Claire était partie en vacances depuis une semaine. Aujourd'hui, elle rentrait. Le lieutenant était assis sur un siège dans un aéroport, en attente de sa sœur. Serah devait la ramener. Son portable se mit à vibrer dans sa poche, elle le sortit avant de regarder le numéro.

- Sis ?

- Oui ?

- Je ne vais pas pouvoir venir te chercher, car je termine plus tard que prévu, à cause des brevets à corriger... Donc, hum...

- Quoi ? répondit Claire en s'attendant au pire.

- Snow... C'est Snow, qui viendra te chercher.

Le lieutenant dévisagea son portable, pas lui, pas cet idiot ? Elle lâcha un soupire, qui n'était pas du tout discret. Evidemment, tous les voyageurs se retournèrent vers elle sans un mot.

- Sis ? Interrogea Serah.

- Oui ?

- Donc, il devrait arriver bientôt.

Après quelques minutes d'attente, le pire arriva. Snow entra dans son champ de vision. Il était habillé en short jaune, horrible, accompagné d'un débardeur bleu, très moche. Il fit de grands signes, on aurait dit qu'il... Enfin, il y avait aucun mot pour décrie cette chose étrange. Snow s'approcha de la femme aux cheveux roses.

- Comment vas-tu Sis ? Fit-il avec un grand sourire.

- C'est quoi ces fringues ? On dirait « Bob l'éponge ».

- Et c'est pas gentil ! Bouda l'homme.

Ils se dirigèrent vers le véhicule de Snow, Claire mit sa valise dans le coffre avant de s'asseoir sur le siège, à côté du conducteur. Le blond démarra.

- Alors ces vacances ?

- Bien.

- Toujours aussi froide.

Les minutes s'écoulèrent, au loin une énorme fil de voitures: un bouchon. L'auto-route était à craquer, impossible de sortir.

- C'est une blague ! Grogna le blond.

Ignorant son beau-frère, Claire alluma la radio. Elle écouta la voix du journaliste à propos des départs et retours des vacances.

- « Comme on le dit, c'est un samedi noir aujourd'hui pour les voyageurs ! Si vous prenez l'auto-route de Nantes à Bordeaux, vous avez environ 2 heures de bouchon ! »

- QUOI !?

Snow sursauta face à la réaction de sa belle-sœur, avant de la dévisager. Le journaliste continua d'expliquer à la radio. Le pire, c'était pas d'attendre 2 heures pour des bouchons, c'était 2 heures avec un idiot.

Le blond tourna son intention vers Claire avec un sourire débile, accompagné d'un signe de main. « Donnez-moi un pistolet pour que je puisse mettre fin à mes jours » pensa le lieutenant.