Coucou, aujourd'hui je vous ai écrit un pt'it OS sur Drago :D Pas le temps de blabater, je commence à écrire. Profitez, et j'espère que vous aimerez :D

Disclaimer : L'univers magique et les personnages fantastiques (dans tous les sens du terme) appartiennent à Queen Rowling.


Drago avait chaud, très chaud. Il suffoquait sous sa couette mais ne voulait pas se lever. L'épais tissu vert couvrait tant bien que mal les cris de douleur et de souffrance. Dans son Manoir, sa maison, se passait des choses horribles, dont il était spectateur quotidiennement, et malheureusement, il allait bientôt en devenir l'acteur.

Il avait a peine entamé sa sixième année, qu'une montagne de malheurs s'était abattue sur sa tête. Son Manoir était devenu le QG des Mangemorts, ces sales monstres au service de Voldemort. Et pire que tout, Voldemort remettait en cause toute son existence. La vie de ses parents, de sa mère, était remise en question, à cause de sa mission si difficile.

Severus Rogue l'avait tiré hors d'affaire, en tuant Dumbledore à sa place, mais le Lord n'était pas dupe il avait bien compris que l'assassin du directeur de Poudlard n'était pas Drago.

Cependant, à la grande surprise de tout le monde, il ne l'avait ni puni, ni torturé, et n'avait fait aucun mal à sa famille.

Il l'avait promu.

Drago devait se rendre dans quelques minutes maintenant à la cérémonie d'entrée chez les Mangemorts. Il ne voulait pas. Il se doutait des choses affreuses qu'on lui ferait faire. Voldemort voulait le faire souffrir en faisant souffrir les autres...

Soudain, il entendit frapper à sa porte, tandis qu'une voix tremblante s'élevait.

« Drago, viens. Il va commencer. » dit sa mère, d'une voix enrouée.

Il se levait lentement, pour retarder, encore et encore. Il repoussa lentement sa couette, s'assit lentement au bord de son lit, et se redressa lentement. Il fit quelques pas hésitants vers la porte tandis que sa mère le regardait avec encouragement.

Ils traversèrent les couloirs, et arrivèrent dans l'immense salle à manger.

La vue lui fit monter les larmes aux yeux. La table d'ébène que sa mère chérissait tant avait été brutalement entassée dans un coin. Le grand lustre assorti de milles et unes bougies était éteint. La seule lumière de la pièce provenait des dizaines et des dizaines de Mangemorts réunis dans la salle.

Ils étais tous encapuchonnés, en cercle, la baguette levée, et semblaient tous le fixer. Il baissa les yeux, et vit avec horreur deux jeunes enfants, avec une femme qui les entourait de bras qui se voulaient protecteurs. Ils tremblaient et pleuraient doucement.

Drago se mit à reculer, et sa mère le poussa nerveusement, mais d'un coup, un tourbillon noir d'une force incroyable se mit à souffler dans la pièce. Voldemort arrivait. Trop tard...

Les Mangemorts se redressèrent, et Narcissa le poussa violemment vers le Maître.

« Alors, mon cher Drago, ton jour de gloire est enfin arrivé ! Tu as aujourd'hui l'immense honneur de te faire apposer la célèbre Marque des Ténèbres. Je suis sur que tu meurs d'envie de la posséder... » dit-il d'une voix suave. « Cependant, il faut la mériter, mais, ne t'inquiètes surtout pas, c'est trois fois rien... » continua t-il, une lueur sadique dans le regard. « Toi, l'assassin du grand Dumbledore, tu arriveras sans problème à éliminer cette marmaille de Moldus ! »

« Vous ne toucherez pas à mes enfants, sale monstre ! Allez en enfer ! » hurla la pauvre femme, terrifiée.

« Oh, mais, ne vous inquiétez pas, je n'y toucherais pas je n'oserais pas me salir les mains. Drago s'en chargera. » murmura t-il lentement.

Drago se mit à haleter. Jamais il n'en serait capable. Il fixait la petite fille et le petit garçon, et y lut une terreur sans nom. Ces pauvres gosses ne devaient pas avoir plus de six ou sept ans, et il allait devoir leur enlever la vie sans pitié.

Il avança à reculons vers la petite famille tremblante de peur. La mère se positionna devant ses enfants, de façon à les protéger, bien qu 'elle savait cela inutile.

« Allez, Drago. Essaye de les torturer un peu. J'ai envie de m'amuser, aujourd'hui. » dit-il, avant un grand éclat de rire.

Le blond leva sa baguette, et murmura un faible « Endoloris » vers la femme, mais rien ne se produisit.

« Drago, réessaye. »

Il suait à grosses gouttes. Il réessaya, sans succès.

« Voyons, tu as oublié comment faire ? Pauvre Drago... Bella, montre lui. »

Cette dernière s'avança avec plaisir tout en caquetant sans relâche.

« Merci beaucoup, maître, de cet honneur. ENDOLORIS ! » hurla t-elle en visant la petite fille.

« NON ! Laissez là tranquille, prenez moi à sa place, non... Alicia... »

La petite fille hurlait. Le petit garçon gisait, inconscient, et la mère pleurait et criait, ce qui agaça considérablement Bellatrix, qui la Stupéfixa.

C'était un supplice pour le blond. Il était trop jeune, trop innocent, pour supporter ça, et la famille Moldue détruite qui gisait sous ses yeux lui semblait bien plus courageuse que lui. Il était le bourreau, et avait l'impression d'être le martyr, subissant la souffrance des innocents.

« Allons, Drago, vas-y... Ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse ! Si tu désires avoir la grandiose Marque, il faut la mériter ! »

Ah non, ça, non : Drago ne voulait pas la Marque, c'était certain. Mais il sentait le regard pesant de sa mère sur sa nuque.

« Endoloris... » dit-il, avec plus conviction que la fois précédente, vers la mère. Elle eu quelques spasmes mais elle réussit tant bien que mal à garder sa dignité en évitant de crier. Elle se redressa rapidement et le regarda avec un air de défi mêlé de détresse.

Il réessaya, sans succès. Trois fois. Il voyait le Maître Voldemort se crisper, son regard s'assombrir. L'assemblée de Mangemorts, impassibles, la baguette levée, le regardaient d'un air de pitié et de dégoût.

« Drago, j'en ai plus qu'assez. Tue les, MAINTENANT ! Ou tu en subiras les conséquences, et pas seulement toi. A trois... »

Il entendit sa mère lancer un petit cri étouffé, et son père déglutir. Lui suait à grosses gouttes et son cœur battait frénétiquement dans sa poitrine. Pourtant, ce n'était pas le moment de faire une crise d'angoisse...

« Un... »

Qui allait-il tuer en premier ? Arriverait-il seulement à tuer quelqu'un ?

« Deux... »

Sa main se crispa autour de sa baguette, et il la tendit vers la jeune femme en tremblant violemment.

« Trois ! Drago, vas-y ! »

Il fit le vide dans sa tête, se concentra, ouvrit la bouche, prit son souffle, mais... non. Il tomba à genoux, et éclata en sanglots, sans s'arrêter. Il s'effondra au sol, sa baguette roula bruyamment sur le parquet ciré. Son corps était secoué de spasmes tandis qu'il murmurait sans relâche :

« Je ne peux pas... »

Sa mère le regardait, horrifiée.

Etrangement, Voldemort n'était presque pas étonné, ni déçu. Il s'avança vers le blond et le poussa violemment du pied.

« Je m'en doutais. Tu n'est qu'une raclure, Malefoy. Tu est inutile. Tu ne vaux pas mieux que ton misérable père. Cette cérémonie était un test, et comme je le pensais, tu as échoué lamentablement. Ton existence toute entière est un échec. Et pour m'avoir fait perdre mon temps, je vais devoir te punir. »

Drago et l'assemblée toute entière était suspendus à ses lèvres, redoutant la sentance.

« ENDOLORIS ! »

Les Doloris de Voldemort n'étaient pas une plaisanterie, Drago le savait. Il reçut le sort sans y être préparé. Il avait toujours su qu'un Doloris était dévastateur, qu'il pouvait rendre fou, mais jamais il n'avait imaginé une torture pareille. Il avait l'impression que tous ses membres et tous ses organes prenaient feu et gelaient en même temps, qu'on les trempait dans de l'acide, il avait la respiration bloquée, et ne s'entendait même plus hurler il ne sentait plus ses cordes vocales. Des petites taches blanches se formaient devant ses yeux. Il avait le sentiment qu'ont écrasait lentement sa tête, avant de la faire exploser. Il aurait tout donné pour qu'il le tue, qu'il le tue pour abréger ses souffrances. Il n'entendait pas les cris déchirants de Narcissa, et ne voyait pas les yeux effrayés de Lucius.

Enfin le Lord leva sa baguette. Mais ce fut pour recommencer, avec encore plus de haine.

Drago savait qu'a un certain niveau de douleur, on ne ressentait plus rien. Pourtant, il était sûr qu'il avait dépassé ce stade depuis bien longtemps. Ses pensées n'étaient plus claires, il perdait la raison, bougeait dans tous les sens, tentant en vain de donner un coup de pied au Maître pour que tout cela cesse. Que ça cesse. Il retombait de fatigue, et recommençait, dans un laps de temps qui semblait durer des années, et qui durait pourtant quelques dizaines de secondes.

Et tout s'arrêta. Il entendit une voix terrifiante, embrumée, comme dans un rêve, ou plutôt un cauchemar.

« Sale incapable. Même pas capable de retenir ses émotions. Tout ce que tu mérites c'est bel et bien la mort. »

Il sembla réfléchir quelques instants, avant de lever sa baguette, les yeux remplis d'une cruauté sadique.

« AVADA KEDAVRA ! »

« NON ! »

Drago vit sa mère se jeter vers lui, si vite que ses pas ne semblaient plus dépendre du temps. Elle bondit devant lui, juste avant que le jet lumineux d'un vert terrifiant ne touche sa poitrine.

Elle s'écroula, morte.

A suivre ?

Alors là, je suis innocente. Les personnages ont pris le pouvoir sur ma plume, ou plutôt sur mes doigts, mais en tout cas, je n'avais pas prévu ça. Narcissa n'était pas censée sauver Drago et encore moins mourir ! Seulement voilà, c'est comme ça :D Cette histoire pourrait certainement avoir une suite ! Qu'est ce que vous en pensez ? REVIEWEZ, REVIEWEZ ! Laissez moi tout pleins de reviews et je me ferais un plaisir d'y répondre ! Bisous bisous, j'vous aime :D