Je suis folle...
Mais bon, d'un coup j'avais envie d'écrire un peu la vie de Kimblee, mon psychopathe préféré...
Je vous préviens si vous ne me connaissez pas encore (c'est très possible héhé XD), je vais peut-être mettre du yaoi...bah, sûrement, hahaha...
Voici pour commencer des petits bouts de l'enfance de ce cher Zolf...

Titre : Une Vie Ecarlate...
Auteur : Moi, comme d'hab'...
Persos : Kimblee, bien sûr, et on verra aussi Mustang, Greed et Archer, en particulier...
Rating : K+...Kimblee est un sujet un peu pas recommendable...je risquerai de le changer, encore.
Pairing : Kimblee et d'autres ! hahaha...(ici Mustang, Greed et Archer, évidement... ¤ enfermez l'auteur ¤)
Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf la mère, le beau-père et la demi-soeur de Kimblee...


-Zolf…Viens, on rentre.

-Pas envie.

-Zolf. On rentre. Tu dois te coucher.

-Non. Je veux voir le feu d'artifice. Il est pas fini.

La femme s'agenouilla à coté du garçon aux yeux dorés.

-Zolf, mon chéri…Maman a dit on rentre.

-Et moi j'veux voir le feu d'artifice.

L'enfant reçu une claque. Il frappa sa mère et s'enfuit. Il ne rentra que le lendemain.

Il n'avait que cinq ans, à cette époque.

¤¤¤¤

-Zolf, reste ici.

-Rien à foutre. J'reviendrai peut être demain…

-Non, mon fils…reste, s'il te plaît.

Le garçon jeta un regard de dégoût à sa mère avant de sortir en claquant la porte.

La femme tomba sur la chaise derrière elle.

-Qu'ai-je fait au monde pour avoir un fils pareil ?

Seulement dix ans. Dix ans, est-ce un âge pour sortir seul et ne rentrer que plusieurs jours plus tard ?

Surtout qu'il restait à coté de la mine. Il y avait beaucoup d'explosions, par là-bas. D'ailleurs, un jour, quelqu'un avait allumé toute la dynamite et l'avait jetée dans l'entrée. Il n'y avait eu aucun survivant. Et personne ne sut jamais que le coupable était un petit garçon aux yeux dorés.

¤¤¤¤

-Zolf !

La femme laissa échapper l'assiette qu'elle essuyait.

Le garçon sur le seuil tenait des livres dans ses bras.

Sa mère n'arrivait pas à y croire…Son fils retournerait-il sur le droit chemin ?

-Tu…comptes étudier ?

-Ces bouquins ? Logiquement, oui ! Mais t'es vraiment conne, toi…

Le changement ne serait peut-être pas pour tout de suite.

-C'est des livres sur quoi ?

-T'occupe.

Il s'enferma dans sa chambre et ouvrit un livre.

Alchimie, Composition d'une Explosion, tome 1

Zolf J. Kimblee avait onze ans.

¤¤¤¤

La femme sentit quelqu'un tirer sur sa robe et quitta sa broderie des yeux pour baisser la tête vers sa fille.

-Maman, où il est, Zolf ?

-Encore parti, ma chérie.

L'homme dans le fauteuil leva la tête de son journal.

-Il faudrait l'envoyer rééduquer, ton fils !

Elle leva les yeux au ciel.

-Il se remettra de lui-même sur le droit chemin…

-Mais oui, bien sûr ! Son père devait être vraiment un sacré con pour que tu hérites d'un fils pareil !

La mère serra les poings.

-Ah ! Ça ne te fait pas plaisir d'entendre ça, hein ? Heureusement que j'étais là pour t'épouser et t'apporter un peut d'argent !

Elle ne répondit rien et continua sa broderie. L'homme replongea dans son journal et la petite retourna à la fenêtre.

Quelques minutes plus tard, elle vint se cacher derrière le fauteuil, étouffant un hoquet.

-Qu'est-ce qu'elle a, cette môme ?

La porte explosa. Dans l'embrasure se tenait un jeune homme, paume tendue vers l'endroit où se tenait auparavant la porte.

-C'est intéressant ce truc…Deux jolis cercles dans chaque main et boum, boum, boum !

Il éclata de rire.

Sa mère étouffa un cri. Il était couvert de sang.

-Quoi ? C'est le sang qui te choque ? Tu sais, c'est pas le mien et puis ça part au lavage. T'as que ça à faire, de toute façon…

-C'en est trop, jeune homme !

-Mais de quoi j'me mêle, beau-père ? Tu veux exploser ?

Le sourire qu'il arbora fit frémir l'homme.

-Zolf Jonathan Kimblee !

Le jeune homme se tourna vers sa mère.

-M'appelle plus jamais par le nom de ce connard !

-C'est ton père, Zolf ! Et je suis ta mère ! Parle-moi sur un autre ton !

-Oh, non…Ma mère c'est la folie et mon père l'explosion !

La minute qui s'ensuivit, son beau-père et sa vraie mère n'existaient plus et Zolf riait. Oh oui, il riait. Un rire de dément qui s'entendait dans toute la vallée.

Soudain, il entendit un hoquet. Il bondit derrière le fauteuil et regarda sa demi-sœur droit dans les yeux.

Les siens étaient dorés eux aussi. Mais d'un doré doux, d'un magnifique or. Pas comme ceux de Zolf, non. Les siens étaient or comme ce métal mort, ce métal jaune, sans vie.

-Eh…Lily…Mais qu'est-ce qui t'arrives ? Tu devrais être heureuse…Ton abruti de père existe plus !

La petite cacha sa tête dans ses mains à la vue du sourire mauvais et de la lueur de folie dans les yeux de son demi-frère. Elle éclata en sanglots. Zolf soupira et après l'avoir dévisagée, se leva.

-Les livres d'alchimie sont dans ma chambre. Si tu les étudies, peut-être qu'un jour tu pourras me tuer…

A nouveau un sourire inquiétant.

-Je t'attends, petite sœur…

Il sortit dans le crépuscule.

¤¤¤¤

-T'as quel âge ?

-Seize ans.

-Et tu sais qu'on va t'envoyer en guerre, si jamais t'es prit ?

-Justement…

-Attends, je reviens.

Le militaire alla dans une pièce adjacente et composa un numéro.

-Oui ?

-J'ai trouvé un gamin de seize ans qui veut s'engager dans les alchimistes d'Etats.

-Le test est dans deux jours, dis-lui, s'il en vaut la peine.

-Ah mon avis, oui…

¤¤¤¤

-Vous venez donc de rejoindre les alchimistes d'état. Voici vos montres. Et le règlement de l'armée. Je suis le général Basque Grant et je m'occuperai de vous, durant l'entraînement à la guerre. Avez-vous déjà entendu parler de la pierre philosophale ?

Certaines nouvelles recrues hochèrent la tête. Un homme entra, portant une boîte. Il la posa sur une table.

-Voici l'Alchimiste de Cristal, notre fabricant de pierres. Et maintenant, regardez ; vous aurez besoin de ceci durant cette longue guerre…

Basque Grant ouvrit la boîte, dévoilant une fiole remplie de liquide rouge. Elle captivait tous les regards, principalement celui d'un jeune homme aux longs cheveux noirs attachés en queue de cheval. Le général remit la fiole dans la boîte, avec une déception apparente de ne pouvoir utiliser le liquide.

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-On est arrivés, les bleus.

Tous les nouveaux alchimistes d'état se levèrent, une certaine peur dans le regard. Tous sauf un. Lui trépignait d'impatience et se massait les mains, regardant comme avec amour les cercles alchimiques tatoués dans ses paumes.


Dans la chapitre suivant, des passages de la guerre d'Ishbal...où comment ça s'est passé pour notre psychopathe adoré et détesté...