Bonjour !

Je me relance dans les fanfics, avec cet UA de Twilight

Je considère cela comme un risque, ayant conscience que je vais changer énormément d'aspect de l'histoire. N'étant moi-même pas très fan des histoires de Stephenie Meyer (je l'avoue) je n'ai cependant pas pu m'empêcher de m'imaginer ma propre version des choses, de tomber amoureux de celle-ci, au point de vouloir vous la raconter... Tout en respectant n'oubliant pas que la base de Twilight, c'est la romance gothique entre Bella et Edward...

Bref j'espère que vous allez aimer, tout en me disant à moi-même que mon travail pourrait être détesté par tous les fans

Mais avant de retrouver nos héros, commençons par un prologue...

Bonne lecture ;)

L'hiver,grandblanc

Ecarte des rêves

Toutes idées du printemps

Pour la nature est une trêve

Les forêts du Nord des Etats-Unis et du Canada semblaient comme des êtres vivants endormis. La nature n'émettait pas un son, presqu'aucun animal n'osait montrer le bout de son museau, de son bec ou de sa truffe. Les arbres étaient presque en noir et blanc, les feuilles et autres fruits ayant laissé place aux branches nues recouverts d'une neige solide.

Chaque mouvement dans la forêt devenait alors suspect, anormal, comme un voleur qui entrerait dans une maison la nuit. Justement, quelque part trois silhouettes proches l'une de l'autre se mouvaient.

Lesdeux premières étaient d'apparences humanoïdes. Rapprochées, cachées, elles épiaient à quelques mètres de distance la troisième forme :

-Un chevreuil, encore… se lamenta en chuchotant Ezequiel, le premier individu. C'est pour cela que je déteste l'hiver ! Pas un grizzli à se mettre sous la dent !

-Si cela ne t'intéresse pas, riposta Caleb qui lui aussi faisait en sorte de ne pas être remarqué, je vais boire tout seul.

-Eh ! Je n'ai pas dit que je te le laissais ! J'ai putain de soif moi aussi ! Mais quand même…

Quelque part, une branche craqua, et le bruit que cela provoqua alerta le chevreuil, obligeant Caleb et Ezequiel à se figer à leur tour pour se concentrer à nouveau sur leur proie. Il y avait quelque chose d'étrange dans la posture des deux individus : immobilisés, ils devenaient aussi fixes que des statuts de marbre (illusion que leur peau blanche comme la neige qui tombait ne manquait pas aussi de renforcer). De leurs bouches ne sortaient aucun souffle, comme s'ils ne respiraient pas, et malgré les températures typiques d'un hiver nordique, ils marchaient pieds nus et habillés d'un jean et d'une chemise, comme si le froid n'avait pas de prise sur eux.

Comme s'ils étaient déjà morts…

-Puisque tu t'es plaint, laisse-moi quand même le plaisir de lui sauter dessus !

-Peu importe. Je n'en ai rien à foutre…

Et à peine Ezequiel eut-il finit de se plaindre que son comparse se mit à bouger. S'il y avait encore le moindre doute que quelque chose était étrange avec ses deux personnes, celui-ci c'était complètement envolé au moment où Caleb s'était mis en action. La vitesse à laquelle il se déplaçait, la puissance du saut qu'il exécuta pour atteindre le chevreuil, et la puissance terrible avec laquelle il entailla le cou de l'animal d'une simple morsure n'avait strictement rien d'humain.

Tout avait été trop facile.

Moins de deux secondes après être sorti de sa cachette, Caleb avait le cadavre du chevreuil à ses pieds, tué sur le coup par une blessure mortelle dont le sang se répandait à grande vitesse. Un sang tout aussi présent sur la chemise et le visage de l'homme.

Vampire.

-Allez, viens ! dit-il à Ezequiel qui sortait à son tour de la cachette, alors que lui-même se léchait le visage, le repas est servi !

Le vampire grincheux était en train de le rejoindre d'un pas lent. Mais alors qu'ils avaient cessés d'être sur le qui-vive, un bruit très fin les alerta tout à coup. Ils se retournèrent vers sa provenance. Tous les deux avaient compris très rapidement à qui ou quoi ils avaient à faire :

-Un squatteur, fit Ezequiel.

-Eh mon gars ! cria Caleb à l'intru qui restait toutefois invisible, on est déjà deux sur ce coup, mon pote et moi ! Alors désolé mais on n'a pas de quoi partager ! Donc si tu pouvais…

Mais il ne finit pas sa phrase.

Le vampire que lui et son compagnon grincheux avaient entendu venait d'apparaître devant eux. Et pour eux à qui la nature avait donné une vision incroyablement fine, ils purent instantanément juger dans ses moindres détails l'apparence de l'individu. Et il y avait un très, très gros problème chez lui.

-Oh… la vache, fit Ezequiel cette fois d'une voie ténue.

-Qu'est-ce… Mon gars, t'as un problème ?

Mais le troisième vampire ne répondit pas.

Au lieu de cela, un quatrième individu avançant dans la neige se fit entendre.

Cette fois, le chevreuil n'avait plus aucune importance pour les deux vampires venus chasser.

-On… on se barre Ezequiel.

Celui-ci paraissait aussi immobile que quelques minutes auparavant. Mais cette fois, son corps presque fait de marbre était parcouru entièrement par un frisson.

-Eze !

Caleb le suppliait. Et il y avait maintenant deux, trois autres bruits de pas qui faisaient frémir maintenant la forêt. Ils étaient tombés dans une embuscade. Et quand il devint tout à fait certains qu'Ezequiel et Caleb ne pourraient pas s'en sortir sans combattre, le premier nommé se rua sur leur adversaire. Pendant qu'il fondait sur lui, le premier des intrus ne bougea absolument pas.

Ce qui était différent chez lui, c'était la couleur de sa peau (d'un affreux gris) et celle de ses yeux. Ils étaient bleus sombres comme les profondeurs de l'océan. Aussi, ses traits, loin de paraître parfaitement lisse comme une représentation de divinité, paraissait parsemés de rides et ses joues semblaient s'affaissées.

Ezequiel ne comprenait pas comment cela était possible.

Il n'eut cependant jamais l'occasion d'y réfléchir plus longtemps. D'un coup, une autre silhouette sortit d'entre les bois pour se jeter sur lui, lui coupant la route vers l'intru à la peau grise. L'instant suivant, Ezequiel s'effondrait, décapité.

Caleb, sans réfléchir, se mit alors à fuir. Hélas pour lui, le temps qu'il avait regardé Ezequielattaqué avait suffit pour que ses assaillants le prennent en tenaille. Brusquement, le vampire n'avait plus aucun chemin où aller. Deux monstres à la peau grise lui barrait tout chemin de replis, tandis que les deux autres (celui qu'avait voulu tuer Ezequiel et celui qui l'avait décapité) se rapprochaient maintenant de lui.

Le vampire avait peur. Comme très rarement en plusieurs siècles d'existence il avait pu l'éprouver :

-Que… Qu'est-ce que vous voulez ! se mit-il à hurler dans la panique. Qui êtes-vous, bordel ?!

-Ce que je veux, je l'ai déjà gagné.

Aucun des quatre vampires à la peau grisâtre n'avait prononcé ses mots. D'un coup, un dernier individu fit son apparition. Lorsque Caleb entendit son pas s'enfoncer dans la poudreuse, il fut alerté. « Celui-là n'est pas un vampire. Ses pieds appuient trop sur la neige… » Mais lorsqu'il le vit enfin, ce fut un nouveau choc qui le saisit. « Non… C'est… Mais non ce n'est est pas tout à fait un… Mais c'est impossible ! »

-Qui êtes-vous ? Si vous avez déjà eut ce que vous voulez, laissez-moi partir !

-Comment ? répondit ce cinquième intrus, qui s'était frayé un chemin entre deux des vampires gris pour se retrouver juste devant lui. Oh… Mais non voyons ! Pas avant que tu n'es fais ton choix.

-Qu… quoi ? Quel choix ?

L'autre ne répondit d'abord rien. Il se contenta au début de sourire, d'un sourire dément. Puis seulement après il déclara :

-Es-tu prêt à devenir un monstre de premier ordre ?

Et à ce moment-là, dans un dernier espoir pour ne pas finir comme son ami, Caleb se jeta sur l'autre. L'individu ne demanda pas d'aide aux quatre vampires gris. Au contraire, il se jeta seul sur Caleb comme s'il n'avait attendu que le défi au combat. L'affrontement ne dura que quelques assauts d'une incroyable violence, puis bientôt dans toute la forêt un hurlement de douleur de Caleb retentit dans toute la forêt, dont l'aspect endormi avait soudain pris l'allure d'un cauchemar.

Voilà, la prochaine fois je démarrerais pour de bon avec le chapitre 1, l'intrigue centrale et notre héroïne...

Que vous ayez aimé ou détesté, n'hésiter surtout pas à me le dire !

A très vite ;)