Miou tout le monde !
Gosh ça fait un bail que j'ai rien posté... On va dire que c'est pas grave hein ^^'
Bon normalement je l'ai précisé dans le résumé mais je vais le redire ici :
ce texte parle de rapports sexuels explicites entre hommes, si ça vous dérange, personne ne vous oblige à lire.
Prière aux homophobes de rebrousser chemin.
Sur ce, bonne lecture à celleux qui restent, et protégez-vous dans la vraie vie pendant les rapports !
Disclaimer : je suis à peu près sûre que ce genre de scène n'est pas passé dans l'animé ou le mange de maître Himaruya, mais les personnages sont quand même à lui. Le reste (fufu) appartient (entre autres) à mon imagination légèrement débridée.
Un soir de novembre 1962, quelqu'un toqua poliment à la porte d'un bureau de Moscou.
- Entrez.
Le jeune homme déglutit difficilement avant d'entrer dans le bureau. Il avait encore perdu au tirage au sort qui désignait inévitablement celui qui devait entrer dans le "bureau maudit". Personne ne s'en approchait ou n'y entrait de son plein gré.
- Oui ?
Un instant, le jeune homme observa celui qui faisait trembler tout le gouvernement d'un seul regard. Un homme grand, enveloppé de son inévitable manteau et de sa non moins inévitable écharpe. Personne ne savait pourquoi il la portait tout le temps, et personne ne s'était jamais risqué à le lui demander.
- Ca... Camarade Bradinsky, le KGB souhaite vous faire part d'une information importante.
- J'écoute.
La terrible nation russe n'avait toujours pas levé les yeux de ses papiers et son interlocuteur pria pour qu'il en reste ainsi jusqu'à ce qu'il reparte.
- Un... un espion a été capturé par nos services.
- Tiens donc...
Ivan releva la tête pour regarder le jeune homme qui lui annonçait la nouvelle et fut satisfait de le voir terrorisé. Avec un de ses fameux sourires annonciateurs du pire, il encouragea le messager à poursuivre.
- Il semble qu'il se soit fait prendre pour permettre à tout un groupe de s'échapper, mais il refuse de parler.
- Et bien, faites ce que l'on fait dans ces cas-là. Aux dernières nouvelles, les camarades du KGB savent parfaitement comment rendre bavard n'importe qui.
- C'est le problème. Il a été capturé hier soir, et il n'a pas ouvert la bouche depuis, malgré la... la persuasion des officiers.
- Un coriace ? Ça faisait longtemps, sourit-il plus cruellement. C'est gentil aux camarades de penser à moi.
- Ce... ce n'est pas tout, camarade Bradinsky.
- Pardon ?
- Il... il y a quelque chose de bizarre avec lui.
- Bizarre ? releva Ivan en haussant un sourcil.
- Ses... ses blessures, reprit le jeune homme en cherchant ses mots. Elles se referment.
- C'est assez naturel ça.
- Pas à la vitesse observée par les camarades.
La nation russe ouvrit soudainement les yeux en grand. Se pourrait-il... ? Il se leva soudainement, attrapa son robinet et sortit en signifiant implicitement au messager de le suivre.
- Vous avez trouvé sa nationalité ?
- Non, il était habillé en civil et n'avait aucun papier sur lui.
- Description physique.
- Je... je ne sais pas, il faudra demander aux... aux camarades du KGB.
- Alors vous ne me servez à rien.
Le jeune homme pâlit brusquement et s'empressa de fuir à toutes jambes dans l'autre sens. Conscient de son effet, Ivan sourit avant de sortir du bâtiment, de rentrer dans la voiture qui l'attendait et d'indiquer une adresse à son chauffeur. Celui-ci eut un léger frisson en reconnaissant l'adresse. Quand son passager sortirait du bâtiment, il faudrait avoir prévu plusieurs serviettes pour ne pas tacher les sièges de rouge.
Arrivés devant l'une des redoutables et redoutées prisons de l'Union Soviétique, Ivan inspira un grand coup avant d'entrer, son robinet toujours à la main. Personne ne lui posa la moindre question et les couloirs se désertèrent devant lui. En entrant dans le bureau d'accueil, il sourit presque gentiment au secrétaire.
- Il paraît que vous avez un invité spécial depuis hier soir.
- Ou... oui, j'appelle immédiatement l'officier qui l'a capturé.
Celui-ci accourut au bureau en espérant que la patience limitée du représentant ne serait pas épuisée avant qu'il arrive.
Lorsqu'il entra complètement essoufflé dans la pièce, la nation russe venait tout juste de commencer à tapoter sur l'acier du bureau.
- Ah, lieutenant. Pour un peu, je vous aurait attendu.
- Toutes mes excuses pour ce retard, j'ignorais quand vous arriveriez et...
D'un geste, Ivan envoya balader les excuses comme les explications.
- Le prisonnier. L'espion. Je veux un rapport complet immédiatement et le voir dans les plus brefs délais.
- Je vous accompagne jusqu'à sa chambre.
Dans le langage Bradinsky, les plus brefs délais signifiaient sur l'instant et même un peu avant. En marchant à bonne allure dans les couloirs mal éclairés, l'officier fit le rapport qui lui avait été demandé.
- Nous l'avons capturé hier soir dans les rues de la capitale. Il a prétendu être seul sur le moment mais nous sommes persuadés qu'il ne l'était pas et s'est laissé capturer pour permettre à ses complices de s'échapper.
- Vous les avez attrapés ?
- Malheureusement pas encore, mais cela ne devrait pas tarder.
- Dommage. Autre chose ?
- Il est incroyablement résistant aux diverses méthodes de persuasion, rien n'a pu lui faire desserrer les dents depuis qu'il est arrivé ici. Et ses blessures guérissent à une vitesse anormale.
Ivan resta silencieux mais accéléra encore, au point de forcer l'officier à presque courir pour ne pas se faire dépasser. Ils arrivèrent finalement devant une porte un peu à l'écart et le représentant siffla.
- Vous l'avez mis dans la grande salle ?
- Et bien c'est-à-dire qu'en voyant qu'aucune méthode habituelle ne marchait, les camarades ont pensé utiliser d'autres méthodes et l'ont transféré ici.
- Il y a quelqu'un avec lui ?
- Pas depuis ce midi.
- Pourquoi ?
- Les camarades ont pensé que... que vous seriez le plus à même de... régler le problème, débita l'officier en guise d'explication, et ne l'ont plus touché depuis le moment où la décision de vous appeler a été prise.
- J'apprécie l'initiative. La pièce est toujours insonorisée ?
- Aucun son ne filtrera jamais de cette salle.
- Parfait. Laissez-moi seul avec lui.
- Bien.
Et l'officier repartit presque aussi vite qu'il était venu. En entendant le battant du couloir se fermer, le russe prépara son plus beau sourire avant de pousser la porte blindée. S'il avait vraiment l'invité exceptionnel qu'il espérait, il se devait de soigner son entrée. Dans un grincement infernal, il poussa la lourde porte et entra. Des instruments aux effets plus ou moins douloureux étaient disposés un peu partout dans la salle d'une trentaine de mètres carrés, et un poêle à bois diffusait une légère chaleur. Néanmoins, le regard d'Ivan fut immédiatement attiré par une silhouette assise le long du mur. Torse nu, des marques de brûlures et de tortures diverses marquant encore sa chair, les poignets attachés par de lourdes menottes le forçant à garder les bras levés, se tenait un jeune homme blond et musclé à qui on avait – sans doute ironiquement – laissé ses lunettes.
- Kolkolkol... Bonjour Alfred.
L'américain releva la tête mais ne dit rien. Seul un air de défi brillait dans ses yeux bleus. Ivan s'approcha sans cesser de sourire et le força à relever complètement le menton avec son robinet.
- J'aime ce regard... Tu m'avais manqué, Детка.
Alfred eut une expression furieuse et lui cracha au visage. Légèrement surpris, Ivan essuya l'attaque avec son doigt et le lécha consciencieusement.
- Quel accueil... Je t'ai connu plus chaleureux, fit-il en approchant son visage du sien.
Encore une fois, l'américain resta silencieux.
- Enfin... Au moins tu n'es pas trop abimé. Le temps de me mettre à l'aise et nous allons nous amuser. J'espère que ça ne te dérange pas si j'enlève quelques épaisseurs, il devrait bientôt faire une chaleur d'enfer ici.
Si possible, Alfred resserra encore davantage sa mâchoire. En prenant tout son temps, Ivan enlevait son manteau et ce qu'il y avait dessous pour se retrouver torse nu. En se tournant vers son prisonnier, il eut un moment d'hésitation et enleva finalement son écharpe aussi. Puis il s'approcha de tous les instruments à sa disposition et promena sa main sur quelques-uns d'entre eux.
- J'avoue ne pas savoir par quel jouet commencer... Tu as une préférence ?
- Si tu tiens à le savoir, j'ai déjà eu droit à tout ce qui se trouve dans cette salle.
Surpris, le russe se retourna. Le ton ironique de l'américain était empreint de défi et d'une forme de fierté. Une pointe de colère fit frémir Ivan en imaginant ce que ses officiers avaient fait subir à Alfred en moins de vingt-quatre heures. Il allait avoir un petit ménage à faire.
- Tsss... Pas très gentil de leur part.
- Sinon tu me détaches et on règle ça entre nous.
- Je ne suis pas idiot à ce point, подсолнечник. Tu ne veux pas plutôt me dire où sont passés tes amis ?
- Bien sûr, et puis après je vais te filer tous les noms de code et les mots de passe que je connais pour t'aider à couler mon pays.
- Ce serait adorable de ta part.
- S'il n'y a que ça pour te faire plaisir, sweetheart.
- Tu ne me donneras jamais les vrais, n'est-ce pas ? sourit le russe.
- Tu doutes de ma parole maintenant ? fit semblant de s'offusquer l'américain.
Ivan se rapprocha jusqu'à tenir le menton d'Alfred dans sa main.
- Je ne t'ai jamais fait confiance, любимый.
Et il plaqua sa bouche contre la sienne. Au bout de quelques secondes, il ôta sa main de la mâchoire de son amant pour venir caresser son dos et ses fesses, sans cesser pour autant de ravager ses lèvres.
Parce qu'il en était ainsi entre eux. Parce que celui qui faisait l'autre prisonnier avait le dessus au lit. Parce que toute la tension qu'il y avait entre eux ne pouvait être évacuée que dans du sexe sauvage et passionné.
Les yeux brûlants, Ivan relâcha enfin l'emprise qu'il avait sur la bouche de son amant. Un peu de salive coula sur la joue d'Alfred, qui ne sembla pas s'en préoccuper. Haletant, ses yeux hurlaient au russe de passer à l'étape supérieure. Mais ce dernier avait décidé de prendre davantage son temps. Il alla lécher les quelques gouttes qui restaient sur la joue du blond avant de promener ses lèvres sur le cou et le torse glabre de son amant, suçotant et mordillant les zones qu'il savait lui faire le plus d'effet. Un premier gémissement échappa à l'américain quand Ivan se pencha plus précisément sur un de ses tétons. Après l'avoir torturé comme il le méritait, le russe remonta pour pouvoir mettre sa tête dans le creux du cou de son amant et plaquer leurs peaux nues l'une contre l'autre. Le contact électrisa Alfred qui en soupira de désir.
- Oui... crie pour moi... murmura Ivan à son oreille. Montre-moi que tu m'aimes. Dis-le moi.
- You know I'll never say that...
Ivan fronça les sourcils. Il avait envie d'entendre ces mots de la bouche de son amant depuis la première fois qu'ils avaient cédé à leurs pulsions. Pour se venger de son manque de coopération, il retourna dévorer les lèvres d'Alfred et franchit aisément la barrière de chair pour aller mêler sa langue à celle de l'américain. Et en guise de punition, il le força à allonger ses jambes pour se mettre à genoux au-dessus de lui, bassin contre bassin. Alfred ne pouvait manquer de sentir leurs érections respectives frotter l'une contre l'autre dans cette position et il grogna de frustration. Ravi de son effet, Ivan rompit leur baiser et posa ses mains sur les joues de l'américain pour remonter doucement ses bras jusqu'à ses poignets menottés.
- Pourtant, tu sais que je n'aime pas être contrarié...
- Sorry darling, i'm stubborned too, sourit Alfred.
- You're not sorry at all, you sexy liar... répliqua Ivan sur le même ton.
Il savait par expérience que son amant adorait l'entendre parler sa langue. Quel dommage qu'Alfred se refuse à apprendre plus de quelques mots de russe... Joueur, il fit semblant de détacher les fers du blond avant de retirer ses mains et se délecta du regard surpris puis furieux de l'américain lorsque celui-ci tenta de libérer ses poignets. D'une main, il se remit à caresser sa joue alors que l'autre se dirigeait vers l'entrejambe de son amant pour défaire rapidement ceinture et autres obstacles gênants.
- Tu peux me détacher maintenant, fit Alfred dont la voix était légèrement plus tremblante que de coutume.
- Mmm... Niet. J'aime t'avoir à ma merci.
- You fucking...
- Ton langage, l'interrompit Ivan d'un léger ton de reproche.
Et pour s'assurer qu'il allait effectivement se taire, il s'assura d'occuper sa bouche suffisamment pour lui ôter toute idée de protestation. Pendant ce temps, sa main avait terminé son travail et trouvait son chemin jusqu'à la virilité dressée d'Alfred. Une première caresse sage fit frissonner son corps entier contre le mur, et lorsque le russe le prit complètement en main pour une séance masturbatoire digne de ce nom, les gémissements de l'américain emplirent de nouveau la pièce. Bientôt il ne fit plus aucun effort pour cacher son désir et suppliait son amant de le prendre immédiatement.
Les yeux parme d'Ivan se mirent à briller d'une lueur de désir teintée de folie et il déchira le tissu encombrant qui recouvrait les jambes d'Alfred avant de le soulever sans effort, en baissant son propre pantalon juste ce qu'il fallait. Presque automatiquement, l'américain entoura ses jambes autour des hanches de son amant et lui lança un regard brûlant où perçait une pointe d'inquiétude. Le russe comprit immédiatement et son visage eut une expression de plaisir sadique. Il approcha ses doigts de la bouche du blond en un ordre muet, qui grogna avant de les prendre en bouche pour les enduire de salive. Pendant ce temps, il sentait le membre dur d'Ivan frotter contre son intimité, rapidement envahie par les doigts de son amant. Il ne resta qu'une minute pour le préparer à l'accueillir et s'enfonça progressivement, provoquant des frissons dans le corps de l'américain. Une ou deux larmes perlèrent au coin de ses yeux. Ivan les vit et alla immédiatement les récupérer d'un baiser avant d'éloigner un tout petit peu son visage pour observer l'expression d'Alfred. Plaisir, douleur et désir se mêlaient de façon égale et cette vision l'excita au point d'oublier tout le reste. Il passa une langue gourmande sur ses lèvres et retourna l'embrasser, en même temps qu'il entrait entièrement dans l'intimité de son amant.
Le petit cri que l'américain eut à cette sensation se perdit dans leur baiser et son esprit ne fut plus capable de se concentrer sur autre chose qu'Ivan. Ivan qu'il détestait. Ivan et son corps qui l'excitait même quand ils étaient à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. Ivan qu'il voulait voir perdre. Ivan qui lui faisait voir les étoiles à chaque fois qu'ils s'envoyaient en l'air. Ivan qu'il désirait plus que tout. Dans ces rares moments d'intimité entre eux, il lui semblait que tout son monde tournait autour de lui.
Inconscient des pensées de son jeune amant, Ivan se laissait emporter par une vague de sensations délicieuses en bougeant à l'intérieur de lui. Il accéléra jusqu'à trouver le rythme qui lui convenait le mieux et savoura chaque cri, gémissement ou soupir d'Alfred. Leurs corps en sueurs, l'un attaché et plaqué contre un mur, l'autre le portant tout en le pénétrant sans la moindre douceur, bougeaient presque ensemble. Jusqu'à ce que soudainement, Ivan se retire d'un coup, provoquant un hoquet de surprise d'Alfred.
- Why... what are you...
- Chut... fit le russe en posant un doigt sur ses lèvres pour lui intimer le silence.
De son autre main, il alla enfin libérer les poignets de l'américain qui s'agripa aussitôt à lui. En souriant, il le porta jusqu'à l'endroit où il avait étalé son manteau et s'allongea en positionnant d'autorité Alfred au-dessus de son bassin. Celui-ci sourit, tentateur, et s'installa juste sur son sexe dressé sans le faire entrer pour autant.
- Envie d'être en-dessous, sweetheart ?
- Ne rêve pas trop, répliqua le russe.
Et il l'empala de force en appuyant ses mains sur ses hanches, arrachant un nouveau cri au blond. Celui-ci lui envoya un regard féroce en posant ses mains de part et d'autre de son visage pour s'équilibrer, avant de commencer à bouger de lui-même. Ivan aimait ce regard, à la fois soumis et indomptable. Il aimait pénétrer son amant tout en le laissant au-dessus de lui. Il aimait lui laisser une marge de manoeuvre pour se rappeler qu'il ne pourrait probablement jamais le dominer totalement.
Au dessus de lui, Alfred cherchait le meilleur angle et le meilleur rythme pour les faire jouir tous les deux. Tout d'un coup, il se redressa et passa ses mains dans ses cheveux sans cesser de monter et redescendre sur le sexe de son amant. Il savait depuis le temps que c'était le genre de tactique qui excitait Ivan au-delà du raisonnable. Un grognement lui fit comprendre qu'il y avait parfaitement réussi et il se retrouva soudainement culbuté pour atterrir sur le dos, jambes écartées. C'est à peine s'il eut le temps de sourire de son effet qu'il se faisait de nouveau pénétrer brutalement, plus fort et plus rapidement. Son amant cherchait un point précis de son anatomie qu'il trouva rapidement, arrachant un cri de plaisir plus fort que les autres à l'américain. Avec un sourire sadique, Ivan entreprit de pilonner la prostate d'Alfred, qui se mit à hurler son nom. Entendre son amant crier décupla le plaisir du russe, qui se déversa bientôt en lui, entraînant une seconde plus tard l'orgasme du blond dont la semence se répandit sur leurs ventres. Haletant l'un comme l'autre, ils se regardaient, repus sans vraiment l'être.
- Tu ne veux toujours pas me laisser partir ? tenta Alfred en souriant.
- Je ne peux décemment pas te laisser t'enfuir sans avoir quelques infos, j'ai une réputation à tenir, répliqua Ivan sur le même ton.
- On dirait qu'on est dans une impasse alors.
- Ça tombe bien, j'ai toute la nuit devant moi...
Et le russe fondit de nouveau sur la bouche de son amant, qui lui rendit son baiser avec force. Sous l'effet des caresses, leurs sexes retrouvèrent bientôt leur vigueur et les cris emplirent de nouveau tout l'espace.
Ils eurent effectivement besoin de toute la nuit pour trouver un accord.
-oOo-
Dans le courant de la matinée, Ivan signa un ordre de transfert du prisonnier vers un des goulags sibériens. Malencontreusement, le convoi fut attaqué sans qu'aucun soldat n'y survive et Alfred disparut dans la nature sans laisser de traces.
De retour à Washington, il fut chaudement félicité par son président qui lui demanda naturellement comment il avait fait pour s'en sortir.
- Un héros s'en sort toujours, répondit simplement Alfred avec un clin d'oeil.
-oOo-
Deux mois plus tard, un jeune officier rentrait dans le bureau d'Alfred en courant et sans frapper.
- Mister Jones !
- I'm the hero !
- Les services secrets ont capturé un espion qui repartait de Cuba !
- Quel genre d'espion ?
- Grand, des yeux bizarres, l'air hyper dangereux, il a gravement blessé dix hommes avant d'être attrapé, rien n'arrive à le faire parler, ses blessures se referment trop vite, et...
- Son arme ? coupa Alfred en se levant.
- Alors c'est un peu bizarre, ça ressemblait à un espèce de tuyau ou de robinet et...
- Où a-t-il été emmené ?
- Il est en Floride mais...
- J'y vais. Que personne ne le touche jusqu'à mon arrivée. Je vais m'occuper personnellement de son cas...
Hum. Je crois que c'est le moment de ressortir le #puretéinnocence hein.
Pour les curieu. , les mots en russes sont des petits surnoms affectueux (mon tournesol, mon chéri, etc) que j'espère avoir traduits correctement (si ce n'est pas le cas n'hésitez pas à me le faire savoir). Ceci étant dit, j'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas à me laisser un ptit mot pour me donner votre avis ;)
Sinon, encore une fois, quand vous avez des rapports dans la vraie vie, protégez-vous nondidiou !
Plein de sorbet citron-framboise pour vous ! (la canicule c'est le maaaaaaal)
