Série : One Piece
Auteur : Sherry Marie
Traducteur : Lavlav-san
Disclaimer : rien ne m'appartient même pas l'histoire.
J'ai l'ai trouvé vraiment bien et j'ai demander à l'auteur si je pouvais la traduire
et donc voila je me retrouve avec un nouveau défi qui est de traduire ces 5 chapitres
Bonne lecture et n'oubliez pas de reviewez
Ecoute !
Sanji avait entendu dire une fois que l'on pouvait entendre l'océan, quand les nuits sont calmes et que le vent l'aide en faisant une pause. L'océan murmure alors, de vieux secrets que seuls ceux qui patientaient assez longtemps pour voir dans les profondeurs de la nuit pouvaient entendre. Il ne se rappelait pas qui lui en avait parlé. Ses souvenirs jeunesse étaient assez flous. Tous ce dont il pouvait se rappeler c'était qu'il avait cru de toutes ses forces d'enfant, à l'existence d'All Blue.
Quand il était jeune, il sortait le soir, le long du pont qui était abandonné, après que les autres cuisiniers soient partis se coucher. Il s'asseyait collé contre la rambarde. Il sentait les embruns dans la nuit et les fines gouttelettes qui rafraîchissaient sa peau. Il s'asseyait pendant des heures et regardait fixement les vagues en écoutant le clapotis de l'eau contre le flanc du bateau qui traçait son sillage dans l'eau. Il cherchait tellement à entendre les voix qui l'appellerait pour lui parler des secrets anciens. Il savait au fond de lui, que si pendant un court instant, seulement, il entendait la voix sacrée et gardée, elle le guidait vers All Blue.
Peu importe le temps à attendre là, en fixant les profondeurs des océans, pas un murmure ne s'éleva pour le guider. Il venait de réaliser que ces voix ne pouvaient pas se trouver dans ses profondeurs obscures mais dans la bouche d'idiots qui se sont vantés maintes et maintes fois sur le pont du bateau où il travaillait en tant que cuisinier. Et bien sûr, ces voix n'étaient jamais rien plus que les divagations des marins qui se vantaient comme si ils étaient les rois des océans alors qu'ils étaient insignifiants, comparés à la grandeur des mers du monde entier.
C'est ainsi qu'il arrêta de tendre l'oreille pour écouter les voix. Il arrêta de croire que la mer était une chose qui était disposée à parler à l'être humain. Il passa à autre chose et continua de grandir. Mais sans jamais perdre son rêve de trouver All Blue. Il croyait encore à ce merveilleux océan même si la mer restait silencieuse, il croyait toujours, bien qu'il ne l'admette jamais, que lorsqu'il avait regardé dans les yeux du vieux schnock, il avait cru voir dans son regard, la sagesse des eaux.
Sanji sortait de la cuisine du Going Merry, dans l'air frais de nuit. Il avait passé des heures, seul, dans la cuisine. Il se perfectionnait pour créer un dessert spécial qui ne manquerait pas de surprendre Nami, le lendemain. Le pont du bateau était inhabituellement silencieux. Le coq devina que le reste de l'équipage était déjà allé au lit, lui, par contre, était loin d'être fatigué. Espérant que Nami apprécie son cadeau culinaire, il se mit à danser, des cœurs se formèrent à la place des yeux par anticipation du lendemain. Ce serait peu être le jour ou la magnifique jeune femme se déferait de son masque d'indifférence et montrerait son affection face à l'amour et la générosité du jeune homme.
« Si tu continues à marcher comme cela, tu vas tomber par-dessus bord. »
Les coeurs disparurent de ses yeux, aussi rapidement qu'ils étaient apparus, il regarda autour de lui pour trouver la source de cette voix désagréable. Zoro était allongé sur le dos, face à la mer et la lune, dans une posture désinvolte, appuyé contre la balustrade du bateau. Les bras de l'épéiste étaient croisés contre sa poitrine et sur ses lèvres retroussées, on pouvait y voir un sourire amusé.
« Occupe toi plutôt de tes affaires. »
Le cuisinier lui donna un coup par réflexe. Irrité de perdre sa bonne humeur a cause du ton condescendant dans la voix de l'épéiste. Mais il ne pouvait pas vraiment s'attendre à ce que l'autre homme comprenne les joies de l'amour. Zoro traitait les femmes sans aucun respect. Sanji ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait être autour d'une beauté féminine et ne pas vouloir tomber à ses genoux pour l'admirer. D'après ce qu'il avait vu, Zoro semblait considéré Nami que pour ses qualifications navigatrice!
« Qu'est ce que tu fais ici à cette heure ? Je ne t'ai jamais vu avoir de souci pour t'endormir. Jamais. »
« Je réfléchissais. »
« Et c'est seulement maintenant que tu commences à le faire? »
Un éclair passa dans les yeux du bretteur et Sanji se sentit prêt à riposter comme il avait toujours fait, face à ce genre de signe, mais au lieu de rentrer dans une colère noire, Zoro se tourna et posa ses bras à travers la balustrade, son regard fixa sur la mer calme.
« Il se passa quelque chose avec Luffy, quelque chose qui le tracasse. »Sanji soupira et s'appuya contre la balustrade, imitant l'autre homme. Il sortit une cigarette ; sentant qu'il allait avoir besoin de nicotine pour supporter la conversation.
« Qu'est ce qui te fais dire cela? Il allait très bien tout à l'heure. Courant partout et faisant l'idiot comme d'habitude. »
« Je ne sais pas, exactement. C'est juste un sentiment que j'ai, quelque chose le tracasse, mais il n'en parle pas. »
Zoro semblait comprendre leur capitaine mieux que n'importe qui ici, aussi si il estimait que quelque chose n'allait pas, alors il avait très probablement raison. Mais au lieu de se sentir concerner, le cuistot se sentit son estomac se nouer de voir l'inquiétude de l'autre homme. Il était saisi.
« Parfois je pense que tu te fais trop de soucis pour notre capitaine. Ou peut-être as tu le béguin? »
Dès que les mots étaient sortis de sa bouche, Sanji avait souhaité les retirer mais puisqu'il avait abordé le thème avec l'homme aux cheveux verts, et puis il avait juste dit ça comme ça.
Cela le rendait un peu nerveux, parce que si les deux en venaient aux coups sérieux, le cuisinier n'était pas tout à fait sûr qu'il serait celui qui gagnerait.
« Nan. De tout façon, je pense que je préfère des blondes. »
Sanji sentit tout son corps frissonner en réponse à la manière douce dont le bretteur luiavait dit cela. Il avait soudainement peur de regarder dans la direction de Zoro et le cuisinier avait rarement eu peur de quelque chose dans la vie. Il s'était senti comme ça, le jour où il avait suivi Luffy loin de la seule vraie maison qu'il n'avait jamais connue ; loin de la seule vraie famille; avec l'impression qu'il avançait dans la vie et que tout serait radicalement différent de ce qu'il avait connu auparavant.
Les mots ne devraient pas avoir le pouvoir de changer une vie mais ils font cela et plus encore.
« Tu sais, quand j'étais gamin, j'avais surpris quelques ânes parler de bêtises au sujet de mer parlant réellement aux gens. Aussi je m'asseyais et je tendais l'oreille, essayant de l'entendre. »
Il semblait complètement irréel à Sanji que l'autre homme puisse parler de cela après ce qu'il venait sous entendre. Même si Sanji n'avait pas tout à fait compris ce qu'il avait laisser entendre mais cela incita quand même le cuisinier à se sentir irrationnellement nerveux. Sans que le blond ne sache pourquoi, à ce moment là, le fait que Zoro ait dit quelque chose comme ça, allait probablement mener le coq à faire un tour pour réfléchir sur le pont de ce stupide bateau tandis que tête de gazon irait juste manger un morceau sans se torturer les méninges.
Il serait damné s'il laissait cet idiot le rendre aussi fou que lui. Personne ne pouvait être aussi désinvolte que le bretteur. Après s'être convaincu que sa voix n'allait pas craquer, Sanji reprit la parole.
« Ouais, j'ai entendu cela quand j'étais enfant, aussi. Combien de temps ça t'a pris avant de réaliser que c'était un ramassis de conneries ? »
Il avait su contrôler sa voix.
« Qui t'as dit que je pensais que c'était des conneries ? »
Sanji, finalement se tourna et regarda l'autre homme, incrédule.
« Tu te moque de moi. N'essaye pas de me dire que tu attends encore que la mer puisse s'ouvrir et commencer à papoter avec toi. »
Zoro rigola doucement.
« Nan, pas vraiment. Peu être parce que cela m'a pris un peu de moment, mais j'ai compris quelque chose. L'eau ne peut développer la faculté de parler et commencer une conversation. Mais la mer te parle toujours.»
Sanji secoua la tête d'incrédulité et se demanda si il ne rêvait pas, vu le côté surréaliste de cette nuit. Il devait être , en fait, dans son hamac faisant un rêve idiot comportant un épéiste philosophant et parlant de l'eau. Si c'était ça, alors il était assez soul pour se mettre à rêver ceci, plutôt que de rêver de quelque chose de plus ordinaire ou la plupart du temps il y avait Nami dans un bikini et tenant une épée. Attends, pas une épée. Ou est ce qu'il avait été chercher ça?
Il considéra l'idée de demander à Zoro de le pincer pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Finalement ce n'était pas une si bonne idée, parce qu'il ne voulait pas risquer de se réveiller à ce moment là. Aussi, il ne voulait pas en sortir,
« Quoi ? »
Très lentement, il lui répondit doucement alors que les yeux du bretteur ne quittaient pas la surface de l'eau.
« Les gens écoutent avec ceci pour entendre cette voix »
Zoro leva la main et tapota doucement sa propre oreille. Les boucles d'oreille d'or ressemblaient à des carillons minuscules de vent quand elles s'entrechoquaient.
« Mais la mer parle seulement à ceci. »
Sa main s'abaissa et tapa doucement, trois fois au niveau de son coeur. Sanji observa, captivé par le mouvement, ne pensant pas aux cicatrices cachées. Quand il releva la tête, les yeux de Zoro étaient fixes sur lui, et l'intensité du regard était semblable à celle qu'il avait vu quand l'épéiste passe à l'attaque.
Mais cela n'était pas violent mais intense.
Il se trouva à lui murmurer. « Et qu'est ce que la mer te dis ? »
Zorro lançait un sourire carnassier qui faisait dire à Sanji de se jeter par-dessus bord. Il pensait le faire. Mais non.
L'épéiste se pencha vers lui, il n'y avait presque plus d'espace entre eux. La bouche de Zoro effleura l'oreille de Sanji lorsqu'il lui répondit à voix basse et toucha ses cheveux blonds. Le corps de Sanji se tendit d'anticipation.
« C'est entre la mer et moi. Que te dit-elle? »
Le coq ne pouvait plus respirer avec Zoro si près. Il ne pouvait plus et il finit par dire les seuls mots qui voulurent bien franchirent ses lèvres.
« Les blondes, einh ? »
L'enfoiré. Il se marre.
Il entendit l'écho du rire longtemps après que l'autre homme soit partit, le laissant gelé contre la balustrade ; sa peau exposée à la brise marine.
A suivre
