Hello.
Persos pas à moi mais aux auteurs, etc de Eyeshield 21.
Attention, scène qui peut être vue comme choquante. Le rating M n'est pas là pour rien.
Relation entre hommes, si ça ne vous dit rien, faites un petit clic pour retourner sur vos pas. Je ne vous en voudrais pas.
Persos dont le caractère (et les attitudes et actions) est (sont) légèrement différent(es) par rapport au manga.
Bonne lecture.
Hum.
Où suis-je ?
Ma tête…me fait mal.
Mon corps est lourd.
Je n'arrive pas à bouger le moindre muscle.
Je n'arrive même pas à ouvrir les yeux.
Où suis-je ?
-Ha …oui.
Quelqu'un parle.
Je n'arrive pas comprendre.
Quelqu'un est près de moi.
Je ressens un mouvement.
Il faut que je me réveille.
C'est si dur.
.
Haaa
.
J'ai mal.
J'ai chaud.
J'ai la nausée.
J'ouvre les yeux.
Je ne vois rien.
Tout est si trouble.
Mon corps me répond à peine.
.
Où suis-je ?
Comment sui-je arrivé là ?
.
Haaa, ça fait mal !
Qu'est ce qui me fait mal ?
Je n'arrive pas à savoir. J'ai juste ...mal.
Une sensation d'envahissement qui me brûle.
Il faut que mon corps réponde. Je dois bouger, partir d'ici, savoir qui est là, qui me fait du mal.
Je
Dois
Savoir !
.
Mes yeux s'ouvrent et se ferment et ma vision s'éclaircit.
J'ai mal ! Là, en bas. Ça me brûle, ça m'envahit.
.
Je pleure.
.
Mon corps se réveille et je bouge légèrement.
.
- Tu te réveilles, enfin !
.
Quoi !
Cette voix !
Non, je ne peux y croire.
J'ai mal.
J'ai chaud.
J'étouffe !
.
Haaa
Je viens de gémir.
.
Je me rends compte que je suis …
Nu.
Qu'une main vient d'enserrer mon sexe.
Qu'un souffle me chatouille la gorge.
Que mon corps glisse sur le drap dans un mouvement de va-et-vient.
Que j'ai mal.
Que quelqu'un pénètre mon corps.
Me touche de manière intime sur la seule partie de mon corps…dont je ne pensais jamais qu'elle serait touchée, prise, caressée d'une telle façon.
Et ça brûle…brûlait.
Et là, ça va mieux, même si la sensation est toujours désagréable.
.
-Si étroit p'tit ! Hum, tu es si bon.
.
Cette voix, j'avais oublié qu'elle était là.
Je la reconnais…mais.
.
Souviens toi ! Souviens toi ! Souviens toi !!
.
-Alors on se réveille ?
.
Cette manière de me parler, si familière et lointaine.
Au creux de mon oreille.
Ce souffle chaud qui me donne chaud.
Et pourtant une voix qui d'habitude me semble haineuse, moqueuse.
J'ai peur.
Peur de la reconnaître.
De la reconnaître parmi tous ces gens que je connais.
Ces gens qui ne me veulent pas du bien d'habitude.
D'habitude…toujours.
.
Cette voix là ne me veut jamais du bien.
Cette voix là veut m'écraser.
Cette voix veut que je lui obéisse.
Cette voix veut que je m'enterre et que je disparaisse devant ses yeux.
A tout jamais.
Que mon souffle s'éteigne, pour mieux le glorifier.
Et pourtant, cette voix, je voulais qu'elle me reconnaisse.
Qu'elle arrête de me voir comme un moins que rien.
.
Hum, je devrais dire ces voix. Elles m'attirent tellement. Je donnerai tout pour elles.
Pour les entendre, s'adresser à moi. M'aimer. Me câliner. Me voir grandir. Me prêter attention. Veiller sur moi.
Comme je les aimerai, câlinerai,…comme je leur prêterai attention. Elles seraient le centre de ma vie.
.
-Ha, si bon.
.
Mais cette voix me blesse toujours et encore.
Et là, je redoute d'ouvrir à nouveau les yeux.
Pour confirmer mon doute.
Car je pense la reconnaître cette voix.
.
Bien qu'elle soit hachée, essoufflée, teinte de désir…pour moi ? Je n'ose y croire.
Et pourtant, mes yeux s'ouvrent et j'ai mal et je me sens bien. J'ai chaud.
Et mes yeux se pose sur cette voix, cette personne qui se meut tout près de moi.
Trop proche de moi !
.
-Enfin, tu ouvres les yeux et me vois. Alors comment te sens… ha tu, Sena-kun ?
.
Non !
Si !
C'est lui !
Il me hait, que fait –il là ?
Que fais-je ici ?
Où suis-je ?
.
J'ai mal et j'ai chaud.
.
Mes yeux s'ouvrent et se ferment à nouveau.
Et je m'aperçois.
De sa nudité.
De la mienne.
De mon corps en sueur.
Du sien qui me cloue à quoi d'ailleurs.
Des draps.
Un lit ?
.
Mmh
.
Et je gémis à nouveau.
Que me fait-il ?
J'avais mal.
Physiqument.
J'ai mal.
Au plus profond de mon être.
Doit-il me briser à chacune de nos rencontres ?
.
- Arrête de fermer les yeux Sena-kun. Force ce corps, ton corps à ressentir ce que je lui fais. Ressens le plaisir que je te donne…contre ton gré.
.
Et j'ouvre les yeux à nouveau et je ressens cette pénétration.
Et je comprends ce mouvement de va-et-vient.
Cette douleur plus tôt, cette chaleur et le désir ressenti par mon corps…ressenti à contrecoeur.
Des larmes s'échappent de mes yeux.
Je ne fais rien pour les retenir.
.
Une langue vient s'abreuver sur mes joues.
.
- Si beau. Si délectable. Pourquoi pleures tu ? Je te fais du mal ? Tu as l'habitude. Même si dans cette situation, c'est une première. J'en rêve depuis si longtemps.
- Ha. Non.
.
Non ? Oui !
Et sa langue envahit ma bouche.
Et toujours cette chaleur. Ce sexe qui me pénètre.
Le mien qui s'est redressé sous les caresses de la main de cette voix.
.
Je pleure dans mon être et dans mon cœur.
Cette voix, je l'aime mais elle ne le sait pas. Je me suis toujours tu. Et là, elle me brise.
Et je me laisse faire.
Je la laisse prendre son plaisir. Je la laisse souffler sur mon corps, chuchoter à mon oreille.
.
Et je ferme les yeux. Pour oublier.
Si j'en avais la force, je me boucherai les oreilles.
Mais mes mains me semblent vidées de leur force.
.
- Allons Sena-kun, n'essaie pas d'oublier que je suis là, ce que je te fais, le plaisir que je te fais ressentir. Tu te réveilles seulement mais ton corps me montre ce que tu désires vraiment. Et ce n'est pas cet oubli, ce repli dans lequel tu t'enfermes. Ouvre les yeux et bouge avec moi.
- Non… ha. Laisse moi !
.
Me laisser ? Suis-je fou ? Non, je laisse la raison me guider. Mon cœur est trop loin, brisé pour avoir son mot à dire.
Je sens le mouvement s'accélérer et mon corps réagit malgré moi.
.
- Ouvre les yeux Sena. Je ne me répeterai plus. Pleure tout ce que tu veux mais ouvre les yeux. Je ne te laisserai pas m'ignorer plus longtemps.
.
Je ne veux pas. Mais je lui obéis.
-Bien. Ha, ….hummmm. Les déchets /poussée/ ne savent…/poussée/ qu'obéir et se ...mmh soumettre aux dieux.
.
.
.
Agon.
Me fait si mal.
.
Mes larmes coulent.
Ma raison s'éteint.
Mon corps, mon cœur sont en lambeau.
Et je me laisse aller au plaisir qu'il me procure.
Mon corps s'arque malgré moi.
Je me mords la main.
Où ai –je trouver la force de la bouger ?
Comment suis-je arrivé ici ?
Au loin, j'entends une porte qui s'ouvre…
.
Qui me verra au plus bas ?
Pleurant, désirant, sous Agon ?
Hum, Bonjour.
Fic un peu spéciale pour moi vu que c'est une première dans l'écriture d'une scène de ce type.
En espérant que vous appréciez...
Je suis en train de rédiger la suite ( oui parce que si je ne le fais pas tout de suite je vais perdre mon courage et mes idées) donc pas d'inquiétude, vous verrez la suite (et fin de cette fic).
Vos critiques et appréciations sont les bienvenues.
Bonne journée à toutes et tous.
Lysias (Ya-ha?!) toujours en mode Hiruma
