Tout appartient à J. K. Rowling
Attention violence sur enfant
L'orphelinat
Chapitre 1
Au 4 Privet Privet vivait une famille comme les autres, très normal, à l'exception du neveu, que personne ne voyait jamais. Tout le monde savait que les Dursley gardait leur neveu, mais celui-ci ne sortait jamais de la maison. Les Dursley avaient raconté qu'il était trop fragile pour l'extérieur.
Leur maison était impeccable, Pétunia était réputé pour ses salons de thé exquis et pour tous les potins qu'elle avait à raconter. Vernon était gros et imposant, il était à la tête d'une entreprise de perceuse et ramenait de l'argent à la maison. Le petit Dudley, leur fils chéris, était gras et Pétunia et Vernon disaient constamment qu'il était parfait.
Un matin comme les autres alors que la maisonnée se levait doucement, Harry, du haut de ses six ans, était déjà au fourneau à faire cuire le bacon et les pommes de terre. Depuis presque deux moins maintenant que la tâche des repas lui incombait. Les Dursley lui avait annoncé en lui achetant un banc juste pour lui pour qu'il puisse être assez pour la cuisinière et les armoires. Un banc avec écrit monstre dessus.
Il se perdit dans ses pensées en regardant par la fenêtre, il repensait à son rêve. Qu'est-ce qu'il rêvait de partir d'ici. Il aimerait qu'on vienne le chercher. Il avait rêvé qu'un grand monsieur venait cogner à la porte de son placard, le prenait avec lui et l'amenait. Rien ne pouvait être pire qu'ici.
Qu'il avait faim, ça faisait deux jours qu'il n'avait pas mangé parce qu'il n'avais pas finit toutes ses tâches de la journée et la dernière chose qu'il avait mangé, c'était une tranche de pain sec.
Il revint à lui quand ses narines sentirent une odeur de bruler. Il avait fait bruler le bacon. Ho non, qu'est-ce qu'il va me faire cette fois-ci, pensa le garçon. Il s'attendait au pire et surtout il n'avait plus le temps de faire quoi que ce soit, il attendait déjà le pas lourd de son Oncle Vernon qui descendait.
-Qu'est-ce qui se passe ici ? Tu as encore fait bruler quelque chose ? Tu nous coûte tellement d'argent et en plus tu en gaspille en brulant notre nourriture. Tu n'es qu'un bon à rien, tu ne mérite pas qu'on soit gentil avec toi espèce de monstre. Il attrapa Harry par le bras, tellement fort qu'on entendit un crac sinistre, le jeta à terre et lui donna des coups de pieds dans les côtes. – Ça t'apprendra sale gamin insupportable. On t'a donné, un toit des habits, j'en ai marre de toi, tu es infect. Pendant que Vernon continuait de le battre Harry perdit conscience. Vernon s'attaqua alors à lui en le frappant avec ses poings et une fois fais le jeta dans la cave.
Pétunia venait d'arriver dans la cuisine, sans un mot, elle alla chercher les linges et le javélisant et nettoya la marre de sang qui se trouvait maintenant sur le sol de sa cuisine.
Le garçon resta inconscient une partie de la journée. Il rêvait qu'il partait enfin d'ci. Il ne sentait plus rien dans son rêve et il était bien. Il ne savait pas depuis quand il était là, mais il sentit qu'on le mit dans quelques choses et qu'on le traîna. C'était douloureux de partout de se faire bouger. Il sombra de nouveau dans l'inconscience. Il se réveilla quelque peu sans ouvrir les yeux, des années de pratique chez les Dursley et il sentit qu'on était en voiture et qu'il faisait très noir. Il se risqua à ouvrir les yeux et remarqua qu'il était dans une boîte noire. Le garçon se mit à paniquer en comprenant qu'il était dans le coffre d'une voiture, mais essaya de se calmer en essayant de penser à une chose à la fois. Il fit le point sur où il avait mal en faisant bouger tous les membres de son corps. Il en vint à la conclusion que c'était son bras, son ventre, sa cuisse et son visage. Il sentit qu'on allait sur un chemin différent plus cahoteux à tel point que son petit corps alla se cogner à la paroi au-dessus de lui. Il sentit que l'auto s'arrêtait et qu'un poids s'enlevait du véhicule. Il l'entendit marcher jusqu'à devant le coffre.
Vernon ouvrit le coffre après des heures de route. Il était sorti très loin de la ville et là il était dans une forêt marécageuse. Il ouvrit le coffre et vit le gamin en train de le regarder.
Ha bien tu es réveillé. Ça va me faciliter la vie. Je te laisse ici, je ne veux plus jamais avoir à faire à toi espèce d'ingrats.
Non, s'il vous plaît, Oncle Vernon, je ferai tout ce que vous voudrai.
Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi.
Sur ce, il le réenveloppa dans le sac avant de le prendre et de le jeter par terre en dehors du chemin dans la forêt. Il lui donna un dernier coup de pied dans le dos, pour la forme et parti, en laissant le gamin à lui-même dans la forêt.
Harry pleura longtemps après le départ de Vernon et sombra dans l'inconscience à bout de force et frigorifié.
Il passa du temps entre l'éveil et le sommeil. Il vit le soleil, mais aussi les nuages et la pluie. Il se couvra avec le plastique. Il n'avait plus vraiment froid et commençait à sentir de nouveaux ses membres. C'était dans les différentes choses qu'il pouvait faire, il était anormal, mais aujourd'hui ça allait lui servir.
Le temps passa et il ne savait pas combien de jour était passé quand il put se mettre debout et resté éveillée. Il regarda autour de lui et il ne vit que de la forêt. Peut-être bien un chemin aussi là ou son oncle devait être passé en voiture. Il bougea vers le chemin, en trainant le plastique et marcha dans une direction, peu importe laquelle il était perdu de toute façon.
Il marcha longtemps, il avait la bouche sèche et il commençait à voir des points noirs. Il avait mal au ventre. N'en pouvant plus, il s'installa sur le bord d'un arbre, se couvrit du plastique, car il s'était mit à pleuvoir et s'endormi de nouveau.
Il se réveilla peut-être quelques heures après ou juste quelques minutes et vit que le plastique était plein d'eau, comme il avait soif, il bu l'eau. Après avoir bu l'eau et ayant la bouche moins sèche, il se leva et repartit sur le chemin. Il avait l'impression que la forêt se modifiait au fur et à mesure, qu'elle devenait plus dense. Il continua son chemin, perdu, affamé et à bout de force.
Après un moment de marche qui lui parut interminable, il s'effondra à peine caché de la pluie par la couche de plastique et surtout très prêt d'un sentier
Il resta là inconscient toute la nuit et le matin suivant la pluie s'était arrêtée. Il s'éveilla quelque peu et essaya de bouger, mais sans succès. Ses lèvres étaient sèches et il voyait encore des points noirs.
Il entendit du bruit, des bruits de pas qui se rapprochait.
-Je suis là, à l'aide, essaya-t-il de crier, mais le son ne sortit que dans un murmure. Il fit simplement du bruit, des cris à l'infini.
Il entendit les pas se rapprocher et une femme au long cheveux brun et aux yeux bleu le regardait vraiment de manière inquiète.
-Vite, s'il te plaît enfant, reste avec nous, nous allons te sauver. Elle lui flatta la tête et vit sa cicatrice.
-Thomas, on ne peut pas l'amener à Ste-Mangouste… C'est Harry Potter, nous devons le protéger.
