Fiction en 4 chapitres. Voici donc le premier Fascination. Je vous laisse lire.
- Il en est hors de question, hurlais-je !
- Ecoute Draco, je sais très bien que tu ne veux pas mais… répliqua Dumbledore
- Donnez moi n'importe quel garçon, n'importe lequel, mais pas lui. Non, non et non ! Je ne peux pas, désolé mais non.
- Il faut que tu comprennes qu'il sera toujours après toi. Il s'est enfermé dans un monde pendant son coma, et maintenant qu'il est réveillé il croit l'avoir vécu. A l'heure d'aujourd'hui il pense que c'est la réalité. Il ne pourra se sortir de son mensonge que si tu joues le jeu, sinon il s'enfermera dans ton rejet et ça le détruira !
- Non mais vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ?
- Je sais Dray, je sais, mais Albus n'a trouvé que cette solution, mentionna mon parrain.
- Non, je refuse catégoriquement !
- Draco je ne vous ai jamais rien demandez !
- Et bien continuez ainsi alors ! Vous me voyez lui tenir la main, l'embrasser, lui dire que je l'aime ? Je ne pourrais pas, et puis ça serait comme le trahir c'est dégueulasse ! Et il va vouloir me… ah Merlin non !
Silence. Non je ne peux pas. N'importe qui mais pas lui. Sa vue me dégoûte, je le déteste, je ne pourrais faire semblant de l'aimer d'un amour pure. Et aimer ça veux dire quoi ? Je ne connais pas ce mot, je ne connais pas ces sensations. Faire semblant ? Je ne pourrais pas, par respect pour moi, mais également pour lui.
- Draco, soupire mon directeur, il t'a sauvé la vie, tu peux bien l'aider !
- J'aurais préféré qu'il me laisse crever !
- Draco Malfoy tu n'as pas été élevé comme ça, alors soit un peu digne de ton nom au lieu de te comporter comme un crétin. La guerre est terminée, vous pouvez enfin faire un effort tous les deux quand même ! Alors tu feras le premier pas, et tu vas, cette fois, l'aider à se sortir de cette mauvaise période. Et puis comme ça tu pourras regagner ta fierté parce que te faire courir après par un Potter, merci ! m'ordonna mon parrain.
Je ne rajoute rien de plus et acquiesce brièvement. La guerre était fini depuis maintenant quatre mois et Harry Potter après avoir battu le Lord était tombé dans un coma profond. Malgré tout cela, la vie avait repris son cours. Tout le monde était revenu à Poudlard pour la dernière année, et le brun avait été transféré à l'infirmerie de l'école, Dumbledore et ses amis désirant garder un œil sur lui. Enfin il y a deux jours, ce crétin avait décidé de se réveiller et la première chose qu'il avait dis en ouvrant les yeux, c'était mon prénom. Oui depuis deux jours il ne cessait de me réclamer à ses côtés, soit disant je lui manque, soit disant il ne peut désormais plus se passer de mon odeur, de mon sourire, de mon rire, de mes yeux, de mes lèvres, de ma peau, de mon corps. J'en ai presque vomi lorsque j'ai appris ça. Et maintenant je me tiens dans le bureau du fou à accepter malgré moi, d'aider Potter à retrouver la mémoire, et vite si possible.
- Il est hors de question que je le touche ! Lui parler et passer du temps avec, si vous le souhaitez, je pense que j'en suis encore capable mais l'embrasser ou même le caresser, non désolé là je ne pourrais pas…
- C'est pour ça que nous avions pensé que tu pourrais inventer une dispute. Tu pourrais être distant avec lui.
- Comment ça, je ne comprends pas !
- Quand il viendra te parler pour la première fois, soit froid dis lui que même si tu as failli le perdre tu ne lui pardonnes pas ce qu'il s'est passé avant la guerre… Qu'il t'aurait trompé.
- Oh… je vois !
- Dis lui qu'il doit te reconquérir ! Et par cette démarche il se rendra compte qu'au final il te ne désire pas, et que tout n'a été qu'invention dans sa tête.
- D'accord.
- Bien, puisque tout est réglé, je pense que tu peux y aller.
- Dray, n'hésite pas à venir me voir si tu as un problème, me murmure mon parrain.
Je le regarde noir et quitte le bureau sans rajouter un mot de plus. J'ai envie d'exploser la tête de Severus. Je l'adore, pour tout ce qu'il a fait pour moi pendant la guerre et depuis sa fin, mais là, là je le tuerais ! C'est mon second père, je vis chez lui désormais, ma mère étant décédé et mon père étant à Azkaban. Mais qu'est ce qu'il peut être chiant parfois.
Je soupire et me dirige aveuglément dans les couloirs. Il est 0h38. Je devrais être dans ma maison depuis longtemps, mais il a fallu que Rogue vienne me chercher pour « une discussion de la plus haute importance ». Je suis maudis.
Potter, pourquoi lui, n'importe qui mais pas lui ! Ce n'est pas un ami, ce n'est pas un ennemi non plus mais ce n'est surtout pas un ami. Il y a eu beaucoup trop de haine et de mépris entre nous pour qu'il y ait autre chose. Et puis merde, ce gars me déteste, alors comment a-t-il pu s'inventer une histoire pareil ? Je l'ai toujours dis, qu'il ne tournait pas rond. C'est un crétin, un vrai crétin.
Après quelques minutes de réflexion profonde sur ma malédiction, je retrouve ma chambre de préfet en chef et me couche. Demain est un autre jour non ? Oui un autre jour, comme petit ami meurtri de Potter. Tuez-moi !
Mon réveil sonne, 6h30. Que Merlin me laisse dormir pitié ! Je finis par me lever et me dirige d'un pas gauche sous la douche. L'eau ne m'éclaire même pas les idées, tellement le sommeil me les brouille. Habillé et légèrement coiffé, je rejoints Blaise et Pansy dans la salle commune puis nous nous dirigeons dans la grande salle pour le petit déjeuné.
Assis à la table de notre maison, je me sers un bon café accompagné d'un croissant. Mes yeux se perdent dans la salle, pour finirent par tomber sur la table des Gryffondors et sur les yeux verts de Potter. Je me sens d'un coup beaucoup plus réveillé, la discussion d'hier, avec Dumbledore et mon parrain, me revenant en mémoire. Oh merlin, dans quoi je me suis embarqué. Je reste bloqué, mon croissant à deux centimètres de l'entrée de ma bouche. Un sourire apparait sur les lèvres de ma Némésis alors mes joues se teintent de rouge.
Aidez-moi, aidez-moi, AIDEZ MOI !
Je n'ai même pas la force de manger de peur de tout vomir sous son regard plein d'amour, et son sourire niais. C'est pourquoi je me lève rapidement et sors de la de la grande salle. Fuir, le fuir, rester loin de lui le plus possible, repousser l'échéance du moment fatidique où il me sautera dessus pour essayer de coller sa bouche à la mienne.
J'avance dans les couloirs en direction de la bibliothèque, essayant de ne pas laisser mes pensées vaguer jusqu'à un certain Potter. Pourquoi faut-il qu'il me pourrisse la vie chaque minute, chaque seconde ? Mais avant que je n'aie passé la porte de la réserve aux livres une voix m'interrompt, pitié non !
- Draco…
Je me retourne pour tomber face à Potter, ses yeux amoureux me fixant. Je me recule le plus possible de lui. Il a l'air étonné et se rapproche un peu plus s'arrêtant à quelques mètres de moi. Il baisse la tête les joues rouges, et commence à me parler.
- Tu n'es pas venu me voir à l'infirmerie.
- Potter, qu'est ce que tu veux ?
C'était sorti tout seul, et il me regardait à présent avec des yeux ronds. Comme un fantôme, comme le retour du Lord, comme si j'avais dis quelque chose de si horrible que j'aurais du en mourir. Mais comment me mettre dans la peau de quelqu'un que je ne suis pas ? Pas que les hommes me dégoutent, bien au contraire, mais celui qui est à cet instant en face de moi ne m'attire pas du tout !
- Po…Potter ? Tu ne m'appelles plus Harry ? Qu'est ce qui se passe ? panique t-il.
- Je suis content de voir que tu vas bien.
Etrangement ma phrase ne sonnait pas faux. Potter allait bien et c'était plutôt tant mieux. Il nous avait quand même tous sauvé. Son visage déformé par la peine et l'interrogation se fendit d'un sourire.
- Tu m'as manqué, Dray.
- Dray ? Comment ose-il m'appeler Dray ? Seul Pansy et Blaise en ont le droit, pas Potter, surtout pas Potter. Il s'approche pour venir toucher ma peau mais je recule à nouveau. Sa main se rabaisse contre son corps, alors qu'elle commence à trembler.
- Oui, je suis content que tu sois sorti de ton coma, mais ce n'est pas pour autant que j'ai oublié ce qu'il s'est passé juste avant la bataille final.
- Pardon ?
- Humilie moi un peu plus, vas-y Potter, continue.
- Mais…Mais je ne comprends pas ce que tu me dis, qu'est ce que j'ai fais ?
- Ce que tu as fait ? Mais merde, tu croyais quoi que tu allais sortir de ton petit coma et que j'allais oublier tout ce qu'il c'était passé ? C'est bête, hein Potter, que j'ai eu du mal à dormir ce soir là et que j'ai parcouru les couloirs de Poudlard pour m'apaiser, oui c'est triste parce que peut-être que je ne t'aurais pas vu en train de culbuter Seamus au détour d'un couloir. Tu t'étais lassé de moi c'est ça ? Je commençais à te répugner ? Ou tu voulais juste essayer autre chose de peur de mourir pendant la bataille finale ?
- N…Non, non ! Je n'ai pas fais ça !
- Ça fait mal Potter ? Si tu savais dans quel état tu as mis mon cœur ! Je ne cesse de voir et de revoir, ton corps glissant contre le sien, d'entre et de réentendre tes gémissements et tes cris dans lequel on pouvait entendre son prénom !
- Draco… Non mon ange, non ! Je n'ai pas pu faire ça ! Il n'y a que toi, Dray, que toi, je te jure !
- Ne m'appelle plus Dray s'il te plait !
- Tu…
- J'ai besoin de temps, pour effacer ces putains d'images, pour te pardonner. Je ne sais même pas si j'en suis capable…
- Je… Non !
Je baisse la tête tandis que mon visage se ferme. Il tend une main vers moi pour m'arrêter alors que je le contourne pour retourner dans ma chambre de préfet avant le début des cours. Je me sens totalement bizarre. J'ai l'impression d'avoir passé un trop plein de douleur et de haine à travers mes paroles. Je l'ai brisé, et bizarrement ça ne me réjouit pas. Je n'aime pas spécialement faire du mal aux gens. Potter lui c'était différent, j'avais besoin à chaque fois que je croisais ses deux émeraudes, de le critiquer, de le blesser, de le faire réagir. Il devait me remarquer, comme tout les autres, mais lui particulièrement ! Je suis un Malfoy, et les Malfoy ne passent pas inaperçus surtout devant celui qui a survécu et à présent vaincu.
Et là je lui ai fais du mal, et je n'ai pas aimé ça du tout. Mais le pire je crois c'est que j'ai aimé jouer la comédie. Pouvoir faire craquer ce Gryffondor, quelle blague, mais totalement jouissif comme position ! Il suffit que je fasse un geste et il est à mes pieds. Et puis merde c'est Potter quoi, le gars qui me déteste le plus au monde, qui croit au moment où je pense qu'il m'aime à en crever. J'ai le pouvoir de vie sur lui. Il suffit que je lui hurle dessus que jamais oh grand jamais ses sentiments qu'il éprouve à mon égard ne seront réciproques, pour qu'il se jette par une fenêtre, ou je pourrais jouer de ma beauté, de mon intelligente et de mon charme pour le rendre complètement fou.
Mon rire cristallin résonne dans le couloir alors que je croise ma brune dans le couloir. Elle me sourie s'approche doucement de moi, se plaquant contre mon torse. Je la sers tendrement contre moi, plaquant mes lèvres sur le haut de son front. Elle finit par se décoller de moi et je lui prends la main l'entrainant vers les cachots pour notre cours de potion.
- Draco, Pansy, je vous cherchais, bande de crétin !
- Blaise, j'avais juste besoin de m'aérer la tête avant le début des cours, et j'ai croisé Pansy il a deux minutes.
- Mouais, des fois je me demande ce qu'il se passe entre vous.
- Combien de fois faudra t-il te répéter qu'il n'y a rien entre Dray et moi !
Blaise grogne et on finit par arriver devant la porte du cachot où se passe le cours de Potion. On se pose quelques minutes contre le mur commençant une conversation totalement intéressante sur la tenue de Pansy, cette fille alors. Je regarde mes deux meilleurs amis et un sourire nait sur mon visage, c'est dingue comme je peux me sentir bien quand ils sont à mes côtés. La guerre les a changé, j'ai l'impression que comme moi ils commencent à vivre, ils se sentent libre et totalement vivant. Je prends par au fou rire de Blaise jusqu'à ce quelqu'un se jette sur moi et encercle mon cou de sa main.
- Malfoy espèce de connard, qu'est ce que tu as dis à Harry ?
- Weasley putain, t'es malade ou quoi ? Lâche-moi immédiatement !
- Tu étais censé jouer un rôle, pas le mettre encore plus bas qu'il ne l'était !
- Mais bordel lâche-moi tu me fais mal !
Sa main continue de se fermer autour de ma peau et je commence réellement à étouffer. Mon teint se rougit et je suffoque cherchant de l'air pour remplir mes poumons. Blaise commence à s'en mêler tandis Pansy reste pétrifié. J'aperçois Granger arrivé en courant derrière nous, elle attrape avec force son petit ami pour le retourner vers elle et le gifler. Je m'écroule au sol respirant fortement !
- Dray, Merlin, ça va ? me dit Pansy en se précipitant vers moi.
- Weasley je vais te tuer !
- Draco, ça na sert à rien me calma mon ami.
- Écoute-moi bien la belette, quand Harry m'a vu tout à l'heure il a failli me sauter dessus et m'embrasser. Il se serait réveillé de son coma en ayant des sentiments pour toi, t'aurais fais quoi au moment où il allait t'embrasser ?
- Malfoy…
- Fallait bien que j'invente quelque chose, je n'avais pas envie de jouer mon rôle à fond c'est-à-dire, faire tout ce qu'un couple fait, si tu vois ce que je veux dire !
- Non mais tout à fait, Ron réagit comme crétin parfois c'est tout, soupire Granger.
- Il était en larmes Hermione !
- Je lui ai dis que… hum… qu'avant la bataille je l'avais surpris avec un autre. Soit disant qu'en essayant de me reconquérir il allait se rendre compte qu'il ne m'aime pas ! J'ai juste suivi les conseils de Dumbledore.
Silence. Pansy vient se blottir contre moi et embrasse doucement mon cou essayant d'effacer les marques de doigts de Weasley. Je soupire et la sert un peu plus contre moi. Je croise les yeux noirs de Blaise et ceux surpris des deux Gryffondors. C'est ce moment que choisis Harry pour apparaître, les yeux rougis, les cheveux en bataille et les vêtements un peu débraillé. Sans vraiment comprendre pourquoi, je suis mal à l'aise et m'écarte de Pansy. Potter me regarde les yeux écarquillés, ses poings se serrant fortement.
- T'as viré de bord ? me demande t-il.
- Potter…
- Et arrête de m'appeler Potter, me hurle t-il !
- Tu me fais quoi là ? Ma meilleure amie me fait un câlin et tu pètes un câble ? Comment j'ai fais moi pour me remettre de ce que tu m'as fais ? Eh bien j'ai fermé ma gueule et je t'ai laissé prendre ton pied.
- Draco…
Je ferme les yeux faisant mine d'avoir envie de pleurer et entre dans la salle. Blaise me suit et s'assois à côté de moi, j'entends une nouvelle fois mon prénom prononcé par la voix de ma Némésis mais je ne lui réponds pas. Il s'installe donc au rang devant moi avec Ron.
Le cours passe plus ou moins rapidement. A vrai dire je n'y ai fais pas plus attention que ça. J'ai passé l'heure à regarder devant moi, oui, j'ai regardé Potter. Je l'ai détaillé, j'ai essayé de le comprendre, de savoir pourquoi moi et pas un autre. D'accord, il n'y a qu'un seul pas entre la haine et l'amour, mais delà à ce que son coma lui retourne le cerveau…
Mais je n'ai pas fais que ça, j'ai regardé son corps entier, chaque détaille, chaque recoin et j'ai été étonné de voir qu'il était potable. Depuis quand ce crétin avait changé ? Oui j'ai été réellement fasciné par sa posture, ses nouveaux vêtements plus à sa taille et plus tendance, ses cheveux qui bien que indiscipliné était particulièrement beau, et son visage. Oui je le voyais que très peu mais je l'ai quand même pas quitté des yeux de tout le cours.
C'est un peu troublé que je sors du cachot après que mon parrain en est donné l'autorisation et que je parcoure le couloir en direction de ma maison. Mes seules pensées étaient tournées vers Potter, vers ce qui était entrain de se passer entre nous, vers ce rôle que je prenais un peu trop à cœur. Oui parce que depuis qu'il était tombé dans le coma, ce crétin me manquait. J'ai sans cesse besoin de me battre avec lui, ça remplie ma journée. C'est complètement puéril oui, mais j'ai arrêté d'essayer de comprendre pourquoi après l'avoir insulté et avoir été si près de son corps, étant donné que juste après je me sentais bien et totalement plané toute la journée.
- Draco…
Je sursaute alors qu'un frisson, à l'entente de sa voix, me parcoure. Je me retourne et tombe dans ses deux émeraudes. Ses deux perles vertes hors du commun, tellement prenantes qu'elles vous retourneraient le cœur. Je soupire et lui demande ce qu'il veut. Il se tord les doigts en rougissant et s'approche de moi.
- Je voulais te dire que j'étais désolé. Je ne me rappelle de rien, mais pardon, pardon de t'avoir fais du mal. Je t'aime Draco, si tu savais à quel point…
- Potter…
- Je t'en pris appelle moi Harry !
Une larme glisse sur sa joue, alors qu'il est pris d'un soubresaut. Je ferme les yeux un instant, ne voulant pas voir cette scène. Ne pleure pas pour moi, non. Tu sais même si je peux te détester, je sais qu'au fond tu es quelqu'un de bien, tu nous as sauvé, tu aurais sacrifié ta vie pour notre monde. Alors ne pleure pas, ne me laisse pas te détruire. Tu ne mérites pas ma haine, tu ne mérites pas ce qui t'arrives.
- Tu me manques tellement, sanglote t-il.
Je m'approche de lui et tends ma main vers sa joue pour effacer les gouttes salées qui coulent. Il ferme les yeux au contact de mes doigts et soupire de plaisir.
- Tu m'as manqué aussi…
- Non gémit-il.
- Et tu me manques toujours autant, mais je ne peux pas, pas encore. J'ai besoin de temps pour oublier.
Il ne dit rien, il se contente juste de profiter de mon touché. Je caresse doucement sa joue et m'étonne de la douceur de sa peau. Mais je suis surtout choqué de me rendre compte que les mots que je lui ai dis ne sonne pas du tout faux dans ma bouche, bien au contraire. Il m'a manqué réellement et ce n'est que maintenant que je m'en rends compte. Mais n'allait surtout pas imaginer des choses, il m'a juste manqué pour me défouler rien d'autre.
Je retire aussitôt mes doigts, troublés par mes propres pensés alors qu'une douleur agréable enroule mes entrailles. Il me sourie faiblement et moi je garde mon visage fermé. Je finis par reculer et me détourner de lui pour marcher en direction de ma chambre de préfet, n'ayant plus cours de la matinée.
Arrivé dans mon antre, je me laisse tomber sur mon lit et attrape un livre sur l'histoire de la magie que je me passionne à lire. Mais ma lecture ne dure pas longtemps, Potter me revenant en tête. Je balance un coussin contre ma porte au moment où Pansy entre.
- Je déteste Potter.
- Je déteste ce crétin de Blaise me murmure t-elle.
Je rigole et lui ouvre mes bras alors qu'elle vient se nicher dedans, sa tête se posant dans mon cou. Elle caresse mes cheveux et embrasse ma nuque. Je soupire de bien-être. J'aime tellement ce petit ange, elle sait m'apaiser, et je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Bercé par sa présence, je m'endors contre elle, oubliant toutes les péripéties de la journée d'hier et de la matinée d'aujourd'hui.
Pour les fautes, je suis réellement désolé. J'écris mes textes sur Word donc globalement je n'ai que très peu de fautes, malheureusement en chargeant le texte sur des mots se transforment, et relire mes textes est parfois horrible, surtout lorsque je les ai relus une dizaine de fois auparavant sur word, et que certains font une vingtaine de pages. Donc si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à me le dire, pour que je puisse les corriger. Je vous en remercie d'avance :)
A suivre... Et à vos reviews :)
