L'affaire de l'homme papillon.
Auteur: Crazy Victoria.
Traductrice: Angel's heaven.
Note d'auteur: ma nouvelle histoire –ce n'était pas prévu de cette façon, vu que je travaille sur quatre autres histoires, mais elle a jailli dans ma tête et suppliait d'être écrite. En plus, je voulais faire un cross-over des trois séries depuis très, très longtemps. C'est un GC (1). Si vous n'aimez pas GC…/hausse les épaules/. De toute façon… appréciez !
Note de traduction: Voici une nouvelle traduction. L'histoire d'origine est signée de Crazy Victoria. Merci à elle de m'avoir donné son accord pour le faire. Cette fic est terminée en 15 chapitres. Quant aux titres des chapitres, je ne les ai pas traduits pour la bonne et simple raison qu'il s'agit de titres de chansons plus ou moins modifiés. J'espère que ça ne vous gêne pas et que vous aimerez cette nouvelle traduction autant que j'ai eu plaisir à la faire. Bonne lecture.
Chapitre 1: Pretty Vegas.
Miami
10 heures du matin.
Enceinte du parking du MINT.
Horatio Caine fronçait les sourcils.
Ce qui en elle-même n'était pas une chose inhabituelle. Caine passait beaucoup de son temps à froncer des sourcils, que ce soit quand il pensait, sous le coup de la colère ou non. Il fronçait encore les sourcils. Et tous autour de lui restèrent silencieux.
-Hemm, Horatio ?
Eric Delko regarda son patron d'un air interrogateur. Caine ne répondit pas. Il passait en revue l'enceinte du parking dans lequel ils se trouvaient, Miami Beach à peine caché par les gratte-ciel. Son front était plissé.
-Nous avons un problème », fit-il finalement.
Sa voix était grave, rauque –et sérieuse.
-Et bien oui, Horatio », déclara Tim Speedle, accroupi près d'un corps qui était affalé par terre.
Près de lui, Calleigh Duquesne tenait un appareil photo et fixait Horatio en ayant l'air d'attendre.
-Non, Speed, je veux dire un gros problème. N'as-tu rien remarqué d'inhabituel à propos de cette scène de crime ?
Il montra le corps, une large coupure au niveau du cœur, presque cachée par la peinture qui couvrait le corps nu. Le cadavre de la victime avait été la toile de son tueur –elle était décorée d'un motif complexe, le tout mis ensemble semblant former ce qui ressemblait à l'aile d'un papillon.
-Donne-moi un petit moment, Horatio ». Speed prit un cliché de la femme avec le Canon. » Mais qu'y a-t-il de spécial à propos de celle-ci ? Ça ressemble à l'acte d'un pervers, pour moi.
-Touche le corps.
-Horatio ?
-Touche-le, Speed.
N'osant pas poser de question à son patron, Speedle passa son doigt sur l'épaule. Une faible trace de couleur reste sur son gant en latex.
-Qu'est-ce que c'est que ça ? »demanda Calleigh.
Caine ne dit rien. Il fronça les sourcils, enfila ses lunettes de soleil et soupira.
-Je crois que nous aurons besoin de passer un coup de fil.
New York City.
13 heures.
Central Park.
Mac Taylor était perplexe.
Ça arrivait souvent. Être perplexe était sa façon de passer du stade de « sans preuve « à celui de « au courant ». Mais là encore, c'était un peu frustrant. Et par-dessus tout, il faisait une chaleur torride au cœur de New York tandis qu'il se tenait là avec un groupe d'hommes et de femmes dans le parc le plus célèbre de la ville.
-Á quoi pensez-vous, patron ? » demanda Don Flack à son supérieur.
Mac secoua la tête.
-Je ne sais pas », dit-il.
Le corps d'une femme gisant nue, complètement peint comme l'aile gauche d'un paillon, était dérangeant, c'est le moins que l'on puisse dire.
-La substance sur son corps est encore humide.
Stella Bonasera avait l'air surprise. Aiden Burn prit rapidement quelques pellicules de photos avec l'appareil qui était pendu autour de son cou. Stella leva les yeux sur l'homme devant elle.
-Ça a l'air familier, Mac.
Mac ne dit rien. Il étudia le corps pendant quelques instants puis il parla.
-J'ai vu ça avant, tu as raison, Stella. Mais c'était il y a des années », dit-il en marmonnant à moitié la dernière partie pour lui-même tandis qu'il observait la scène autour d'eux.
Danny Messer était gêné.
-Voulez-vous entrer dans les détails ?
Une fois encore, Mac secoua la tête.
-C'est trop tôt pour en parler. Nous devons d'abord amener le corps à Sheldon.
Stella le regarda.
-Et avant, que faisons-nous ?
Mac sourit.
-Nous passons un coup de téléphone.
Las Vegas.
11 heures du matin.
Maison de Gil Grissom.
Gil Grissom dormait.
Ces jours-ci, c'était une chose bien inhabituelle pour lui. Entre des triples homicides, un cambriolage, Conrad Ecklie et les rapports d'enquête en cours s'amoncelant, Grissom avait rarement vu la maison qu'il appelait domicile. Alors quand il eut finalement clos le dossier du cambriolage, Grissom avait pris la direction de la sortie conduit jusqu'à chez lui et s'était effondré sur le lit. Le seul signe qu'il était vivant était le soulèvement et l'abaissement régulier de sa poitrine alors qu'il dormait. En dehors de ça, l'entomologiste était mort au monde.
C'est pourquoi il n'entendit pas les quatre premières sonneries de son téléphone quand il se mit à sonner sur la table de chevet. Le cherchant à l'aveuglette, ses doigts se refermèrent finalement sur le plastique froid du téléphone à présent détesté et appuya dessus.
-Grissom », marmonna-t-il d'une voix ensommeillée.
-Hey, la Belle au Bois Dormant ». La voix sensuelle de Catherine Willows émergea du téléphone. « Je déteste vraiment vous réveiller, mais je viens juste de recevoir un appel d'Horatio Caine venant de Miami. Ils ont une scène de crime. New York aussi.
Grissom s'assit, maintenant complètement réveillé.
-Comment ça, une scène de crime ?
-Une scène de crime de douze ans », répondit-elle. « Vous vous souvenez du Papillon ?
Grissom faillit échapper le téléphone. Il sortit rapidement du lit et commença à fouiller autour de son placard à la recherche de vêtements propres.
-L'appel est arrivé quand ? » demanda-t-il, sortant un polo de la penderie.
-Il y a vingt minutes. J'ai cherché dans la base de données, juste pour être certain -c'est lui, Gil.
-Okay…Imprimez les dossiers de l'ancienne affaire et venez me voir à mon bureau. J'y arriverai dans vingt minutes.
-OK, j'y serai. Et Gil ?
-Oui ?
-Ne mettez pas cette chemise.
-Cath, qu'est-ce que…
-Mettez plutôt la brun clair. Vous mettez beaucoup trop de noir.
Le téléphone se coupa et Grissom commença à s'habiller –mais pas avant d'avoir choisi la chemise brun clair dans l'armoire et d'y avoir remis la noire.
oOoOoOo
Note d'auteur: vous avez aimé ? Vous avez détesté ? Vous avez envie de balancer votre clavier ? Faites-le moi savoir !
(1) Grissom/ Catherine, pour ceux qui n'auraient pas compris (NdT).
