Bonjour à tous et à toutes ! uwu

Me voici avec ma première vraie fanfiction ! Youhou ! (ouais parce que l'autre c'était juste un drabble, alors ça comptait pas…)

Cette fanfic est partie d'une idée totalement débile de faire un Humanschoolstuck. Oui. Je sais. C'est très con comme idée. Eh ben finalement je me suis prise au jeu et j'ai décidé de l'écrire (presque) sérieusement.

Disclaimer : Tout appartient à Andrew Hussie, notre dieu.

N'hésitez pas à me donner votre avis de manière constructive, même négatifs, parce que je vois bien que ce chapitre n'est pas parfait malgré mes corrections, et ne sera probablement jamais parfait.

Si vous voyez des fautes d'orthographes, dites-le, je déteste en faire (et malheureusement sur ordi j'en fais trois fois plus qu'avec un stylo à la main et j'ai plus de mal à me relire sur un écran…). Si vous voulez me donner une idée pour la suite de l'histoire aussi, n'hésitez pas, j'écris cette fanfic au fur et à mesure et je n'ai pour l'instant qu'un demi-chapitre d'avance, alors je suis ouverte à toutes les suggestions !

Sur ce, j'arrête de parler sinon je vais devenir comme Kankri. Bonne lecture !

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Prologue : Les aventures de mademoiselle Paint.

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Une jeune femme au teint très pâle et aux grands yeux noirs poussa la porte vitrée à l'entrée du lycée et y pénétra. L'air sentait la peinture. La rentrée était le lendemain et les surveillants allaient d'un endroit à un autre pour régler un problème ou pour organiser quelque chose, les professeurs s'activaient, les CPE stressaient. Elle se rendit au secrétariat fraichement repeint au même titre que le reste du bâtiment et s'assit à son bureau, un léger sourire aux lèvres. Elle se souvint du début des vacances, quand le directeur lui avait fait part de son stupide projet.

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« Mademoiselle Paint, venez un instant je vous prie. »

La voix masculine avait surgit soudainement, brisant le silence, résonnant dans le vaste hall du lycée. La jeune femme parut. Elle s'arrêta devant son interlocuteur et passa une main dans ses cheveux blancs. Sans dire un mot, elle le suivit dans son bureau. Il ouvrit la porte et s'écarta galamment pour la laisser passer. Elle demanda doucement ce qu'il souhaitait d'elle exactement.

« Eh bien, je sais que vous avez déjà beaucoup de travail, mais j'aimerais que vous laissiez tout tomber car j'ai un projet pour ces vacances. »

Mademoiselle Paint se sentit soudainement un peu mal à l'aise. Le directeur était quelqu'un d'assez excentrique, et malgré sa gentillesse, ses idées étaient parfois étranges. De plus, il se laissait parfois emporter par les événements et commençait à faire n'importe quoi. Et le ton sérieux qu'il utilisait était de mauvais augures. Et surtout, un projet définit par l'expression « pour les vacances » signifiait qu'il allait justement avoir lieu pendant les vacances. Probablement les vacances entières. Elle fut particulièrement prise de court quand celui-ci lui annonça fièrement :

« Nous allons repeindre entièrement le lycée. »

Elle fut un instant soulagée, car cela ne sonnait finalement pas si excentrique que ça, comme projet. En plus, elle adorait peindre. Puis, le soulagement passé, elle paniqua.

« Vous voulez dire…juste moi et le reste du personnel ? »

« -Tout à fait. »

Repeindre entièrement le lycée ? Comment le directeur pouvait imaginer dire que ce serait le projet pour les vacances d'été ? Repeindre un lieu aussi grand avec si peu de monde serait un travail colossal. Ce ne serait jamais prêt pour la rentrée. Jamais. Elle réfléchissait à toute vitesse en se tordant les mains, cherchant un argument qui paraîtrait valable aux yeux du directeur. Elle n'en trouva aucun. Elle savait pertinemment que quand il avait une idée en tête, il ne changeait jamais d'avis. Elle fit tout de même une vague tentative :

« Ecoutez, monsieur Hussie… »

« -Andrew, la corrigea-t-il. Appelez-moi Andrew. »

Depuis toutes ces années où elle travaillait dans l'établissement (depuis son premier jour !), il lui avait demandé de l'appeler par son prénom. Elle ne pouvait s'y résoudre, estimant qu'il fallait éviter de devenir trop intime avec son supérieur, surtout que monsieur Hussie était une personne particulièrement étrange. Il semblait persuadé que chaque chose se passant dans son lycée, les disputes, les amitiés, les absences, n'était que le résultat de ses décisions, comme s'il était le narrateur d'une histoire imprévisible que des milliers de lecteurs suivraient avidement. Aussi, comme d'habitude, elle s'entêta à l'appeler par son nom de famille :

« Monsieur Hussie, c'est un projet titanesque, nous ne pouvons tout faire seuls. Peut-être en engageant des ouvriers… »

« …comme un directeur normal devrait faire », compléta-t-elle intérieurement. Andrew Hussie trouvait désagréable l'idée de demander à des intervenants extérieurs de venir dans son lycée. C'est comme si on venait déranger le cours normal du scénario de son histoire, comme si l'emprise qu'il avait sur l'établissement lui glissait momentanément des mains. Il allait de manière prévisible refuser la proposition de mademoiselle Paint et n'en faire qu'à sa tête, comme d'habitude. Cette dernière soupira car elle savait exactement ce qu'il allait lui répondre.

« Eh bien, je n'ai qu'à me mettre au travail moi aussi, ça fera une personne de plus. Pas besoin d'engager de la main-d'œuvre, vous savez comme je manque de confiance envers les entreprises, on pourrait se faire escroquer ou quelque chose dans le genre… »

Bingo. Le directeur trouvait des arguments stupides pour refuser l'idée d'engager des personnes. Ce qu'il pouvait être buté des fois. Mademoiselle Paint abandonna la partie et accepta, ce qui enthousiasma monsieur Hussie. Elle lui promit de prévenir le personnel au plus vite qu'il souhaitait repeindre le lycée en vert (là elle n'avait même pas essayé de comprendre pourquoi uniquement du vert et pas plusieurs couleurs) et sortit de la pièce en défroissant pensivement sa jupe jaune. Pourquoi continuait-elle à travailler ici, sous les ordres d'un homme aussi dérangé ?

Une fois le bureau redevenu silencieux, monsieur Hussie étendit ses jambes et les posa sur son bureau, un sourire de satisfaction collé au visage. Il se tourna vers son pantin nommée Lil Cal et se promit de lui fabriquer un nouveau costume aussi vert que le serait l'établissement. Puis, il retourna à son ordinateur, tapant un nouveau rapport sur la vie au lycée, comme il le faisait hebdomadairement.

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La suite bientôt ! owo (j'ai malheureusement été obligée de supprimer mon histoire et de la reposter, alors la publication n'a pas pu commencer réellement le vrai jour avant la rentrée, comme je voulais le faire...tant pis)