Titre: Un balais brosse emmerdeur. Partie → Un balais au téléphone.
Disclaimer: c'est fort dommage, mais personne ici ne m'appartient xP
Pairing : Kiyoshi X Taiji (le pairing parfait *-*)
Note de l'auteur : Après avoir par hasard introduit ce pairing dans mon OS "Noël chez les X" je me suis dit qu'il était vraiment parfait *-* et donc que je devais écrire une OS entière dessus ^_^. Elle serra en plusieurs parties, je sais pas encore combien, deux sûrement. Voilà, je vous laisse lire, bonne lecture. BISOUS.
.Kiyoshi X Taiji.
Un balais au téléphone
Dans un spacieux appartement au cœur de Tokyo dormait paisiblement un couple. Kiyoshi était amoureusement blottit dans les bras de Taiji. Le jour pointait à peine le bout de son nez, et les deux jeunes hommes profitaient de leurs dernière heures de sommeil. La nuit avait été courte. Le cocon de bonheur qu'ils s'étaient créés eux même se brisa. Le téléphone portable de Taiji sonna. Il se réveilla d'un bon, et le chercha le plus vite possible pour éviter que Kiyoshi n'émerge. Seulement, de un, ce fut assez difficile de se défaire de l'emprise de son amant, et de deux, son téléphone était dans son pantalon, qui lui même était à l'autre bout de la pièce. Quand il eut réussit à sortir du lit, puis, à le trouver, il put enfin décrocher. La voix qui s'éleva à l'autre bout du fil le fit soupirer. Il s'assit en tailleur sur le sol et bailla bruyamment.
Tu as passé une bonne nuit ? demanda le trouble fête
Pourquoi tu m'appelle à une heure pareille ? brailla Taiji
Parce que je sais que tu es fatigué !
Pourquoi je serais fatigué ?
Parce que tu viens de bailler à t'en décrocher la mâchoire et que tu es rentré tard hier.
Et alors ?
Et alors, Kiyoshi il a pas du apprécier.
Tu remets ça ?
Je n'ai jamais oublié l'idée, et puis avoue que j'avais raison hein ? Tu n'as pas dormis de la nuit ?
Toshi ?
Oui ?
Là, c'est toi qui me fatigue !
Pourquoi ?
Parce que je vais pas non plus te donner tous les détails de ma vie sexuelle non ? Pour qu'après tout le monde soit au courant !
Tout le monde ?
X, les Spread Beaver, et tout les autres !
Je ne suis pas comme ça !
Ouais c'est ça, et c'est la marmotte qui emballe le chocolat dans le papier d'allu' hein ! A d'autre.
Au fait, j'avais pas remarqué, pourquoi tu chuchotes ?
Kiyoshi dort encore.
Au même moment, deux bras vinrent entourer sa taille et une bouche se déposa dans le creux de son cou. Kiyoshi glissa ensuite ses jambes de chaque côté du corps de son amant et retourna explorer sa peau. Taiji soupira d'aise avant de déglutir. Il était au téléphone avec Toshi, ce n'était vraiment pas le moment pour que Kiyoshi s'y mette.
Taiji ?
Je vais devoir te laisser.
Ah ? Il est réveillé ?
NON, j'ai juste envie de dormir vois-tu ?
Non, je ne vois pas, mais j'entends … tes soupirs.
Taiji avait omis d'être discret, il fallait dire ; les lèvres qui se collaient un peu partout sur ses bras ne pouvaient que le détendre. Cependant il se ressaisit.
Cherche pas, ce sont tes oreilles qui sifflent.
Tu es sûr ? Je ne crois pas moi.
Au revoir Toshi.
Attend je devais te dire quelque...
Mais Taiji ne prit pas le temps d'écouter ce que son vieil ami avait à lui dire, raccrocha et balança son téléphone sur le lit. Les mains de Kiyoshi se faisaient de plus en plus baladeuses. Elles s'aventuraient sur le torse de Taiji, redessinant ses muscles et faisant frissonner son corps.
Bonjour, mon amour.
Après que cette phrase fut prononcée, Taiji n'eut pas le temps de dire ouf qu'il était déjà retourné et ses lèvres accaparées par celles de son vis-à-vis. Kiyoshi appuya le baiser et caressa la bouche de son amant de sa langue pour ensuite l'approfondir. Quand le baiser prit fin, Kiyoshi se lova contre le torse du bassiste, encerclant de nouveau sa taille.
Bien dormis ? questionna Taiji
Nan …
Kiyoshi défit violemment son étreinte et poussa son amant au sol. Posant ses mains de chaque côté de sa tête, il se pencha vers lui et mêla son souffle au sien.
Son nom.
A qui ?
Au con qui a valut la peine que tu décroches ce téléphone et que tu oses me laisser seul au lit alors que j'étais si bien dans tes bras.
Toshi.
Pour changer, tiens !
Kiyoshi s'effondra de tout son poids sur Taiji en soupirant, exaspéré. Le bassiste passa sa main dans ses cheveux, cela le calmait toujours. Apaisé par ce geste, et envahit par une vague de chaleur qui émanait de Taiji, son cœur s'accéléra. Ça lui faisait toujours ce genre de chose quand il était là, près de lui, et qu'il s'occupait de lui. Et c'était sûrement égoïste de sa part de penser ça, mais il aurait aimé que Taiji s'occupe toujours de lui. Il adorait lorsque ses mains se posaient sur son corps à la recherche de toujours plus de contact, quand ses lèvres rencontraient les siennes, et quand ils ne faisaient plus qu'un. Mais il n'y avait pas que ça, bien sûr, en dehors du bien être physique qu'il lui procurait, il y avait tout autre chose. Déjà, rien que sa présence lui suffisait, quand Taiji était dans la pièce, ou même juste dans le même appartement que lui, il se sentait bien. Les conversations qu'il avait avec lui, celles par le regard autant que part la parole, le comblait. Il avait mis tellement de temps avant d'arriver à l'apprivoiser que maintenant, il le voulait pour lui tout seul. Enfin, ce n'était bien sûr pas possible, et ce que Taiji lui donnait lui suffisait amplement, mais c'était un sentiment humain de vouloir toujours plus, alors il ne pouvait pas totalement s'en vouloir.
Se délectant du bien être que lui procurait la main qui lui massait le crâne, des projets plus ambitieux naquirent dans son cerveau. Il se leva et entraîna Taiji avec lui, qu'il jeta par la suite sur le lit. Le chevauchant, il continua ce qu'il avait entreprit et emprisonna de nouveau les lèvres de son amant. Ses mains vinrent se glisser sous son boxer, et caresser ses fesses. Alors que la chaleur montait sacrément dans la pièce, le téléphone de Taiji se manifesta encore. Kiyoshi allait le saisir et le balancer contre le mur mais il se fit devancer par son vis-à-vis qui se rappela de la dernière phrase de Toshi – se doutant bien que ça ne pouvait être que lui. Il décrocha donc, à contre-cœur, et faisant râler son amant.
Je te déranges ? demanda Toshi
Oui ! Fais vite !
Intéressant...
Toshi, grouille ton cul !
C'était sûr qu'étant donné que Kiyoshi continuait ce qu'il avait commencé, ne voulant pas être interrompu juste à cause du célèbre chanteur, cela s'avérait difficile de tenir une vrai conversation. Le guitariste vint lécher son téton, et Taiji dût se mordre la lèvre inférieure pour ne rien laisser paraître à travers le combiné. Toshi devinant bien ce qui se tramait à l'autre bout du fil, ne pouvait que s'en réjouir.
Tu sais qu'il y a un temps, genre, une semaine, tu m'avais dit que ce serait cool si je faisais quelque chose de sympa.
Droit au but ! (devise de l'OM X'D)
Ça, ça se passe en France, mon cher Taiji, à Marseille plus précisément.
Abrège !!
Bref, tu m'avais demandé un service, tu te rappelles ?
Non...
Et bien je vais te rafraichir la mémoire, tiens !
Taiji priait pour qu'il fasse vite parce que là, il ne pouvait vraiment plus se contenir, il fallait à tout prix qu'il puisse répondre aux attentes de Kiyoshi, sinon, il allait finir par mourir.
Tu avais rendez-vous pour un essai avec un groupe à 8h30. Et il est neuf heure.
QUOI ?
Taiji se redressa brusquement, un peu trop brusquement d'ailleurs... Kiyoshi se retrouva donc par terre. Quand il se releva, Taiji était déjà sous la douche et avait laissé son téléphone non-raccroché sur le lit. Kiyoshi s'en empara.
Tu fais chier l'ex-balais brosse, là ! On peut jamais être tranquille avec toi ! Retourne draguer Yoshiki !
Yosh' ?
Et Kiyoshi mit fin à la conversation en envoyant valser le téléphone. Il s'aventura ensuite dans la pièce voisine et partit voir s'il pouvait accéder à la salle de bain mais elle était malheureusement close. Il attendit derrière pour tendre un piège à son amant, mais Taiji sortit si vite de la pièce qu'il faillit se prendre la porte en pleine figure. Il ne restait plus au bassiste qu'à enfiler sa veste et il fut déjà sur le pas de la porte. Kiyoshi, choqué par ce changement brutal, et qui ne comprenait vraiment rien à rien, courut tout de même jusque dans le couloir pour retenir son amant.
Désolé, j'ai oublié un truc super important … Je dois vraiment y aller.
Je suis pas important moi ?
Mais… Kiyu-chan...
Mon bisou.
Taiji l'embrassa avant de disparaître dans la cage d'escalier. Kiyoshi se sentait vraiment con, là, en boxer en plein milieu du couloir à espérer que Taiji fasse demi-tour. Mais il n'en fut rien bien sûr, et il du retourner dans l'appartement. Il traîna des pieds jusqu'au lit et s'emmitoufla dans les couvertures.
Je vais l'attendre ici, nah, et il a intérêt à être d'attaque en rentrant !
