Ohayo ! Je suis de retour sur le fandom avec une fiction, cette fois ! C'est assez guimauve à des moments, mais j'essaie de pas trop tomber dedans. Si ça devient trop cul-cul, signalez-le moi que je corrige !
TRUC IMPORTANT : je me suis faite cambrioler, hier, et donc mes identifiants pour les sites ont été volés. Je ne sais pas s'il y a celui de site, mais je préfère prévenir au cas où. S'il y a des conneries qui apparaissent comme si je les avais postés ou des MP méchants, ce n'est pas de moi. De toute façon, je doute franchement que mes voleurs aient que ça à foutre de leurs misérables vies. Voilà, c'était un petit warning. De plus, ça mettra du temps à sortir, car mes ébauches de chapitres et mon plan sont partis avec mon ordinateur (je poste ça avec une antiquité, c'est horrible comment ça rame !).
Vous pouvez lire ! [Double personnalité : Parce qu'avant, ils avaient pas le droit, c'est ça ?] Non u.u
Dracula
Chapitre 1 :
Il devait être aux alentours de minuit. La lumière de la lune baignait Paris d'une lumière blanche. Les rues de la capitale française étaient recouvertes de neige. La plupart des habitations étaient plongées dans le noir mais l'une d'entre elle restait allumée. Le rideau qui protégeait la fenêtre laissait échapper quelques bribes de lumière qui formait un rectangle de lumière sur la neige du trottoir. Dans cet appartement vivait une jeune femme et son père, malade. Assise à son chevet, elle veillait son sommeil troublé. Pâle, enroulée dans un châle, ses yeux marron cernés et ses cheveux blonds quelque peu ternis, la fatigue la gagnait. Lucy tenta de lutter mais le sommeil l'emporta et elle s'endormit sur sa chaise.
Quand la lumière du soleil frappa sa joue, elle se réveilla en sursaut. Immédiatement, elle vérifia que son père respirait et fut soulagée en entendant sa respiration alourdie par la maladie. Elle se leva en grimaçant, le corps courbaturé, et se rendit dans la salle de bain. Elle se lava, enfila une chaude robe marron, des collants noirs et des bottes marron, puis descendit dans la cuisine où elle fit chauffer du thé. Alors que la boisson chauffait, elle jeta un coup d'œil, et sourit en voyant les enfants qui jouaient déjà dans la neige. Le sifflement de la bouilloire la sortit de sa contemplation et elle finit de préparer le petit-déjeuner qu'elle porta à son père, non sans avoir avalé une tasse de thé. Le vieil homme lui sourit en la voyant arriver, le plateau à la main.
_ Bonjour, papa, le salua-t-elle.
_ Bonjour Lucy. Quand cesseras-tu donc de prendre soin du vieux débris que je suis ?
_ Tu n'es pas un vieux débris ! protesta-t-elle. Et je n'arrêterai jamais. Arrête de dire des sottises et déjeune.
Il rit faiblement, toussa légèrement et obéit.
_ On dirait ta mère, rit-il.
_ Oui, je sais, je suis tyrannique. Mais je ne compte pas te laisser dépérir sans rien faire !
Il lui caressa le sommet du crâne.
_ Tu es une excellente fille, Lucy. Je suis très heureux de t'avoir. Et dire que, dans deux mois, tu vas te marier… J'espère être là pour voir ça.
_ Évidemment que tu seras là ! Tu ne vas pas mourir !
Le vieil homme soupira. Lucy refusait de croire qu'il allait mourir. Elle avait déjà perdu sa mère, maintenant son père. Heureusement que Luxus, son fiancé, était là ! Même si, actuellement, le notaire blond était en Transylvanie, pour vendre une maison à un compte roumain. Elle ne se souvenait pas du nom, même si Luxus le lui avait dit. Au fond, elle s'en fichait. Elle ne verrait jamais cet homme, connaître son nom ne l'intéressait en rien. Elle se leva et partit ranger le petit-déjeuner.
_ Je vais à la librairie, à ce soir, papa !
_ A ce soir, ma chérie !
_ Veux-tu que j'attende mademoiselle Strauss avec toi ?
_ Non, non, ça ira.
Lisanna Strauss était l'infirmière à qui prenait soin du père de Lucy durant l'absence de la blonde. Alors que celle-ci refermait la porte derrière, une main se posa sur son épaule. Elle se retourna vivement, surprise, et tomba nez à nez avec l'infirmière aux cheveux blancs.
_ Bonjour, mademoiselle Heartfilia ! sourit-elle.
_ Oh, mademoiselle Strauss ! Bonjour à vous aussi. Mon père est réveillé, il est en haut.
_ D'accord, je vais le voir. Voulez-vous que je le fasse dîner, ce soir ?
_ Non, je rentrerai vers dix-huit heures, mais c'est gentil à vous.
_ Je vous en prie ! A ce soir, mademoiselle !
_ A ce soir !
Sur ces mots, elles se quittèrent. Lucy se rendit dans la petite librairie où elle travaillait, et là où elle avait rencontré Luxus. Il était venu voir son grand-père, le patron de la blonde. Elle poussa la porte de la boutique, qui s'ouvrit en carillonnant. Un vieil homme au crâne dégarni l'accueillit avec le sourire.
_ Bonjour, monsieur Dreyar !
_ Bonjour, Lucy ! Les étagères du fond ont besoin de rangements, pourrais-tu t'en occuper ?
_ Bien sûr !
Elle passa donc sa journée à ranger des livres, les classer, aider des clients, les encaisser… Une journée bien remplie. Elle ne s'arrêta qu'une seule fois, à midi, pour aller manger à un petit restaurant. Ensuite, elle reprit sa tâche et la termina à cinq heures quarante-cinq, pour rentrer chez elle. Quand elle arriva, l'infirmière aux cheveux blancs la laissa en compagnie de son père, auprès duquel elle passa la soirée. La nuit était tombée depuis bien des heures quand elle se résigna à aller se coucher.
oOo
À des centaines de kilomètres de là, un homme blond de haute carrure venait d'arriver en Transylvanie. Sa valise à la main, Luxus Dreyar se rendit dans une auberge pour passer la nuit. Il devait être aux alentours de onze du soir et, par souci de politesse, il ne voulait pas réveiller les gens qui habitaient le château du compte Dragneel. La porte de l'auberge s'ouvrit en grinçant et le vent froid s'engouffra dans la pièce, faisant lever la tête à l'homme qui tenait le bar. Celui-ci avait les cheveux noirs, en bataille. Un gros crucifix pendait à son cou.
_ Bonsoir, salua le barman. Je vous sers quelque chose ?
_ Bonsoir. Je voudrais bien un repas chaud et une chambre pour la nuit.
_ Pas de problème. JUVIA !
Une jeune femme aux cheveux bleus arriva.
_ Oui, Grey ?
_ Prépare une soupe bien chaude à monsieur. Et dit à Lacky de lui préparer une chambre pour la nuit.
La bleue repartit et Luxus l'entendit parler avec une autre femme. Une jeune femme aux longs cheveux violets attaché en une couette haute monta rapidement les escaliers.
_ Qu'est-ce qui vous amène ici ? demanda le brun. Il n'y a pas rien de bien intéressant…
_ Je suis un notaire français. Je viens vendre une maison au compte Dragneel.
Le brun stoppa tout mouvement.
_ Au… compte ?
_ Oui, pourquoi ? Y a-t-il un problème ?
_ Cet endroit… C'est l'Enfer ! Personne n'en revient jamais ! Vous ne devez en aucun cas aller là-bas ! C'est de la folie pure ! Cet homme… C'est un démon !
_ Je ne crois pas à ce genre de bêtises. Pourquoi un démon établirait sa demeure ici ? Vous l'avez dit vous-même : il n'y a rien d'intéressant. Voyez les choses sous cet angle.
Cela ne rassura pas pour autant l'homme. Il soupira.
_ Puisque vous ne voulez pas entendre raison, promettez-moi au moins de porter un crucifix quoi qu'il arrive. Je n'aurais pas votre mort sur la conscience…
_ Et bien, si cela vous rassure, je peux faire ça.
_ Merci. Je dormirais mieux.
Le blond haussa les épaules, but la soupe que Juvia lui servit et partit dans sa chambre. Elle était tout ce qu'il y a de plus simple : un lit double au drap épais et sombre, une table de chevet, une commode, un secrétaire et une chaise. Il déposa sa valise, retira son haut et ses chaussures puis se mit au lit.
oOo
Lorsque Luxus se réveilla, le soleil était déjà levé depuis deux heures. Il se vêtit, prit ses affaires et descendit. Lacky, la jeune femme aux cheveux violets, lui donna une boisson chaude et des gâteaux pour le déjeuner. Il paya ensuite Grey et quitta l'auberge. Il se mit à marcher le long de la route, suivant du regard les tours en ruine qui dépassaient des arbres. Au détour d'un virage, il vit un fiacre s'avancer vers lui et s'arrêter à sa hauteur. Un homme imposant aux cheveux noirs et longs le salua d'un hochement de tête. La porte du fiacre s'ouvrit sur une frêle jeune femme aux courts cheveux bleus tenus par un bandeau.
_ Êtes-vous Luxus Dreyar ?
L'intéressé acquiesça.
_ Montez. Le compte nous a chargés de venir vous récupérer en chemin.
_ C'est aimable de sa part.
_ Geehee ! ricana le brun à l'avant. Beaucoup de mot qualifie le compte, mais pas celui-ci !
_ Gajeel ! s'écria la bleue. As-tu oublié ? Et puis, on ne te demande pas ton avis !
Le brun prit le notaire à parti.
_ Cette femme est un démon. Elle va me tuer !
Luxus rit.
_ Bien sûr ! soupira-t-elle en roulant des yeux. Allez, montez.
Le blond obéit et s'installa dans le sens de la marche, face à la bleue.
_ Je m'appelle Levy Redfox. Vous êtes français, si je me souviens bien, non ?
_ Oui, de Paris.
Les yeux de Levy devinrent rêveurs.
_ Paris… J'ai toujours voulu aller en France. Est-ce aussi beau qu'on le dit ?
_ Et bien, je ne connais pas les rumeurs, vous jugerez quand vous irez.
_ Oui, j'imagine. Mais ma vieille Transylvanie me manquerait. Je ne parle malheureusement pas un mot français. Mais, vous, où avez-vous appris le roumain ?
_ Les ancêtres de ma fiancée viennent d'ici. Elle le parle couramment, et me l'a enseigné.
_ Oh ? Votre fiancée est roumaine ?
_ Oui, du moins, sa famille l'était. Elle ne m'a jamais dit pourquoi ils avaient quitté cet endroit. Je crois qu'elle-même ne le sait pas.
_ Peut-être à cause des guerres qui ont ravagé le pays, il y a deux ou trois générations, suggéra Levy.
Finalement, le fiacre s'arrêta. Levy descendit la première et trottina jusqu'à l'entrée. Celui-ci s'empara de la valise du blond et lui fit signe d'avancer. Ils marchèrent en silence. Levy tenta de pousser un des deux battants de la lourde porte en bois mais celle-ci s'ouvrit, laissant apparaître dans l'embrasure, à l'abris du soleil hivernal, un jeune homme aux cheveux roses en bataille, vêtu de noir, qui arborait un sourire accueillant.
_ Oh ! Bonjour compte ! s'étonna Levy. Je croyais que vous étiez à la bibliothèque.
_ J'y étais. Je vous ai vu arrivés. Entrez, vous allez prendre froid.
_ Geehee ! Comme si…
_ Gajeel ! aboya le compte. Je ne crois pas que tes commentaires intéresse notre invité.
Le brun déglutit et laissa sa femme et le notaire entrer avant lui. Il referma la porte derrière lui. Le compte tendit sa main au blond qui la serra.
_ Bienvenue chez moi, monsieur Dreyar.
_ Merci pour votre accueil, compte.
_ J'aimerais bien travailler maintenant, mais j'ai à faire, si vous voulez bien m'excuser…
_ Vous êtes chez vous, je n'ai rien à dire.
_ On ne croise plus beaucoup de gens aussi poli, de nos jours.
Il tourna le dos à son invité et s'enfonça dans couloirs gardé par un dragon gravé dans le mur. Levy lui fit signe de le suivre. Elle le guida dans un couloir opposé à celui emprunté par le compte. Ils finirent par arriver devant une petite porte peinte en rouge, qu'elle ouvrit, laissant apparaître une chambre petite mais chaleureuse.
_ C'est la meilleure chambre pour invités que nous avons, précisa Levy.
_ Elle est parfaite, je vous remercie, madame.
_ Appelez-moi Levy. Je ne suis qu'une simple domestique.
_ Vous êtes avant tout une dame, sourit le blond.
La bleue haussa les épaules et ferma la porte derrière elle quand elle quitta la chambre du notaire.
Reviews ? *fait les yeux du chat pottés*
Bisous et... A quand j'aurais posté un chapitre !
