Titre : Created to be bad

Rated : M

Attention : Teen Wolf appartient à Jeff Davis.

Pairings : Sterek all the way !

Note : Une idée qui est venue sur le coup. On va voir comment ça se poursuit. Dans le prochain chapitre, il y aura sûrement des points de vue. Mais je ne sais pas encore comment je vais les mettre en place. Un changement de police ? (Stile : normal / Derek : italique ).

Des zigouigouis (vous voyez, les trucs comme ça « oOoOoOoOo ») puis j'annonce le POV ? (POV Stiles / POV Derek). Franchement. Je ne sais pas, je suis indécise. Une idée ? Dans ce cas, laissez une review.

Si je me décide, le chapitre 1, arrivera samedi.

Le saviez-vous ? : J'ai peint tous les personnages d'Avengers sur mon mur. Vision, Scarlet Witch & QuickSilver, sont mes préférées depuis qu'ils y sont.

Musique écoutée : Galantis - Runaway (U & I) « Cause you and I-I-I-I-IIII » *chante*

Prologue : 1 year and 394 days

Il attendait. Comme tous les jeudis après-midi, il attendait. Assit sur cette chaise près de la porte qui menait à -hum- aucun mot possible pour décrire cet endroit. Enfer ? Non, c'est pire que l'enfer. Et portant, ça fait 2 ans qu'il attendait chaque jeudis à 14h30, devant cette porte qui mène à l'endroit qu'il déteste tant. Cette porte qui lui criait à la figure, qu'il restera encore ici pendant un long moment.

Il regardait droit devant lui. Ses yeux étaient vides, comme tous ceux des personnes autour de lui. Vous voyez, ce genre de regard qui dit « J'vais sûrement te planter ma fourchette dans le pancréas si tu te mets sur mon chemin, et aller me rendormir juste ensuite ». Et puis, de toute façon, pourquoi serait-il heureux ? car d'un instant à l'autre, son psychologue, qui lui sert aussi de « médecin ». Oui. Médecin est en parenthèse, car un médecin c'est quelqu'un qui veut te guérir. Ce qui n'est pas le cas de celui du jeune homme.

Un frisson lui parcourra l'échine en pensant qu'il va -encore devoir- rentrer dans l'horrible bureau couleur crème.

Qu'est-ce qu'il détestait cette couleur. Trop douce et claire pour lui. Elle lui faisait trop penser à son ancienne maison. Trop de mauvais souvenirs, qu'il ralliait à cette couleur pâteuse. Il soupira.

14h32... Son rendez-vous est à 14h35, mais il venait à 14h30, le temps de se préparer mentalement à ce qui allez suivre dans ce bureau.

Ça fera 2 ans à partir de demain, qu'il était ici. Coincé. Dans cet hôpital psychiatrique de Beacon Hills. 2 longues années qu'il y était, et il n'arrivait toujours pas à retenir le nom de ce foutu endroit. Un truc comme … Machin... House... Quelque chose comme ça. C'était pas si important de toute façon.

Et l'odeur. Dieu, l'odeur de cet endroit. Qu'est-ce qu'il haïssait ça. Ça sentait les médicaments, la mort, la folie. Beurk. Écœurant. Dans l'enceinte, personne n'avait le droit au gel douche et au shampoing. C'est sûrement ce qu'il regrettait le plus. D'ailleurs, tout à la même odeur, ici. Et il se demandait, si son odorat, n'était pas parti en vacances, à force de devoir tout le temps respirer la même chose. Pareil pour la bouffe, tout avait le même goût.

14h34. Un bruit de talon se fit entendre, et il respira un grand coup. Il attendait. C'était ce qu'il faisait depuis 14h30. Il ne faisait qu'attendre, tous les jours. Dans cet endroit pourri. Entouré de gens dérangés -exceptés quelques uns, dont il n'appréciait pas vraiment la compagnie, mais qu'il côtoyait de temps en temps- et complètement fous. Il souffla un bon coup alors qu'il entendit les pas se rapprochant doucement et alors que sa montre sonnait 14h35 d'un « clic » discret, la porte s'ouvrit.

Marine Morell le fixait de haut en bas. Elle avait toujours l'air surprise de le voir là. Comme si, elle s'attendait à ce qu'il se pende ou qu'on le retrouverait mort au détour d'un couloir

Qu'est-ce qu'il la haïssait, avec son air hautin, son faux sourire et son joli visage. Il avait envie de la casser en deux. La briser entre ses doigts. D'en faire de la charpie.

Son regard sombre navigua vers le visage de sa psychologue/médecin, et il se leva, lentement. Approcha d'un pas lent, son dos était légèrement courbé et ses mains reposaient dans les poches de son pull. Les couloirs étaient vides. Et les pas lourds de ses chaussons, se répercutaient. Comme un écho, qui lui disait de courir.

Il aurait pu crier. Pas un cri d'appel à l'aide. Ni un cri de désespoir au fait d'être enfermer. Mais juste crier au monde qu'il va se venger de l'affront qu'on lui a fait en le mettant dans cet asile. Mais il ne le fit pas, les couloirs résonnent beaucoup. Mais pas assez loin. Pas assez fort.

Il avança comme un prisonnier allant à l'échafaud. Comme un vache allant à l'abattoir. Il passa devant la jeune femme et continua son chemin jusqu'à la chaise. Il s'assit et attendit qu'elle revienne.

« - Stiles. Toujours un plaisir de te voir. Dit-elle ironiquement

- De même. »

Un court prologue, afin de mettre en place le prochain chapitre qui sera plus long.

Laissez-moi vos avis, vos ressentiments. Et je suis désolée des fautes que vous avez rencontrer pendant votre lecture.

A samedi pour un prochain chapitre ! - SoKelly !