Coucou tout le monde!

Je sais que ça fait très longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles et pour mes lecteurs qui suivent cette histoire, j'en suis désolé. Vraiment. Je ne pensais pas que cette hsitoire allait autant me prendre la tête, lol.

Quoi qu'il en soit, j'ai décidé de tout recommencer sur un nouveau départ. Je vais reprendre cette histoire du début et j'ai pleins de nouvelles idées qui me viennent en tête, je vous promets que je mettrais de nouveaux chapitres en lignes régulièrement.

Bisoux à tous et encore merci.

Bonne lecture!


Je tournais la tête, plus qu'exaspéré par le comportement de mon frère ? aîné ?

Qu'est ce qu'ils avaient tous à essayer de me remonter le moral ? Je vais très bien !

-Je vais bien Emmett, bougonnais-je entre mes dents.

Menteur !

Les bras croisés, je relevais les yeux vers Rosalie qui, assise fièrement sur son fauteuil, me fixait gravement de ses deux topazes.

-Je vais bien, répétais-je sans conviction.

Qui allais-je duper ? Je n'arrivais même pas à croire à ce mensonge moi-même.

La vérité, c'est que je n'allais pas bien. Et, à ma grande honte, je dois avouer que plus les jours passaient, plus je m'enfonçais dans mon chagrin et dans ma dépression.

Deux mois avait passé depuis la remise des diplômes, deux mois que la bataille entre les nouveau-nés et nous avait eut lieu, deux mois depuis qu'elle l'avait embrassé…

Deux mois depuis qu'elle l'avait choisi, lui.

Deux mois depuis que Bella m'avait laissé pour Jacob Black.

Elle m'avait brisé, déchiré, complètement détruit. Et pourtant…

Pourtant une part de moi ne lui en voulait pas. Après tout, qu'avais-je à lui offrir, si ce n'est une existence damnée ? Je ne pourrais jamais lui donner ce qu'elle mérite : une famille, des amis, des enfants, une carrière…une vie.

Mais une autre part de moi, la plus forte, était en colère contre elle. Comment a t-elle pu ? Après tout ce que nous avons vécu et traversé…Comment a t-elle pu me regarder dans les yeux en me disant qu'elle ne m'aimait pas tout en me rendant la bague de ma mère ? Elle n'avait même pas flanché lorsqu'elle avait prononcé ces mots destructeurs. Elle n'avait pas réagit, m'avait regardé avec indifférence, comme si elle ne faisait qu'énoncer un fait ! Elle s'était contentée de m'expliquer que ce chien pourrait lui donner bien plus que moi, beaucoup plus que moi.

Et elle avait raison…

Je n'ai jamais eu confiance en elle ! Quand je pense que j'ai presque faillit croire à son jeu ! J'avais eu raison depuis le début, c'est l'éternité qui l'intéressait, pas Edward ! Mais que faire de l'éternité lorsqu'on a réussi à trouver le chien de ses rêves ? Quelle sale petite…

-Rosalie, la coupais dans un murmure. S'il te plaît…

La douleur devait se refléter dans ma voix car ses pensées furent vite remplacées par un noir total.

La réaction de ma famille m'étonna quelque peu lorsqu'Alice leur annonça la nouvelle. (Parce que bien sur, elle expliquait la situation à la famille alors que j'avais à peine commencé ma discussion avec Bella)

Emmett et Jasper sont directement aller me retrouver dans les bois, où Bella m'avait laissé. J'étais immobile et ne détachais pas mon regard de la pierre qu'elle m'avait rendu. S'ils n'avaient pas étaient là, je pense que je serais encore là-bas. Ils m'avaient épaulé, soutenu, et étaient restés des heures à mes côtés avant que je ne me décide enfin à rentrer à la maison. Ils avaient bloqué leurs esprits durant tout le trajet pour m'éviter d'entendre leurs pensées. Qu'avais-je fait pour mériter des frères comme eux ?

Esme et Carlisle ne dirent pas un mot et je leur en fus reconnaissant, bien que l'esprit d'Esme pleurait sa…son ex-future belle-fille.

Alice avait, quant à elle, coupé définitivement les ponts avec Bella. Elle ne répondait pas aux coups de fils de cette dernière, l'ignorait lorsqu'elle l'a croisé dans les rues de Forks et lui jetait des regards noirs chaque fois qu'elle osait l'interpeller. Rien que penser au nom de Bella la faisait s'enrager. Elle n'arrivait pas à croire que celle qu'elle considérait comme sa meilleure amie ait pu me faire ça. Et le fait qu'elle ait assisté à notre séparation n'a pas du aider les choses.

Mais la réaction qui m'étonna le plus, ce fut celle de Rosalie. Elle a profité du fait que j'étais dans les bois avec de mes frères pour aller voir Bella chez elle.

Lorsque j'ai vu la scène à travers l'esprit d'Alice, j'ais crut que j'allais défaillir.

-SALE GARCE !

Le hurlement de Rosalie résonna dans tout le quartier. Il faut dire qu'elle n'y allait pas doucement non plus.

Elle se précipita vers la maison du chef Swan lorsqu'Alice la retint par la taille.

-Rose, il est minuit passé ! Tu deviens folle ! Rentrons à la maison, Edward aura besoin de nous…essaya de raisonner le lutin.

-J'en ais rien à faire ! Sors de là Swan, ne te cache pas ! hurla Rosalie. Je vais finir le travail de Victoria. On n'aurait jamais du te protéger, on aurait du la laisser t'arracher la tête ! LACHE MOI ALICE !

Doucement, la porte de la maison s'ouvrit pour laisser entrevoir une jeune fille brune au pyjama troué et au visage terrifié.

-Sa…Salut, balbutia t-elle, à la fois angoissée et gênée.

-Salut ?s'indigna t-elle. SALUT ? Je vais t'en foutre moi des saluts ! Je le savais ! Je savais dès le moment où j'ai posé mes yeux sur ta sale face que tu n'allais apporter rien d'autre que du malheur à notre famille !

Bella baissa la tête, morte de honte et Alice vit avec horreur plusieurs fenêtres du voisinage s'éclairer petit à petit.

-Rose…je t'en prie, supplia t-elle à voix basse.

Mais Rosalie était beaucoup enragée pour écouter qui que ce soit.

-Il a tout fait pour toi ! rugit la magnifique blonde. Il a risqué sa vie pour toi, a franchi ses limites pour toi, s'est sacrifié pour toi… NOM D'UN CHIEN il est même allé à Volterra pour TOI !

Alice commençait réellement à paniquée, maintenant. Les voisins sortaient tours à tours de leurs maisons et elle n'avait pas besoin de voir le futur pour savoir qu'ils avaient appelé la police.

-Rosalie…

-LA BAGUE DE SA MERE, SWAN ! Ca fait 90 ans qu'il chérit et protège cette bague et toi tu la lui rends comme un bout de chiffon !

Tout à coup, elle s'interrompit en se mordant la langue. C'est alors qu'elle se rendit enfin compte des spectateurs qui les entouraient. Nom d'un chien elle…elle…avait-elle bien dit 90 ans ?

-Rose, allons-nous en, ordonna la voix ferme d'Alice.

La jeune femme prit de grandes respirations inutiles et réussit à se calmer, pour le plus grand bonheur d'Alice qui relâchait doucement sa taille.

Rosalie pointa son doigt vers une Bella pétrifiée de peur avant d'annoncer d'une voix menaçante qui aurait fait fuir n'importe quel psychopathe.

-Ne t'approche plus de lui, Swan ! Si je te vois à moins de trois kilomètres d'Edward, je te jure que l'expérience James ne sera rien comparée à ce que je te ferais subir.

Sur ce, elle tourna les talons et remonta dans sa voiture.

Alice crut que le cœur de Bella allait littéralement sortir de sa cage thoracique tellement il battait fort. Mais elle n'en avait que faire. En fait, ça lui ferait plaisir de voir ça. Elle jeta un regard haineux à celle qui fut jadis sa meilleure amie avant de tourner les talons à son tour.

-Alice, attends ! supplia Bella d'une voix tremblante. Est-ce qu'on pourrait au moins…

-Je ne veux plus jamais entendre mon nom sortir de ta bouche, cracha t-elle avec dégoût.

Elle monta à son tour dans la voiture de Rosalie avant que celle ci ne parte à toute vitesse retrouver leur frère.

Je fermais les yeux face à ce souvenir. Même dans mes rêves éveillés les plus fous, je n'aurais jamais imaginé que Rosalie pouvait autant tenir à moi. Et pourtant…la preuve était là, gravé dans son esprit et dans celui d'Alice.

Et, pour la première fois depuis deux mois, je souris. Ce n'était pas mon plus beau et mon plus joyeux sourire, mais c'était un début. Rose sembla le remarquer car son visage s'éclaira.

Je regardais tour à tour les membres de ma famille.

Je ne ferais pas comme la dernière fois, je n'irais pas voir les Volturis pour leur demander de me tuer. Je ne me laisserais pas abattre. Au contraire, je me battrais pour ma famille, je remonterais la pente, je redeviendrais le Edward solitaire et joyeux qu'ils connaissaient tous. Je sortirais Isabella Swan de ma tête. Et je le ferais pour eux, pas pour moi.

Je me levais, empreint d'une nouvelle énergie et annonçais.

-Je vais faire un tour. J'ai besoin d'aller chasser.

Alice et Emmett sautèrent littéralement sur place. Pour le plus grand malheur du pauvre Jasper qui, remplit de toutes ces émotions, se mit à sauter lui aussi. Rosalie éclata de rire et je dus moi-même émettre un léger rire qui ne fit qu'agrandir leurs sourires à tous.

Je sortais de la maison et courus à une vitesse vampirique m'enfoncer dans la forêt.

C'est alors que je l'ai vu pour la première fois.