Auteur : xTheta (x-lilix-x)

Couple : Peter x Derek

Genre : Romance & Inceste

Fandom : Teen Wolf

LEMON AU CHAPITRE DEUX


/!\ Il y a dans ce texte des mentions d'inceste, rien ne vous force à lire vous êtes prévenus /!\

Nouvelle condition

Partie I


Quand il avait accepté Derek était sûr que c'était une mauvaise idée, une très mauvaise idée même. Mais en arriver à ce stade c'était carrément démentiel. Pourquoi avait-il accepté de laisser son oncle psychopathe –alias Peter- gérer son entraînement ? Lui qui avait toujours sa condition de loup-garou ne pouvait pas comprendre les limites du corps de son neveu. Ou alors c'était tout le contraire. Il les connaissait parfaitement et se faisait une grande joie de profiter de toutes les faiblesses qu'apportait un corps humain. Au grand damne de Derek bien sûr.

Le principal concerné ne prit pas la peine de continuer d'écouté le plus âgé et termina non sans un peu de difficulté sa série de pompe. Le bavardage incessant et moqueur de son ainé lui vrillait les tympans depuis déjà deux bonnes heures quand enfin il s'émoussa à grande peine pourtant. Quand Derek se releva, plutôt rapidement par rapport au temps qu'il avait passé au sol celui-ci commençait à tanguer dangereusement et avant qu'il n'ait pu dire ou faire quoi que ce soit il se retrouva à terre en train d'agoniser avec un Peter hilare derrière son dos.

Mais quand le dit Peter remarqua que la respiration de son cadet se faisait irrégulière et laborieuse l'inquiétude le prit et il ne put s'empêcher de vérifier que tout allait bien pour lui, même si au fond il savait que ce n'était pas le cas. Peter s'avança des quelques mètres qui le séparaient de Derek, se baissa et pris son neveu par les épaules pour l'amener contre lui et le soulever délicatement. Étonnamment pour une fois aucun des deux hommes ne se formalisa sur la situation. L'un étant trop occupé à gérer son souffle et l'autre trop occupé à s'inquiéter.

La tête de Derek qui était posée sur l'épaule de son oncle commençait doucement à décliner vers l'arrière alarmant de plus en plus le plus âgé qui n'en laissa pour autant rien paraître. Peter déposa doucement le corps présent dans ses bras sur le canapé et s'approcha de la tête de l'autre. Ses joues étaient rougies, son souffle dur et ses yeux, mis clos, étrangement vitreux. Peter se leva et partit chercher de l'eau fraîche et un linge propre pour le passer sur le front de l'ex loup-garou. Un soupire de satisfaction s'échappa des lèvres entrouvertes de l'homme allongé, ce contact rafraichissant le ramenant un peu plus vers la réalité.

Derek avait fermé les yeux sans vraiment s'en rendre compte et s'était endormit, bercé par la main réconfortante qui caressait son front. Il ne se réveilla que trois bonne heure après le petit incident mais son corps n'était toujours pas remis et il recommença le même manège, l'hyperventilation. « Derek calme toi ». La voix de Peter était encore lointaine mais l'humain essaya tant bien que mal de se concentrer dessus. En vain. Aussi proche et douce soit elle rien n'y faisait. Quelque chose au fond de lui lui broyait les tripes au point de le mettre dans cet état.

Peter se leva et s'assit sur le bord du sofa, pris une des mains du plus jeune dans l'une des siennes et posa l'autre sur son cœur. Il haletait toujours mais un peu moins qu'auparavant. La trachée de Derek commençait à lui brûler, il ne savait pas quoi faire. Et il se mit à paniquer, ce qui accéléra son hyperventilation. Peter en était sûr, Derek faisait une crise de panique et ce n'était pas pour le réjouir. Alors il se pencha et murmura doucement à l'oreille de sa famille restante. « Calme toi, respire doucement, lentement. Écoute ma voix Derek, écoute-moi. Reste calme ». Tout cela pendant une bonne dizaine de minutes pour enfin revenir au point initial, celui de respiration à peu près normale mais toujours difficile. Mais sa litanie ne s'arrêta pas là, il continua à prononcer des mots doux à son oreille dans l'optique de le réconforter un maximum pendant qu'il chercher en vain de trouver une solution.

Soudain une idée lui vint. L'hyperactif de la bande de Derek connaissait ce genre de situation il pourrait le renseigner. Alors Peter empoigna son téléphone dans sa poche et composa le numéro enregistré au nom de Stiles. Après les trois sonneries d'attente, l'adolescent pris la parole.

« Que me vaut l'honneur de ton appel « Peter » ?

- Comment est-ce qu'on arrête une crise de panique ?

- Pourquoi ?

- Pour savoir tu sais au cas où ça t'arrive pour que je puisse mieux mettre fin à tes jours … Alors comment ?

- Donne-moi une bonne raison de te le dire ?

- S'il te plaît Stiles !

- Arrêter la respiration…

- Quoi ?

- Il faut que tu arrêtes la respiration de la personne. Son calme reviendra après. Débrouille-toi maintenant. »

Et la conversation pris fin après cet échange. Peter posa son téléphone sur la table la plus proche. Son neveu avait encore fermé les yeux. « Derek tu m'entends ». Mais seul un grognement rauque lui répondit. Pendant son appel et son inattention la situation n'avait fait qu'empirer si bien qu'il se retrouvait avec un Derek en position fœtal, la terreur se lisant sur son visage, sur ses traits, dans ses yeux. Ne supportant plus de le voir comme ça Peter fit la seule chose qui lui passait par la tête. Il embrassa Derek. Celui-ci parut d'abord surprit mais contre toute attente répondis doucement au baiser de son oncle. De sa famille. Quand cette pensée traversa son esprit Derek se dégagea violemment du contact pourtant si doux une lueur indéchiffrable dans le regard. « Pourquoi ? ». Un simple mot soufflé comme pour ne pas briser tout ce qu'il restait. Aucun des deux n'avait encore remarqué que la crise de Derek était passée et que, bien qu'il ait repoussé Peter les deux avaient de jolies tâches cramoisies sur les joues trahissant la gêne plus que palpable.

Pris en faute Peter recula, se leva et s'éloigna du sofa pour ancrer son regard dans le paysage derrière la grande baie vitré du loft de Derek. Étrangement la pluie commençait à tomber sur Beacon Hills reflétant traits pour traits les sentiments qui parsemaient le cœur du loup-garou. Son visage était impassible mais son moral lui était au plus bas. Après tout ce qu'il avait vécu et réussi à surmonté et toute la concentration dont il avait fait preuve pour ne rien montrer au plus jeune, tous ses efforts venaient de s'effondrer à cause d'une simple crise de panique.

Un bruit derrière lui attira son attention mais il ne se retourna pas pour autant, il savait pertinemment que Derek le fixait, il sentait son regard dans son dos, son regard brûlant. Doucement Peter se retourna pour faire face à son seul neveu, neveu qui avait une expression neutre. Ce qui terrifia un peu plus Peter. Derek s'avança lentement vers le plus âgé et ne s'arrêta que quand il fut à seulement quelques centimètres de lui ancrant ses prunelles dans les siennes. La respiration du loup devint imperceptiblement plus difficile jusqu'à ce qu'il remarque que les yeux de son vis-à-vis alternaient entre les siens et ses lèvres.

Se jetant à l'eau Peter combla lentement la distance entre leurs lèvres dans un baiser chaste et léger. Il rompit le contact mais ne s'éloigna pas pour autant attendant une quelconque réaction de l'autre qui ne tarda pas à arriver quand il sentit une paire de lèvres se poser doucement sur les siennes et approfondir le contact engendré. Les bras de Derek s'enroulèrent autour du cou de Peter qui se fit une joie de placer ses mains dans la chute des reins du plus jeune. Ils s'embrassèrent ainsi de longues minutes dans une étreinte tendre et douce. Quand enfin ils se séparèrent un minimum, Derek revint à la charge et se blottit dans les bras puissant de son oncle, la tête reposant sur son épaule et s'octroya de droit de fermer les yeux et de se détendre un maximum, au point même de ne plus tenir sur ses jambes qui ressemblaient plus à du coton qu'autre chose. C'est à ce moment que Peter trouva judicieux de le prendre complétement dans ces bras pour l'amener vers le lit qui se dressait dans la grande pièce et de l'allonger pour le laisser récupérer de tous les évènements de la dernière heure.