Disclaimer : Je ne possède aucun droits sur l'univers de Harry Potter. Je n'en retire aucun bénéfice non plus. L'intrigue est toutefois la mienne alors merci de ne pas la copier.
Résumé: Violette avait pour principe de ne surtout pas changer les choses, se souvenant avec clarté que tout s'était bien terminé à la fin de la saga Harry Potter. Oh, elle n'ignorait pas les morts inutiles et la torture des innocents, mais elle ne voulait pas risquer leur victoire contre Voldemort. Évidemment, cette politique de non-ingérence était difficile à suivre lorsqu'il s'avérait que vous étiez une Dursley, et encore plus quand ce n'était pas votre première réincarnation. SI OC
Bonjour les gens!
Me voilà de retour après une très longue absence avec une fanfiction sur le monde de Harry Potter. Les chapitres devraient arriver toutes les deux semaines environ, mais j'essaierai de maintenir une cadence régulière. De même, les futurs chapitres tourneront autour de 2500 - 3000 mots. C'est suffisant pour raconter quelque chose mais assez raisonnable pour pouvoir publier dans les temps.
J'espère que l'histoire vous plaira mais n'oubliez pas que je poste pour le plaisir, pas pour obtenir un prix littéraire, ni même faire de l'argent. N'hésitez donc pas à commenter si cela vous dit et n'oubliez pas que mon travail est tout à fait bénévole. Sans auteurs de fanfictions, il n'y aurait pas de fanfictions à lire. Soyez donc sympa et poli si jamais vous n'aimez pas au lieu de d'insulter ou de critiquer avec une virulence injustifiée ce nouveau récit. (Je comprends que vous puissiez ne pas aimer, mais dans ce cas là dites le avec la plus simple des politesses. Je n'ai causé de mal à personne, je pense. Je me montre courtoise également. Faites que nous puissions continuer ainsi. Le respect est une chose essentielle de notre société. )
Je vous souhaite une bonne lecture!
Au plaisir de lire vos critiques.
Plume de Nuit.
CHAPITRE 1
Aux yeux de n'importe quel moldu de Little Whinging, la famille Dursley aurait revêtu une délectable aura de normalité combinée à un sens strict des affaires et des apparences. Vernon Dursley dirigeait une entreprise de vente de perceuses qui marchait plutôt bien pendant que sa femme, Pétunia Dursley née Evans, dirigeait d'une main de fer toute la maisonnée. Personne n'avait non plus à se plaindre de leurs deux enfants : Violette et Dudley Dursley. La première, aînée de la famille, était connue dans le quartier entourant Privet Drive comme l'enfant que chacun aurait souhaité avoir. Douce, polie, jamais un mot plus haut que l'autre, elle se faisait plutôt discrète mais n'hésitait pas à donner un coup de main lorsque cela était nécessaire. Peu osait également critiquer le plus jeune de cette fratrie. Car même si Dudley était petit, joufflu et habituellement tyrannique envers tous ceux qui ne rentraient pas dans ses critères de sélection, il avait l'étrange talent de réussir à se faire voir sous son meilleur jour aux yeux des parents de toutes ses victimes. Un jeune moldu qui aurait très bien pu finir à Serpentard, en somme.
Mais sous cette factice perfection, un œil averti aurait rapidement su déceler une tâche dans ce tableau de famille modèle : le petit garçon maigrichon que les Dursley avaient eu l'extrême amabilité de recueillir après la mort de ses parents. Neveu de madame Dursley, cette dernière racontait toujours à qui voulait bien l'entendre à quel point sa sœur Lily et son mari avaient été d'horribles personnes. Fêtards, amateurs de beuveries, ils étaient décédés lors d'un banal accident de la route alors qu'ils rentraient chez eux après une énième soirée alcoolisée. Leur fils, le pauvre petit Harry, avait été le seul survivant de cette tragédie prévue d'avance. C'était d'ailleurs de là que provenait son étrange cicatrice en forme d'éclair sur le front.
Au cours de cet échange unilatéral, l'œil averti aurait rapidement compris que Pétunia Dursley et son mari rejetaient leur colère, leur amertume et leur haine envers la famille Potter contre leur fils unique. Il aurait dès lors pris avec des pincettes toutes les informations qu'il recevait de leur part concernant leur neveu. Attentif, il se serait rendu compte que ce dernier n'était pas aussi bon à rien que le prétendait sa tante et son oncle, qu'il était en réalité plutôt sage et poli, et que s'il y avait bien d'étranges événements qui survenaient lorsqu'il était dans les parages — Comment diable avait-il pu finir sur le toit de son école primaire ? —, l'enfant n'était peut-être pas responsable de tous.
Un œil plus minutieux encore se serait cependant davantage attardé sur les vêtements trois fois trop grand du garçon, sur les quelques ecchymoses qui jonchaient ses bras et sur sa fuite lorsqu'il remarquait que son cousin Dudley et sa bande avançaient dans sa direction. Il aurait aussi prêté attention au fait que le jeune Dursley disait fièrement posséder la plus grande des chambres de la maison et qu'il était très heureux que leur mère n'ait forcé personne à partager leur couchage avec leur cousin plus jeune. Car après tout, même lui n'aurait pas souhaité à son aînée d'avoir à dormir avec l'anormalité que constituait Harry James Potter. Intriguée par ces propos, sachant pertinemment que la demeure des Dursley ne comptait que trois chambres — les maisons du quartier ayant en effet toutes été construites sur le même modèle, il suffisait de se rendre chez les voisins pour obtenir une réplique presque parfaite de chez soi —, cette personne se serait certainement interrogée sur l'endroit où devait dormir cet être indésirable et aurait poussé ses recherches encore plus loin.
Ce Sherlock Holmes par nature, débrouillard et se questionnant sur tout, aurait alors mis le doigt sur l'un des plus terribles secrets des Dursley : les conditions de vie du jeune Potter. Il n'aurait en effet pas mis longtemps à se rendre compte que ce dernier vivait dans le placard sous l'escalier, un petit espace exigu de deux mètres carrés au maximum et infesté d'araignées. En interrogeant l'enfant, il aurait appris que c'était à lui qu'était reléguée la majorité des tâches ménagères, qu'il devait préparer le petit déjeuner de tout le monde mais n'avait droit qu'aux restes et que si ses vêtements étaient trois fois trop grands pour lui, c'est qu'ils avaient auparavant appartenu à Dudley. Rendu furieux par ses découvertes, ce fameux détective en herbe aurait sûrement exigé des explications de la famille Dursley, explications pendant lesquelles il aurait compris que cette terrible famille n'utilisait en réalité que rarement le prénom de leur neveu, préférant sans aucun doute les termes «Garçon» et «Monstre».
Mais la véritable anormalité de ce ménage qui n'était finalement pas si parfait que ça, seul un œil expert aurait su la déceler vraiment. Il aurait fallu un être aussi paranoïaque qu'intelligent, une personne qui n'avait pas peur de poser les questions les plus indiscrètes et qui se méfiait de tout. Un homme comme Alastor Maugrey, pour faire simple. Cette bizarrerie-là était en effet si bien cachée et si inattendue que la découvrir constituait en soi un véritable miracle. Car le plus grand secret de cette famille pas comme les autres portait un nom très simple et pourtant ravageur pour eux : Violette Pétunia Dursley.
Enfant calme et douce par nature, elle avait si souvent frôlé la mort dans sa plus tendre enfance que cela ne pouvait plus être considéré comme le fruit du hasard. Se noyant presque à l'âge d'un an et demi, avalant une boîte de comprimés à deux, chutant malencontreusement du haut d'un pont à trois, retrouvée dans une fosses aux serpents venimeux avant qu'elle ne puisse fêter son quatrième anniversaire, elle n'avait cessé d'essayer de s'ôter la vie quatre ans durant. Épuisante tant physiquement que moralement pour ses parents, ces derniers s'étaient peu à peu éloigner d'elle, leur considération pour leur aînée s'amenuisant drastiquement jusqu'à atteindre pratiquement celle qu'ils accordaient à leur neveu, et avaient reporté toute leur attention sur leur cadet deux ans plus jeune.
Mais malgré toutes ces bizarreries, il y avait encore une plus grande anormalité la concernant : il ne s'agissait certainement pas de la première vie de Violette et cette dernière se rappelait très clairement de qui elle avait été avant de se réincarner. Une chose terrible, vraiment.
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De la journée précédent sa mort, Violette n'avait pas beaucoup de souvenirs. Elle était cependant capable de se remémorer avec perfection du sourire de sa mère avant qu'elle n'aille se coucher à une heure étonnamment précoce. Elle était censée avoir un examen de philosophie le lendemain et souhaitait donc être en forme pour le réussir. Sauf qu'il n'y avait finalement jamais eu d'examen et que le moment où elle avait fini par ouvrir les yeux était le jour de sa renaissance.
Dire qu'elle avait été déprimée aurait été un euphémisme. Pleurant constamment ses pertes, songeant sans arrêt à ses parents, à ses frères et à ses sœurs, la nouvellement dénommée Violette Dursley avait détesté le Dieu ou la chose qui l'avait obligée à venir à nouveau au monde. Sachant pertinemment qu'elle était l'une des pires nouveaux-nées de tous les temps mais incapable d'en ressentir le moindre remords, elle avait exécré sa vie au moment-même où ses poumons s'étaient remplis d'oxygène pour la première fois. Désespérée à l'idée de revoir les siens, elle avait dès lors essayé de s'ôter la vie de toutes les façons qui lui paraissaient possibles. Découvrir qu'elle avait atterri dans le monde fictionnel de Rowling n'avait certainement pas aidé. Car contrairement aux croyances populaires, on ne sautait pas de joie en se découvrant dans un monde où Voldemort réapparaîtrait bientôt. Encore moins quand on avait avant ça une famille particulièrement heureuse, une situation stable et une vie relativement sécuritaire.
Ce fut seulement quatre ans plus tard que l'adolescente qui était désormais une jeune enfant pu enfin faire son deuil. Arrêtant finalement de se mettre dans des situations périlleuses en espérant que la mort suivrait, elle resta près d'une journée entière à contempler son tout nouveau cousin en se demandant ce que cette nouvelle vie pourrait bien lui apporter.
À peine âgé de deux ans, le jeune Harry semblait avoir déjà compris qu'il n'était pas le bienvenu dans cette famille condamnant l'anormalité. Sa bouche baveuse mordant ses jouets, il avait un air perpétuellement triste sur le visage et avait appris après maintes crises de colère de Vernon Dursley qu'il valait mieux rester silencieux. Car si le petit Dudley avait le droit de hurler et pester autant qu'il le voulait, le fils Potter était quant à lui rabroué au moment-même où il osait prononcer un mot après une longue période de silence. Il n'aurait effectivement pas été le bienvenu que le monstre de la maison se mette à troubler la quiétude de la demeure.
Ce fut cependant un acte qu'elle trouva particulièrement révoltant qui la poussa à agir. Le soir étant tombé et Harry étant encore un très jeune bambin, il s'était mis à renifler et à crier d'une petite voix aiguë «Awy faim ! Awy faim !», ce que la jeune Dursley avait trouvé tout à fait adorable. Sauf que bien sûr, Pétunia qui était épuisée par les frasques constantes de son fils n'avait très clairement pas eu les mêmes pensées. Saisissant fermement son neveu par ses petits bras, sa poigne si forte qu'elle laisserait sans aucun doute des marques sur ses membres frêles, elle l'avait vivement secoué, le sommant de se taire avant de le jeter dans une chaise haute et de le gaver de force d'une purée de carottes et de quelques morceaux de saucisse broyés.
Choquée par la violence des gestes de sa nouvelle mère, Violette avait quitté précipitamment sa place sur le rebord de la fenêtre et avait posé sa main fine et délicate sur son bras. Cette dernière l'avait regardée bizarrement, peu habituée à voir sa fille réagir à son entourage, et avait abdiqué lorsqu'elle lui avait proposé d'un ton sévère de s'occuper désormais du repas de son cousin. La jeune fille avait dès lors saisi la cuillère en plastique, fusillé du regard la femme plus âgée avant de se mettre à imiter un avion pour convaincre le jeune bambin d'ouvrir la bouche et de manger tout ce qu'elle avait à lui présenter. Et si le sourire gommeux que lui offrit le petit Harry signifiait bien quelque chose, c'est que ce moment entre eux serait très certainement le précurseur de beaucoup d'autres.
Le temps passa finalement, les jours devenant semaines, les semaines se transformant en mois puis en années. L'amour fraternelle que portait Violette pour son cousin fut bien évidemment remarqué et ses nouveaux parents ne manquèrent pas d'en profiter. Nourrissant le jeune Potter, le baignant, jouant avec lui lorsqu'elle en avait le temps, elle fut rapidement transformée en son substitut maternel alors qu'elle n'avait physiquement que deux ans de plus que lui. Pas que cela ait dérangé un seul instant Pétunia et Vernon Dursley. La barrière morale de ces deux-là n'était après tout pas très épaisse.
Mais si elle s'était occupée avec la plus grande attention de son cousin lorsque ce dernier était encore très jeune, elle ne put beaucoup aider lorsqu'il atteignit enfin l'âge de cinq ans. Ayant déjà préalablement refusé sa suggestion de le laisser partager sa chambre, sa famille ne l'écouta pas davantage lorsqu'elle proposa d'aider Harry avec les tâches ménagères qui lui étaient désormais confiées. Furieuse, elle abandonna à la vingtième tentative avec un aigre sentiment d'échec qui la poussa à refuser de communiquer avec quiconque pendant deux semaines.
Les années passant, les accidents de magie auxquels elle fut confrontée se multiplièrent. Un jour, alors que Harry lui disait à quel point il aurait aimé que ses cheveux soient plus longs, ces derniers poussèrent fougueusement sur sa tête. Un autre, elle se retrouva subitement de l'autre côté de la rue alors qu'une voiture manquait de peu de la renverser. Remerciant son cousin qu'elle portait sur son dos, elle avait souri en remarquant le regard d'incompréhension totale qu'il lui avait lancé. Il était dommage qu'elle ne puise lui révéler qu'il était un sorcier sans que cela ne paraisse suspect. Beaucoup d'autres épisodes de ce genre finirent par suivre, comme l'agrandissement absolument magique du placard sous l'escalier lorsqu'elle pesta contre ses parents pour la façon inhumaine dont ils traitaient leur neveu —Harry se trouvant à quelques pas de là, elle en conclut qu'il devait l'avoir entendu et avait réagi en conséquence— ou encore l'incident où ses cheveux prirent une drôle de couleur rose alors qu'elle s'amusait avec le jeune Potter et son petit frère et leur racontait d'un ton taquin que cela lui irait bien au teint.
Évidemment, voir les années défiler n'apporta pas que la joie de constater les étranges choses dont son cousin était capable et le plaisir de le voir grandir pour devenir un jeune garçon talentueux au cœur tendre. Ce fut en effet à ce moment-là que Dudley se mit à traîner avec Piers, Malcolm, Gordon et Dennis. Leur jeune âge et l'éducation misérable qu'ils recevaient tous les cinq les rendant stupides, ils se mirent à terroriser les jeunes du quartier et à s'amuser à pratiquer la «Chasse au Harry». Plus d'une fois Violette fut obligée se mettre entre eux et son petit frère adoptif, ce qui lui causa bien du soucis avec sa famille. D'après les Dursley, il était absolument inadmissible qu'elle puisse tenir tête à son cadet au profit du monstre anormal de la demeure. Ainsi, elle se retrouva à de multiples reprises privée de repas et envoyée dans sa chambre alors que son cousin était enfermé à double tour dans son placard.
Le mois d'Août 1978, quant à lui, arriva si vite que l'aînée de la famille du numéro 4 Privet Drive ne se rendit même pas compte qu'elle venait tout juste de fêter ses onze ans. Se levant peu après que son père soit parti au travail, elle rencontra sa mère qui mettait sur la table ce qu'Harry aurait à préparer pour le petit déjeuner. Recevant son unique étreinte annuelle, elle fronça les sourcils en entendant le «Bon anniversaire ma petite Violette chérie !» enjouée de Pétunia. La remerciant en se frappant mentalement la tête contre un mur pour avoir oublié une telle chose, elle s'installa à table et se mit à sourire lorsque son cousin débarqua, le pyjama froissé et les cheveux en désordre. Embrassant généreusement ce dernier, elle rit légèrement entendant son bonjour jovial et sa joie certaine lorsqu'il déclara d'un ton taquin «Tu es une vieille maintenant, Vi !».
Vernon Dursley rentra tôt ce jour-là, afin de pouvoir partager le déjeuner familial qui avait pour but de fêter l'anniversaire de sa fille. Énervé par les mauvais conducteurs de Surrey qui avaient rallongé son temps de route, il pesta plus fort que d'habitude contre Harry lorsque ce dernier manqua de peu de renverser le plat de macaronis au fromage qu'il venait tout juste de sortir du four. C'était le repas favori de Violette et l'une des seules fois dans l'année où elle avait l'occasion d'en manger. Car ses parents, malgré la froideur persistante qui était née entre eux, ne pourraient jamais rien refuser à leurs enfants lors d'un jour si spécial.
Terminant le repas par une part de gâteau au chocolat, elle ouvrit ses cadeaux devant ses cadets qui semblaient encore plus excités qu'elle-même. Ce fut d'ailleurs si amusant qu'elle décida de tarder un peu avant de déchirer le papier qui les emballait.
De la part de sa tante Marge, elle reçu une robe blanche à pois jaunes qui lui plut de manière étonnante. La sœur aînée de Vernon n'était en effet pas connue pour ses goûts vestimentaires alors cela avait été une agréable surprise. Mais peut-être avait-elle été aidée par la vendeuse ? Quoiqu'il en soit, ses parents lui fournirent quant à eux une grande enveloppe blanche contenant une somme assez conséquente d'argent. Après un petit sermon de leur part, elle les remercia grandement avant de leur promettre de s'en servir avec raison et de ne pas tout dépenser dans les jours qui suivraient.
Des présents qu'elle reçut, ce furent cependant ceux de Dudley et d'Harry qui lui plurent le plus. Son petit frère avait en effet réussi à lui procurer un fin bracelet de perles violettes tandis que son cousin lui avait offert une fine pince en argent avec un nœud rouge. Se remémorant le moment où elle s'était plainte de ne pas avoir de bijoux dans ses affaires ainsi que du fait que ses cheveux lui couvraient toujours les yeux, elle les enlaça tous les deux en même temps et ne relâcha pas son étreinte malgré les cris plaintifs des deux garçons. Être plus grande et plus forte pouvait parfois être assez jouissif.
La journée aurait d'ailleurs continué avec la même bonne humeur ambiante si, au moment d'aller chercher le courrier, le plus jeune des Dursley ne s'était pas mis à courir vers sa sœur en l'informant d'un ton curieux qu'elle avait reçu une lettre. Cela se serait certainement encore mieux passé si Violette n'avait pas crié en contemplant le pli très reconnaissable de la missive et en devinant facilement ce que cela signifiait pour elle.
Car sur une petite enveloppe au papier épais et jauni par le temps, écrits dans une cursive qui lui paraissait mystérieusement familière, les mots suivants semblaient briller si fort qu'ils transcendèrent son âme :
«Mrs V. Dursley,
Dans la plus petite chambre de la maison,
4 Privet Drive,
Little Whinging,
SURREY.»
Elle venait tout juste de recevoir sa lettre pour Poudlard.
Et c'était peut-être bête, mais cela la choqua vraiment. Car à aucun moment la jeune Violette ne s'était imaginée être autre chose qu'une moldue au passé un peu spécial.
Et voilà le travail ! Merci d'avoir lu et à la prochaine !
