Titre: L'éveil du dragon
Auteur: Aladore
Sources: Naruto et ma petite caboche
Genre: Adventure/Romance (sûrement)/Lemon (peut-être air machiavélique)/UA (je crois qu'on dit comme ça…), en gros, le perso principal, enfin je devrais dire la perso principale, est un pur produit de mon cerveau dégénéré
Couple: Non définis, je les mettrais sûrement en forme au fil de l'écriture du texte…
Disclaimers: Kiaaaa . J'aurais beaucoup aimé que les persos m'appartiennent… Mais ce n'est malheureusement pas le cas, je crois qu'ils appartiennent à l'autre, là, Masashi quelque chose…Pffff TT
Entre °…° les pensées, entre "…" les
dialogues
La définition des noms propres japonais sera mise à
la fin si elle peut avoir une quelconque importance à un
moment…
(NdlA) : notes de l'auteur
Les voyelles avec des (û, ô...) sont des voyelles longues en japonais... (cours de japonais powaa :P)
Le jeune homme courait sur les toits en direction du dôme qui surmontait Konoha…le dôme où dormait Tsunade, la 5ème hokage du village caché de la feuille.
°Prévenir le hokage…prévenir le…°
Un mouvement bref mais précis mit fin à sa course…un liquide pourpre jailli de sa gorge, lavé petit à petit par la bruine qui tombait sur Konoha cette nuit là…
"Tu ne préviendras personne…"
La lame finissait son office, ôtant la vie de ce corps si jeune…Le garçon avait désormais le regard tourné vers le ciel, pour l'éternité…
"J'ai un travail à accomplir, et rien ne pourra m'empêcher d'accomplir cet objectif…"
Le ninja observait le village, son visage se tournant vers une grande maison qui surplombait quelque peu le village…Il caressa nonchalamment le moignon qu'il avait à la place de son avant-bras gauche.
"Après toutes ces années, mes chers enfants, il est temps pour papa de rentrer au bercail…"
Mon nom est Fuyuko Yukinokaze(1) Kesshônohiryû(2)…et j'ai le malheur d'être la première héritière des plus prestigieuses lignées de Konoha et de Suna…On raconte que le mariage entre mes parents fut la plus magnifique union entre ninjas des deux villages…je pense plutôt qu'il fut le plus juteux des mariages d'intérêt que n'eurent jamais conclus nos kages respectifs…et je serais presque tenté de dire que je suis heureuse qu'il se soit achevé d'une manière aussi tragique, car au moins les dirigeants de nos glorieuses usines à suicidaires encapuchonnés (NdlA : des ninjas quoi :p) ne peuvent pas se vanter d'avoir fait au mieux en conciliant l'amour éternel et leurs intérêts privés…
On dit que je suis cynique, j'aurais plutôt tendance à dire que je suis réaliste…la vie est loin d'être un conte de fée…
Mais vous voulez peut-être savoir comment s'est achevé ce magnifique évènement ? Les gens ont toujours eu un faible pour les histoires qui terminent mal…Alors qu'à cela ne tienne, je vais vous raconter…
"Bariki, ne fais pas un pas de plus…
- Silence Kenmei, maintenant tu n'as plus rien à me dire !
- Si tu savais comme je répugne à me dire que c'est moi qui ai mis au monde tes enfants, monstre !
- Silence !
- Monstre ! Abomination ! Je comprends pourquoi ta mère s'est donnée la mort en te sentant venir !
- Infâme catin !"
Les sabres sortirent des fourreaux. Eimin(3) contre Hiryûnotsubasa(4). La femme porta le premier coup, les lames s'entrechoquèrent, durant de longues minutes, les deux époux se combattirent en une danse macabre, la dernière qu'ils allaient danser tout deux…
Quels sont donc ces bruits ? Qui donc combat à une heure si tardive ?
La petite fille se leva, ses longs cheveux d'un noir d'ébène coulant sur ses frêles épaules. Ses paupières s'ouvrirent, doucement, elle n'était pas pressée, le combat ne l'inquiétait pas, absolument pas. Doucement, elle prit sur le mur son katana de cérémonie. Doucement, elle ouvrit la porte qui séparait sa chambre. Doucement, elle se dirigea vers les bruits des combats. Doucement, elle vit son père et sa mère, tout deux ensanglantés, qui, perpétuellement, se lançaient sur l'autre comme les vagues, par leurs perpétuels assauts, se lancent sur les digues…
Elle ne paniqua pas un seul instant…il n'y avait aucune raison de paniquer…elle pénétra dans la pièce, sans craindre un seul instant de prendre un coup.
Les deux adultes s'arrêtèrent et regardèrent leur fille, toute petite du haut de ses huit ans dans l'encadrement de la porte du salon de thé. Elle releva doucement la tête vers eux et ouvrit ses paupières. Ses grands yeux noirs, ses kokugans (comme les appelaient sa mère, en référence aux byakugans des Hyûga), apparurent, brillants d'un éclat qu'ils ne leurs avaient jamais vu.
"Fuyuko, que fais-tu ici ? demanda avec tendresse sa mère. Nous t'avons pourtant dit d'aller te coucher, tu as entraînement demain
- Mère, cessez de me prendre pour une petite gamine imbécile, je n'aimerais pas devoir vous tuer…"
La mère resta interdite, et le père de la fillette profita de cet instant d'inattention pour transpercer de sa lame le corps de sa femme.
"Cochon, tigre, singe, rat, tigre, chien, buffle, cheval, coq, serpent, tigre, chèvre, dragon, lièvre, singe, murmura la fillette, doucement…
Raiton…le châtiment divin…"
Un éclair frappa l'homme tendit qu'il s'enfuyait, lui arrachant la moitié du bras gauche. Il laissa échapper un cri de douleur, avant de disparaître dans la nuit.
"Fuyuko, non !"
L'enfant avait ramassée Hiryûnotsubasa, l'épée de celle qui l'avait enfantée, et s'élança à la poursuite de son géniteur, suivant les traces de sang laissées par la blessure de son père.
Réveillés par les bruits, les frères et sœurs de Fuyuko, les autres membres du clan ainsi que les serviteurs de la famille accoururent précipitament, pour voir la maîtresse des lieux ensanglantée, mourante, ne répétant qu'une chose :
"Ramenez Fuyuko, ramenez Fuyuko"
(1) Yukinokaze veut dire, en japonais : "le vent de neige"
(2) Kesshônohiryû veut dire, en japonais : "le dragon de cristal"
(3) Eimin veut dire, en japonais : "le dernier sommeil"
(4) Hiryûnotsubasa veut dire, en japonais : "l'aile du dragon"
