Note: Ce petit prologue traînait sur mon Pc depuis bientôt deux ans. C'est la toute première fiction que j'ai débutée, j'ai bien vite été très déçue en m'apercevant que n'acceptait pas d'histoire sur ce manga. Puisque maintenant c'est le cas je me lance tout simplement.
Auteur: fantasy115
Rating:M
Disclaimer: Les persos ne sont pas à moi
Mon couple préféré: Isumi et Takamya (Pour les connaisseurs: nan, c'est
vraiment pas ce que vous croyez…. bon un peu…) J'aime aussi beaucoup le couple que
forme Naoya et Aoé mais… je me marre trop avec Isumi, il se fait toujours avoir…
Love mode reste pour moi un des meilleurs manga yaoï (sinon le meilleur) que j'ai pu lire
(bcps d'eau à coulé sous les ponts et j'ai entre temps acheté New york-New york, Fake, Gravitation et plein d'autres).
Couple principal: Takamya/Isumi (et d'autres …)
Avertissements: ceci est un slash, alors homophobe passez votre chemin
Précision: Je n'ai aucune prétention, j'essaierai simplement de faire de mon mieux.
Pour les fautes (Aïe)… C'est le nerf de la guerre, je ne désespère pas de remporter dans des temps très éloignés la victoire...
Remerciements: Merci (bien bas) à Mimi Yuy de nous avoir fais connaître ce manga par le biais de son site,
franchement elle fait un travail extraordinaire avec ses traductions de Yaoï (Merci à son équipe).
Je ne saurais que trop vous conseiller d'aller sur son site: mimiyuy. free. fr (sans les espaces).
Illusions perdues
Prologue
La foule d'étudiant s'est amassée autour de nous, je sens un poing s'écraser sur mon visage. Un doux liquide se met alors à couler. Chaud tellement chaud malgré le froid, je m'écroule lamentablement sur le dos, je vois le ciel et quelques flocons viennent chatouiller mon visage. Je souris, oh dieu, comment des choses si minuscules peuvent receler tant de pureté? L'un d'entre eux me relève:
()Espèce de bâtard, tu vas répondre?
Un autre se glisse derrière moi pour m'immobiliser alors que je n'esquisse pourtant aucun mouvement. Il empoigne mon entrejambe en rigolant.
()Avoue que tu faisais le tapin il y'à trois mois de ça.
Il y a des murmures dans la foule, les cours sont terminés depuis une trentaine de minute. Sans doute qu'après leur menace de représailles cet après-midi, j'aurais dû me montrer plus prudent en ne m'attardant pas à la bibliothèque? Le chef de La bande des quatre, comme on se plait à les appeler, glisse une main possessive sous mon pull.
()Allez, si on allait faire un tour? Je passe l'éponge pour cette…
Soudain, l'autre se fait tirer en arrière par un garçon dont les yeux jettent des éclaires de fureur. Ce dernier frappe le précieux boss avec une violence inouïe, l'envoyant valdinguer quelques mètres plus loin. Il y a deux ans, il débutait l'apprentissage des arts martiaux, finalement, il poursuit ses cours particuliers. De ce que j'en vis, le mouvement me parut correct quoique imparfait et lent mais néanmoins efficace pour repousser un agresseur inexpérimenté. Derrière lui se tient un homme très séduisant, brun impeccablement vêtu dans son superbe costume signé par un grand couturier à n'en point douter. D'un mouvement gracieux mais masculin, il ôte ses lunettes noires. La foule se dissipe, mes agresseurs ont détalé la queue entre les jambes. Je ne les plains pas car le séduisant Aoé Reiji, ce troll maléfique, ressemble à un véritable yakuza. Naoya se plante devant moi sa colère allant crescendo.
()Il y avait un accident et je n'ai pas pu arriver plus tôt, (se justifie-t-il). Pourquoi tu laisses ces types te traiter de cette façon? Tu pourrais au moins faire semblant de leur tenir tête afin d'obtenir un soutien!
Je lui tourne le dos, me baisse pour ramasser mon sac. Personne n'aime être ignoré surtout dans un cas comme celui là.
()Isumi, je te parle!
Je me tourne vers lui, je sais que mon regard est vide, que faut-il que je fasse pour qu'il arrête de crier?
()Aux dernières nouvelles, ton mec se trouve juste derrière toi, (ma voix est froide). En arrivant dans cette université, je t'ai demandé de te tenir éloigné de moi, toi et ton cercle d'amis. Regarde ou me conduis ta pitié!
()Cette espèce de salaud te faisait chanter! Il t'obligeait à coucher avec lui sinon il te menaçait de révéler à toute l'école, que tu te prostituais par le passé. Est-ce que tu imagines ton calvaire si cela venait à se confirmer?
Nous sommes désormais seuls devant les portes de l'établissement, je jette mon sac sur une de mes épaules. Je dois encore me taper près de quarante minutes en bus puis marcher pendant dix autres avant de pouvoir arriver à la demeure des Aoé, où je vis.
()Ce type se contentait de tirer son coup une fois par semaine, puis il me fichait la paix. Il ne faisait preuve d'aucune violence, alors je ne parviens pas à comprendre pourquoi tu es intervenu! Tu as des vus sur lui ou quoi?
Naoya a un mouvement de recul, il me parait dégoûté… comme si je venais de lui dire que je me tapais encore pour quelques yens le premier type puant au coin d'une rue.
Je ne comprends décidemment pas. Pourquoi ne pas utiliser le chemin le plus direct pour arriver à mes fins? C'est-à-dire, que ce gars et ses acolytes me fichent la paix durant le plus clair de mon temps?
()Cette école privée coûte une véritable fortune, seule une certaine élite peut y avoir accès. C'est Kiichi qui m'y a inscrit, je respect ma dette envers lui… J'essaie de faire le moins de vague possible. En revanche toi Naoya, tu appartiens tout comme Iychiryu Komoroy à cet univers. Avant que tu ne le cognes ce matin, il se montrait plus galant avec moi que certains des clients fortunés du Blueboy, club gay de rencontre qui appartient à ton amant, soit dit en passant. (J'enfonce le clou) Réveilles-toi, avant je me prostituais dans la rue, désormais je le fais pour ton fiancé qui n'est ni plus ni moins mon mac. Le luxueux cadre, les clients richissimes, si tu enlèves tout cela, tu te retrouves avec des mecs baisant d'autres mecs à des tarifs exorbitants. Ils nous choisissent sur catalogue comme du jambon premier choix chez un traiteur. Quelle importance si Komoroy me baisait sous les gradins?
Une gifle magistrale accueille la fin de mes propos, ce n'est vraiment pas ma journée.
()Reiji n'a pas choisi d'être le gérant de ce lieu (qu'il n'arrive pas à nommer), son père l'y a contraint. Je ne vis pas avec lui pour sa fortune mais parce que… parce qu'il m'est précieux... Je ne suis pas aveugle Isumi, je sais que ce n'est rien de moins que de la prostitution, mais combien de jeunes comme toi serait à la rue si le Blueboy fermait?
()Je... (restons zen), je ne… (jouons au crétin) je… comme nombriliste on ne fait pas mieux (oups, j'ai dis ça tout haut?) !
Il m'attrape par le col de mon blouson pour me secouer tout en levant les yeux pour accrocher mon regard atone.
()Co…Comment peux-tu encore faire ça après ce qui t'est arrivé?
Sa voix tremble… ses mains aussi… son regard me supplie… je comprends alors pourquoi son amant ne réagit toujours pas.
()C'est ta thérapie… (murmurai-je).
Il me lâche, l'incompréhension se peignant sur ses traits.
()A la vérité, tu te fiches bien que je me fasse passer dessus par tous ces fils à papa…
Je le regarde fixement un court instant, son visage m'apparaît soudain torturé… un élan de pitié m'envahit. Peut-être est-ce simplement l'envie qu'il me fiche la paix? Quoiqu'il en soit, je viens de comprendre.
()Tes nuits sont parfois peuplées de cauchemars, même maintenant, n'est-ce pas? Je vais te délivrer de tes remords. Tu ne m'ennuieras plus avec ta pseudo amitié.
Je soupire en cherchant une cigarette dans la poche de mon sac, je la porte à mes lèvres pour l'allumer et en tirer une bouffée. Je commence alors…
()Naoya, tu n'as pas à te sentir coupable du choix de ton amant. Il lui fallait prendre une décision sinon nous serions tous deux passer à la casserole. Tu es son bien-aimé…
()J… Justement, il… cet homme (y'à certainement un bégaiement chronique dans l'air…) a cru que toi aussi tu l'étais, j'aurais dû le détromper…
()Et passer une semaine à te faire molester par tous les gardes du corps de Nendo Asuka? C'est stupide, je connaissais par avance celui qui serait sauvé. Naoya, tu n'as aucunement besoin mon absolution car à la vérité, nous étions dans le même cas, impuissant dans un enjeu nous dépassant. Cependant, nous avions choisi… j'avais fais le choix de rester auprès de Takamya tout en sachant que ses fréquentations avec la famille Aoé, pouvaient se révéler potentiellement problématiques. Tout cela parce qu'à l'époque, je l'avais dans la peau! La page est tournée! Kiichi m'a recueillit et je me vends pour avoir un peu d'indépendance. Ce sont mes décisions donc ma responsabilité!
Il baisse la tête quelques secondes, je me dis que cette pathétique conversation vient de prendre fin, à mon grand dam, il insiste.
()Isumi, comment y arrives-tu?
Mer-de, je perds patience, il est con où quoi? Ce mec en déjà bavé, pourquoi ne parvient-il pas à faire abstraction de ce détail?
()Fais chier, nous avons été enlevé, je me suis fais baiser, j'ai été tabassé pendant une semaine avant d'être largué devant la demeure de ton petit ami à moitié mort. De quoi te plains-tu? Pourquoi m'emmerder, est-ce de ma faute si tu es une petite nature? Sache que je baise, je dors sans aucun souci. Ce n'est qu'un corps qui pourri à vu d'œil, seconde après seconde! Et même si je m'expose à un châtiment de la part de ton amant qui est également mon patron, je pense sérieusement que tu devrais songer à me foutre la paix!
J'écrase ma cigarette, le sang bouillonne dans mes veines, oh dieu, cette sensation est merveilleuse. C'est de la colère, elle tourbillonne en moi apportant un étrange contentement… je souris, ils doivent me croire fou. Un d'œil à ma montre, mince je viens de rater mon bus, le prochain est dans trente minutes.
()Je te dépose.
Ah, j'ai faillis croire qu'il souffrait d'une extinction de voix le boss.
()Non, je…
()Ce n'est pas une question, gamin.
Ai-je dis que ce type m'insupporte au plus au point? Depuis l'instant où je l'ai vu… quoique… Il n'est pas aussi insensible qu'il voudrait le laisser croire. Diable! Si Kiichi apprend que je cogite autant tout seul, c'est l'asile assuré.
Le moteur ronronne, je sombre à l'arrière.
A suivre...
(Correction sommaire à Sainte-Rose le Lundi 18 Juin 2007)
