Hey !
Pour expliquer un peu, ces écrits ne vont pas être des recueils, mais une série de correspondances entre Hamilton et Laurens
Et, si vous ne connaissez pas encore la comédie musicale Hamilton,
Foncez.
Comment vous décrire ça, Laurens ? Cette explosion de sentiments qui se déverse sur ma peau, la chaleur de vos lèvres qui se collent aux miennes. Cette sensation étrangère dans le bas-ventre, la douceur de votre peau. Vous êtes loin, mais votre corps reste près de moi. Je sens encore vos caresses délicates qui me parsèment. Entre mes doigts s'enroulent vos boucles d'un noir de jais, votre sourire illumine mes journées. Je sais que vous n'êtes pas loin, mais le désir de vous revoir est si présent ! J'espère que l'encre coulera, lorsque je recevrai votre lettre.
Si vous saviez à quel point je vous aime, Laurens. Je pourrai l'écrire de milles façons, mais j'ai choisi la meilleure. Je l'ai gravé sur nos peau, dans nos coeurs. Si l'amour était un arbre, vous seriez la plus belle des fleurs. Si la douceur était un mot, il se composerait de quatre simple lettres que vous connaissez. Si le feu était une émotion, ce serait la passion charnelle et intense qui nous lie.
Je vous vois dans mes rêves. Chaque nuit, vos prunelles envahissent mon esprit, pour mon plus grand bonheur. Dieu que j'aimerais vous embrasser, maintenant. Vous enlacer. Partager une simple valse. Pourquoi cette guerre nous sépare ? Je voudrais être avec vous, dans ce bureau. Nous pourrions être calmes ou dans tous nos états, aucun problème ne nous attendrait.
Pourquoi êtes vous si loin ? Vous me manquez, Laurens. Votre attention me manque. Je vis un désastre sans vos douces paroles. J'ai peur. Pour vous, pour le sang qui vous fait tenir. Et je vous le promets sur ma vie.
Il ne coulera jamais. Personne sur cette planète ne vous verra mort. Vous vous éteindrez avec moi, dans mes bras, au même moment que ma propre fin. Jamais je ne vous abandonnerai.
Je vous aime.
A. Hamilton
(N'oubliez pas de me décrire la Caroline du Sud !)
