Bonjour à tous ! Bienvenue pour de nouvelles aventures ! Cette fiction se déroule à notre époque. Je vous laisse la découvrir…
Remerciements à ma Béta-Lectrice Caladwen7 pour avoir eu la patience de lire ce long chapitre
Attention : langage cru et scène de sexe violent, alors attention aux âmes sensibles !
Chapitre 1
Elle danse magnifiquement bien. Accrochée à la barre verticale, elle fait son show. Cette femme aux cheveux bleus tourne sensuellement dans sa tenue sexy, qui met bien en valeur ses formes généreuses, et attire tous les regards des hommes. Des hommes qui la regardent sans pour autant oser s'approcher, tant elle est belle. La Reine des océans, telle qu'on la surnomme, vient de réaliser un magnifique floor work : elle se glisse sensuellement sur le sol, fait la chandelle, et joue avec ses jambes autour de la barre de manière terriblement sexy. Les hommes se sont levés et s'approchent. Parmi les jeunes filles qui dansent, ils ne sont hypnotisés que par une seule. Cette femme aux cheveux océan. La musique se coupe. Son show vient de finir. Les mecs déposent des billets autour d'elle. Ce soir-là, elle s'est fait presque trois cent euros en un show. Et il y en manque trois autres.
Les spectateurs applaudissent.
Elle descendit et se dirigea vers le bar, non sans quelques sifflements et remarques perverses. Mais la bleue s'en contrefichait. Elle s'installa. Elle respira. Puis elle commanda auprès de la barmaid de service.
- Un cocktail pina-colada, s'il te plaît Mira.
- Juvia, tu sais que tu n'as pas le doit de boire pendant ton service, la réprimanda une belle femme aux cheveux longs de couleur neige.
- J'm'en bats les steaks ! Je veux boire !
- Très bien, soupira Mira. J'te sers ça tout de suite.
Mira s'écarta un moment pour préparer la boisson de la bleue. Celle-ci, pendant ce temps, fit pivoter la chaise sur laquelle elle s'était assise et observa les autres danseuses qui prenaient la relève. La salle était remplie d'hommes d'affaires, à en juger par leurs costars et cravates. Quand elle regardait ses collègues danser, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir de sombres pensées. Comment avait-elle fait pour se retrouver à danser dans un endroit pareil ? N'importe quel client qui entrait la prenait pour une pute, comme les autres jeunes filles qui dansaient. Mais qui étaient ces salauds pour ainsi les juger ? Eux qui passent leur temps à tromper leur femme, en venant les mater pendant qu'elles dansent et qu'elles font ces fichus shows. Certaines d'entre elles se prostituaient, il est vrai, mais d'autres, comme Juvia, se contentaient de danser.
Mirajane, la tira de ses pensées en lui servant son verre.
- Tiens, Juv', ton verre.
- Merci ma belle… Dire que c'est bientôt mon tour d'aller encore danser !
- Si tu n'aimes pas, pourquoi ne pas chercher autre chose à faire ?
- On en reparlera plus tard Mira, ici ce n'est pas le bon endroit.
- Comme tu veux. En attendant, mate-moi un peu ces beaux mecs qui viennent de s'installer autour de ta barre !
La néréide fronça les sourcils et se retourna. Malgré la faible luminosité de la salle, elle pouvait voir un groupe d'hommes, d'hommes d'affaires comme d'habitude, s'installer sur les fauteuils qui était autour de la barre sur laquelle Juvia dansait. Elle se retourna vers Mirajane, fatiguée, et s'étala sur la table.
- Il y a encore cet imbécile aux cheveux gris ! s'exaspéra la bleue.
- Lequel ? Celui à côté du brun qui s'est désapé ?
- Mouais… C'est fou ce qu'il m'énerve, ce fils de pute.
- Oulala, tu ne le portes pas dans ton cœur…
- Effectivement, coupa Juvia. Ce fils de merdeux a essayé de me violer ! Sans l'aide de l'exhibitionniste, il y serait parvenu. Je lui dois une fière chandelle, au brun.
- Je connais quelques-uns d'entre eux : celui que tu aimes tant, à un point que tu as des envies de meurtre s'appelle Lyon Bastia, marié, deux enfants. Le blond à la cicatrice éclair sur l'œil est Luxus Draer, celui aux cheveux roses, Natsu Dragneel, est l'amant de Lucy…
- QUOIII ? Lucy ? Heartfilia ? La blonde qui se prostituait ? Celle avec qui je danse ?
- Oui, elle-même. Tu t'es jamais demandé pourquoi elle avait arrêté la prostitution ? Elle est amoureuse de cet homme, et lui aussi. Mais bon… Ils sont trop difficiles à comprendre, ces deux-là…
- Eh ben.
La musique s'arrêta. On entendit quelques applaudissements dans la salle. Certaines filles reçurent quelques pourboires. D'autres se firent accompagner par des hommes pour s'amuser encore plus… Bref, on voyait de tout dans cette boite. Juvia soupira.
- C'est mon tour, dit-elle. Dire que je vais devoir m'exhiber devant ce violeur !
- Non ne t'inquiète pas, lui sourit Mira. Il s'est attaqué à une autre jeune fille.
- Mira, tu sais quoi ? Prépare la bouteille de punch pour moi, je vais encore passer une mauvaise nuit.
- Non, ne t'inquiète pas, tout ira bien. Maintenant vas, tu connais le patron…
- Loky ne perd rien pour attendre…
Elle se leva et se dirigea vers sa barre.
Elle s'accrochait et tournoyait autour de la barre. Elle dansait. Sensuellement. Les jeunes la regardaient et discutaient :
- Loky a raison, son bar est vraiment bien, fit un homme aux cheveux étrangement roses.
- Tu dis cela surtout pour Lucy, dit un autre avec des piercings partout. D'ailleurs, où en est votre relation ? D'après ce que j'ai pu voir, vous êtes plutôt proches, hein Natsu ?
- Parle pour toi, Gajeel ! Que penses-tu faire avec Réby ?
- La demander en mariage !
- Eh ben ! Déjà ?
- La ferme, Jellal ! Pourquoi, tu vas peut-être nous dire que la serveuse rouquine t'est indifférente ?
- Pas faux. Et toi, Lyon ?
- Moi, répliqua le concerné. Je vais m'amuser… Puis il se leva et s'en alla.
Un blond avec une cicatrice se leva aussi. Il se dirigea vers le bar et engagea une conversation avec la barmaid.
-Bon, fit Natsu. Je vais rejoindre ma Luc'.
- Et moi Réby.
- Quant à moi, je vais embêter la rouquine.
- Et toi Gray ? demanda Natsu. Gray ?
Celui ne répondit pas. Les autres se regardèrent et allèrent vaquer à leurs occupations.
Il la regardait. Elle dansait sensuellement. Il était envoûté par elle. Elle tournait autour de la barre verticale. Les yeux fermés, elle était en transe. Jamais elle n'avait autant aimé danser. Le dénommé Gray scrutait de son regard noir chaque partie de son corps. Depuis qu'il venait dans ce bar, il ne l'avait jamais vue faire de strip-tease. Toujours, elle dansait. Ce soir, elle portait un soutien-gorge noir et bleu, un boxer-string de la même couleur, un porte-jarretelles noir accroché à des bas noirs. Elle avait des talons hauts. Elle était sexy. Très sexy. Gray sentait déjà son érection. Il ne pouvait détacher son regard de la reine des mers. Magnifique. Seul ce mot lui traversait l'esprit. Il devait la toucher. Sa peau était-elle aussi douce que son visage ? Leurs regards se croisèrent. Elle avait des yeux bleus si envoûtant qu'il aurait pu s'y noyer. Quelle était cette sensation ? Lui qui n'avait jamais chaud avait l'impression d'avoir de la fièvre. Elle bougeait sensuellement ses hanches en descendant contre la barre. Elle aimait jouer à ce jeu ? Une main accrochée à la barre, elle tournait. Et elle se retrouva face à lui. De son autre main libre, elle se caressa la poitrine, augmentant ainsi le feu présent entre eux. La respiration du brun augmentait. Son érection lui faisait mal. Elle lui faisait vraiment mal. Putain, mais qui était cette nana ?
La musique s'arrêta. Il sortit son porte-monnaie et prit une liasse de billet. Il s'approche de la bleue et mit les billets dans son porte-jarretelle avec une carte. Leurs regards se croisèrent de nouveau. Un frisson parcourut leurs corps. Elle se retourna et se dirigea vers bar pour retrouver Mira.
- Mira, je vais rentrer chez moi, l'interrompit Juvia dans sa dispute avec le blond.
- Mais tu n'as pas…
- Pas grave, je rentre.
Elle se dirigea ensuite dans les vestiaires pour se changer. Une fois fini, elle se dirigea vers sa voiture et rentra chez elle.
Dans sa chambre, Juvia comptait ses pourboires de la nuit : mille huit cent euros. Elle était étonnée. Elle mit les billets dans une boite sur sa table de chevet et regard l'heure en passant. 23 heures 50. Elle se coucha. Demain, elle devait aller à l'université. Vers une heure du matin, la porte de sa chambre s'ouvrit et une petite fille en pleurs réveilla Juvia.
- Maman, j'ai fait un cauchemar, j'ai peur !
- Viens dormir avec maman.
La petite fille en pleurs alla rejoindre sa mère, qui avait levé la couverture du lit. La gamine se blottit dans les bras de sa maman.
- Maman ? Tu iras à l'école, demain ?
- Pourquoi mon cœur ?
- Parce que demain, ma maîtresse n'est pas là, et je voulais passer la journée avec toi.
- D'accord, nous passerons la journée ensemble, demain.
- C'est vrai maman ? Tu promets ?
- Oui, mon cœur. Maintenant, dors !
- Maman ?
- Oui Taiyö ?
- Tu peux me raconter une histoire ?
- Taiyööö !
- S'il te plait, maman !
Juvia céda. Sa fille de cinq ans, Taiyö Loxar, était vraiment belle, et on ne pouvait lui résister très longtemps. Pas même sa grand-mère maternelle. Elle regarda sa fille dormir avant même la fin de l'histoire qu'elle racontait. Cette gamine était sa fierté. Le bien le plus précieux de Juvia. La néréide se leva de son lit, attrapa son paquet de clopes au passage, et se dirigea vers la cuisine. Elle prit son ordi, et essaya d'avancer dans l'exposé qu'elle devait présenter en fin de semaine à l'université. Elle travaillait déjà depuis un bon moment, entamant sa troisième clope, quand elle fut interpellée.
-Oh ! Tu es déjà rentrée, Juvia ?
- Oui maman.
- Taiyö est dans ton lit ? Je ne l'ai pas vue dans sa chambre.
- Oui, elle est venue me rejoindre : elle avait fait un cauchemar et je l'ai réconfortée en lui racontant une histoire à sa demande, mais tu la connais…
- Elle s'est endormie avant la fin…
- Exactement.
La mère de Juvia, enfin plutôt sa mère adoptive, abordait la quarantaine. Brune aux yeux bleu océan, sans Caladwen Loxar, Juvia ne savait pas ce qu'elle serait devenue aujourd'hui avec une gamine dans les bras à vingt et un an.
C'était lors d'un soir où la jeune Juvia, à l'époque âgée de dix-sept ans, s'était échappée de l'orphelinat dans lequel elle était. Malheureusement pour elle, Juvia fit de très mauvaises rencontres cette nuit-là, et elle fut abusée. Suite à cela, la bleue tomba enceinte, et c'était à ses sept mois de grossesse qu'elle s'était évanouie, de faim et de fatigue, en pleine nuit d'hiver dans la rue.
À son réveil, elle était au chaud, avec de la nourriture sur sa table de chevet. Juvia se rappela d'avoir mangé comme pas possible devant la brune qui l'avait accueillie. Après avoir parlé, et que Juvia lui ait raconté ce qui lui était arrivé, la brune, en tant qu'avocate, conseilla Juvia dans ses démarches pour déposer une plainte pour abus sur mineur. Le procès n'avait pas été facile : il avait fallu attendre la naissance du bébé pour faire un test de paternité, et après que les parents du jeune homme l'aient menacé de le déshériter, il avoua avoir abusé la jeune fille. Le résultat du procès fut une peine de dix ans de prison et de quarante-cinq mille euros de dommages et intérêts à l'encontre du jeune homme. Depuis ce procès, les deux jeunes femmes ne se quittaient plus. Elles se considéraient comme mère et fille, et Caladwen aimait la fille de Juvia. Alors elle engagea une procédure d'adoption, et voilà comment Juvia trouva une mère.
- Maman ?
- Oui ?
- Pourquoi es-tu debout à cette heure ? Tu ne travailles pas tout à l'heure ?
- Je pourrais te poser les mêmes questions, répliqua sa mère.
- Moi, je finis mon exposé car je n'avais pas sommeil, et que demain je n'irai pas à l'université. Je me suis fait mille huit cent euros, et avec ce que j'avais déjà économisé ce week-end, j'ai deux mille sept cent cinquante euros en tout. Avec ça, je vais renouveler la garde-robe de Tata*.
- Ah d'accord. Moi, j'ai pris une journée pour moi. Le cabinet peut bien tourner sans moi un jour, non ?
Juvia allait entamer sa quatrième clope, mais sa mère la lui arracha des doigts.
- Ma puce, tu fumes beaucoup trop.
- Je sais maman…
- C'est à cause de ton travail du soir ?
- On peut dire cela, tu sais… Quand je danse et que ces imbéciles et ces fichus gosses de riches qui se croient tout permis me dévorent des yeux, cela me rappelle cette nuit-là…
- Pourquoi tu n'utilises pas une partie de…
- Non, maman, on en a déjà parlé : cet argent est pour Tata.
- Je sais, mais... regarde-toi ! Tu étudies le jour et tu danses tous les week-ends ! Avec tout ça, tu n'as presque pas le temps de dormir un peu !
- Ne t'inquiète pas, maman... Et puis, tu sais quoi ? Il s'est passé un truc bizarre tout à l'heure…
- Ah oui ? Quoi donc ?
- Ben je dansais, et il y a eu ce brun qui m'a donné ce pourboire exceptionnel. Un gosse de riche, bien évidemment, mais… C'était la manière qu'il avait de me fixer… C'était intense… Comme si j'avais une quelconque importance à ses yeux…
- Ah bon ?
- Oui, mais bon, je me fais sans doute des idées…
- Hum, je ne sais pas. Mais je serais toi, je ferais attention, quand même... Bon, ma chérie, je vais me coucher, et tu devrais faire la même chose ! dit Caladwen en se levant.
- Ok, je finis cela et je vais dormir. A tout à l'heure !
- À tout à l'heure.
Juvia se réveilla doucement. Elle ne se rappelait même plus à quel moment elle était allée se coucher. Elle sentit quelque chose sur sa poitrine, et baissa les yeux pour voir une jolie petite fille avec des cheveux noirs aux reflets violets dormir paisiblement.
- J'espère que je suis un bon oreiller, ma chérie, dit-elle tendrement en caressant les cheveux ondulés de sa gamine.
Elle resta aux côtés de sa fille pendant encore un bon moment jusqu'à ce que ses yeux se posent sur son réveil. Onze heures. Elle se leva doucement pour ne pas réveiller son petit bout de chou et se dirigea vers la cuisine.
- Bonjour maman.
- Tiens, répondit Caladwen, un peu surprise. Tu es déjà debout ?
- Ben oui, t'as oublié que j'allais faire les magasins avec Taiyö aujourd'hui ?
- Oui, mais tu es allée te coucher plutôt tard.
- Ce n'est pas grave, je me sens super bien !
- Tu es sûre de toi ? demanda sa mère adoptive.
- Oui maman. C'est sûrement le fait d'avoir vu ma princesse endormie ce matin, un vrai petit ange…
- Elle grandit tellement vite.
- Oui… répondit Juvia, pensive. Maman, que se passera-t-il quand Tatsumi sortira de prison ?
- Je l'ignore.
- Elle est trop petite, maman. Je ne veux pas voir souffrir mon enfant à cause de cet homme ! C'est vrai que Taiyö n'est pas un fruit créé par l'amour, mais j'aime ma fille… Juvia commençait à pleurer. Caladwen allait répliquer, mais…
- Maman, pourquoi tu pleures ?
- Tata !
La petite fille ainsi surnommée vint s'asseoir les genoux de Juvia.
- Maman ne pleure pas, ma chérie, elle a juste un peu de poussière dans l'œil.
- T'es sûre, maman ?
Taiyö était à craquer. Elle n'avait presque rien de sa mère. Hormis ses lèvres. Les yeux de Taiyö étaient de couleur vert kaki, ses cheveux noirs aux reflets violets ; non, elle avait tout de son père, qu'elle ne connaissait pas d'ailleurs.
- Oui, ma chérie. Va te laver, puis tu viendras manger, et ensuite…
- Ensuite, on va dans les magasins ?
- Bien sûr ! Aller, file dans la salle de bains ! Maman arrive.
- D'accord !
Toute enthousiaste, la petite fille descendit des jambes de la reine des mers et se dirigea vers la salle de bains ; quand Taiyö disparut totalement, Juvia dirigea son regard vers sa maman et lui lança un regard qui signifiait clairement « Aide-moi, je suis perdue ».
- Ne t'inquiète pas, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider, sourit la brune. Maintenant, vas laver ta fille.
- Mais je n'ai même pas encore préparé son lait et ses céréales !
- Oui, et alors ? Je suis sa grand-mère, non, je ne suis pas capable de m'en charger ? Maintenant vas laver ta fille, Juvia, avant que je ne perde patience.
- Ou-oui maman.
Juvia se dirigea sans plus tarder dans la salle de bains : quand sa mère donnait un ordre, il valait mieux ne pas discuter. Elle lava donc sa fille puis se lava à son tour. Quand elle finit, elle prit sa fille dans ses brasetelles se dirigèrent vers sa chambre pour s'habiller. Elle mit sa fille debout tandis qu'elle, enveloppée d'une simple serviette, alla vers l'armoire pour chercher quoi mettre à sa fille.
- Dis-moi ma puce, tu veux mettre du rose aujourd'hui ?
- Non, maman.
- Hum… Alors quelle couleur veux-tu ?
- Je veux m'habiller comme toi !
- Mais je ne suis pas encore vêtue, rit Juvia.
- Alors tu seras comme moi.
- C'est-à-dire ?
- En jaune.
- C'est d'accord, répondit la jeune maman.
Elle choisit donc une robe jaune pâle pour Taiyö et des sandales noires. Pour elle, ce sera simple : un débardeur plongeant, un slim noir et des jambières noires. Quand elles finirent, elles allèrent dans la cuisine et Taiyö but son lait. Une fois fini, la mère prit la main de sa fille et elles allèrent attendre le bus.
Juvia cherchait sa fille désespérément. Taiyö avait disparu en entrant dans un magasin de bonbons du centre commercial
Panique ! Peur ! Cauchemard !Juvia était dans tous ces états.
- Taiyö ! Mais où es-tu ?! , hurlais la bleue, perdant son sang froid.
Revenons quelques minutes en arrières pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé...
Une fois arrivées à destination, Juvia et sa fille descendirent du bus et commencèrent à visiter les magasins. Elles achetèrent deux ou trois vêtements… tout en rigolant, bien sûr. Elles marchaient depuis un bon moment lorsqu'elles s'arrêtèrent devant un magasin de bonbons. Mais bon, vous connaissez les enfants ? Taiyö ne faisait pas exception à la règle. Elle insista tellement que sa maman n'a pas pu refuser. Apparemment, la boutique vendait aussi des jouets. Elles firent donc les rayons. Taiyö avait les yeux grands comme des soucoupes. Ah, les enfants ! Quelqu'un dans les rayons effleura Juvia, et celle-ci se retourna une seconde. Une seconde. Lorsqu'elle se retourna vers sa fille, elle ne rencontra que le vide. Oubliant les sacs qu'elle avait en main, elle courut entre les rayons et cria le nom de sa fille, la cherchant désespérément.
- Qu'est-ce qu'il est grand ce fichu centre , merde !
Elle pleurait maintenant les larmes de son corps. Désespérée elle tomba à genoux par terre, elle n'arrivait presque plus respirer. Les gens qui passaient, regardèrent Juvia comme si elle était une folle... si seulement ils savaient.
Juvia commençait sérieusement à paniquer quand une voix retentit à travers les haut-parleurs du centre commercial « Madame Loxar est priée de se rendre à l'accueil. Je répète, Madame Loxar est priée de se rendre à l'accueil, merci ». La bleue mit quelques instants à comprendre qu'il s'agissait d'elle. Ce fut la première fois de toute sa vie qu'elle courut aussi vite. Une fois arrivée à l'accueil, elle vit Taiyö, en pleurs, dans les bras d'un bel homme aux cheveux noirs. Quand elle aperçut sa mère, la gamine descendit de l'homme et courut dans les bras de sa maman. La bleue n'avait jamais été aussi soulagée de toute sa vie.
- Maman, j'ai eu si peur !
- Mon amour…, seule ces mots sortirent de la bouche de la mère, tant elle était soulagée
- Maman, tu vas plus me laisser, hein ?
- Plus jamais, je te le jure. Je t'aime.
- Moi aussi maman…
Juvia se leva avec sa fille et se dirigea vers l'inconnu pour le remercier. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit qu'il s'agissait de l'homme pour qui elle avait dansé hier soir, et qui lui avait laissé sa carte ! Elle était tellement sous le choc que le jeune homme sourit devant sa mine déconfite.
- Bonjour, la salua l'homme.
- Bon… Bonjour. Merci d'avoir amené Taiyö à l'accueil., répondit celle-ci toujours étonnée
- Tout le plaisir était pour moi.
- Maman, Monsieur Fullbuster a été très gentil avec moi.
- Ah bon ? demanda une Juvia attendrie.
- Oui maman.
- Et tu as dit merci à Monsieur Fullbuster ?
- Merci Monsieur, dit la gamine aux cheveux noir et violet à l'intention du jeune homme.
- Mais de rien, lui dit-il en souriant.
- Bon, ben, je crois qu'on va y aller, ma chérie. Encore merci, lança Juvia à l'intention du jeune homme.
Elle commençait déjà à partir quand Mr Fullbuster l'arrêta.
- Vous allez rentrer chez vous, mademoiselle ?
- Oui, pourquoi ?
- Laissez-moi donc vous raccompagner chez vous.
- Ce n'est pas la peine, merci.
- A mon avis, je crois que si… Votre fille s'est endormie.
Juvia regarda sa fille. Effectivement, Taiyö était déjà au pays des merveilles. Juvia resta un moment interdite. Elle n'aimait pas cet homme. Parce qu'il était riche. Parce qu'il était comme tous les autres, parce qu'il venait dans la boite où elle dansait, parce qu'il était beau… Stop ! Est-ce qu'elle venait de penser qu'il était beau ? N'empêche que c'était la vérité. Cet homme était vraiment magnifique... Elle tenta de refuser de nouveau, mais il lui fit remarquer qu'avec un enfant dans les bras en plus de ses montagnes de sacs, elle n'y arriverait pas. Et il avait raison. Elle soupira, puis elle accepta. Mr Fulbuster prit la petite des bras de Juvia le temps qu'elle aille chercher ses sacs. Ils se dirigèrent ensuite vers la voiture du brun sans un mot. Celui-ci ouvrit la portière arrière et installa la gamine endormie dans un siège enfant. Il prit ensuite les sacs de la main de la jeune fille et les installa sur l'autre siège. Dès qu'ils furent à leur tour installés, il démarra la voiture.
Voilà voilà ! Alors, qu'en pensez-vous ?
C'est une Juvia différente et non pot de colle, n'est-ce pas ? Est-ce que ça vous plait ?
Mr Fullbuster avec un siège enfant dans sa voiture ? WTF ?
Halala, mais que va-t-il se passer par la suite ?
Eh bien voilà, je vous dis à très bientôt pour la deuxième partie de cette histoire !
