Bonjour/Bonsoir !

J'ai écrit ce début de fic il y a quelques jours, en m'inspirant d'un personnage que j'apprécie beaucoup. L'histoire sera basée sur un LawxOC.

Résumé : "Dans l'amas de ferraille et boulons en vrac, se cache peut-être une perle. Peut-être est-elle plus brillante que les autres, peut-être pas. Et toi chirurgien, tu en penses quoi ?" LawxOC

Disclaimer : Le monde de One Piece ne m'appartient pas évidemment.

Sur ce bonne lecture !


Under the iron

Il pointa du doigt la personne assise sur le banc de la cellule.

-C'est sa troisième fois ?

-Personne ne garderait cette chose... répondit l'autre. Les clients veulent un travailleur solide ou une beauté à admirer, pas ça.

-Ouais, c'est compréhensible.

La « chose » en question releva les yeux. Deux bras l'agrippèrent. On la sortit de sa petite cellule sous le regard de pitié des autres esclaves, effrayés à l'idée d'être le prochain. Le rideau rouge apparut devant elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres, malgré cette situation dont elle ne pouvait pas s'échapper. Il était son ami maintenant, c'était la troisième fois qu'elle le rencontrait. Un sentiment de confiance s'installait lorsqu'elle passait devant ce rideau.

Un halo de lumière la surprit. On la traîna sur la scène, tandis qu'elle boitillait... Était-elle une estropiée ? Non, elle avait juste des problèmes. Des problèmes techniques, en quelque sorte. Mais ce n'était pas ce qui les intéressait.

Les projecteurs l'aveuglaient, elle qui sortait tout juste de l'ombre et y retournerait sûrement à la fin de son calvaire. Le marchand d'esclave, son bourreau de toujours, était là évidemment. Lui il la détestait. Elle comprenait pourquoi, personne ne voulait la garder après l'avoir vue en détail, et ça mettait à mal ses affaires de devoir la nourrir et l'entretenir.

Mais aujourd'hui il avait son sourire charmeur et engageant. Oui, parce qu'aujourd'hui elle était cachée. Aujourd'hui elle n'existait pas dans les rêves ou les cauchemars d'enfant. Aujourd'hui elle n'était pas l'œuvre d'un fou de laborantin.

La salle était pleine à craquer, pourtant elle ne le voyait pas. Le public était dans l'ombre. C'était stressant, ça rendait anxieux et plein d'appréhension les esclaves de ne pas savoir de qui ils seraient l'objet et la chose. Et aucun des clients, ne semblait très emballé malgré l'enthousiasme certain de Disco. Il cherchait en vain des qualités que ce corps dissimulé sous une grosse combinaison kaki n'avait pas. On ne voyait que le visage mortifié de cette jeune femme, son gros collier d'esclave et ces chaînes qui y étaient rattachées. Elle faisait plus que pitié. Et cette crasse sur la joue que l'on n'avait pas eu le temps de lui retirer la rendait dégoûtante aux yeux des nobles.

Si Disco cherchait à mettre en valeur les esclaves féminines sous des tenues légères et séduisantes, ce n'était pas le cas pour celle-ci. Ses paupières s'abaissèrent en entendant les hommes du premier rang se moquer d'elle. Des gouttes de sueur perlaient au front du marchand d'esclave et ce n'était pas seulement à cause de la chaleur des projecteurs. Le prix le plus haut restait 210 000 berrys, ce qui était un exploit vu la chose. Mais pas pour le marchand.

Seuls les sièges du dernier rang étaient inoccupés. Personne ne se mettait là-bas : il y faisait bien trop sombre et pour jauger la qualité des esclaves, il fallait être près. Seules deux formes se distinguaient dans la pénombre. Un ours polaire, vêtu d'une combinaison orange et à côté, un homme installé nonchalamment sur deux sièges a lui tout seul. Ses phalanges tatouées du mot « DEATH » restaient près de son sabre, dont la ficelle rouge venait lui chatouiller la joue à son gré.

Tout ce qu'il voyait depuis sa place, était cette pauvre tache kaki, avec ses cheveux noirs coupés en carré à ses épaules. Elle devait bien être le pire des lots, cette tache, car l'homme sur scène semblait si honteux de la présenter ainsi aux nobles, à la salle des ventes. Cette pauvre femme n'était même pas comptée comme un être humain : son prix de départ était en dessous de 500 000 berrys. Et la personne qui venait à l'instant d'enchérir dessus devait l'avoir prise en pitié. La petite tache se dandinait d'un pied à l'autre (bien qu'un des deux semblait plus fébrile), embarrassée par les projecteurs et l'attente d'un véritable acheteur, sous les cris si joyeux et enthousiastes du marchand d'esclave. Elle voulut se gratter la cuisse, dont on devinait à peine la forme sous ce vêtement trop large et souleva involontairement la jambe de la combinaison sur sa cheville. Disco lui lança discrètement, du coin de l'œil, un regard noir. Si lui était horrifié, l'ours polaire était captivé.

-Capitaine, vous avez vu ça ?! s'écria l'animal.

Il s'en voulut aussitôt d'avoir été si excité en voyant l'homme émerger de son semblant de sieste.

-Désolé...

-Qu'y a-t-il ?

Le pirate replaça correctement un bonnet nordique, tacheté, sur ses courts cheveux bruns et prêta un peu plus attention à son second.

-Ils veulent cacher l'esclave capitaine...

-Je sais déjà Bepo, soupira-t-il.

L'ours gratta machinalement sa fourrure. En fait il ne dormait pas... L'homme posa ses coudes sur ses genoux et plissa les paupières pour tenter de distinguer plus clairement ce qui se jouait sur la scène. Cette tache kaki lui semblait maintenant plus intéressante s'il en jugeait au reflet qu'il avait percé lorsqu'elle avait soulevée sa combinaison. Il y avait quelque chose là-dessous... Quelque chose qui avait dégoûté son précédent maître, et agaçait plus que tout ceux qui essayaient de la revendre. Gagné par la curiosité, le chirurgien se laissa prendre au jeu.


Merci d'avoir lu !

Même si cette introduction est un peu courte pour vous faire une idée, laissez-moi quand même un petit commentaire s'il vous plaît. J'aimerais savoir ce que vous en avez pensé et si ce début pourrait donner quelque chose de bien :)