ça vous plait et j'enverrai le deuxième chapitre.
Bye