Coucou! Me voici avec un nouveau projet, une véritable fanfiction cette fois-ci, et non une série de OS plus-ou-moins bons. Mais je ne suis même pas sûre de continuer cette histoire, alors petit visiteur je m'adresse à toi: l'avenir de cette fic repose sur ton clavier, alors n'hésite pas à donner ton avis, j'en ai vraiment besoin pour m'améliorer!
Sur-ce, bonne lecture! ;)
Prologue
Où tout va mal –inferne adsum
Tel un chien dangereux, Thor avait muselé Loki.
Ils étaient repartis comme ça, une de leurs mains tenants fermement le Tesseract, les yeux du Dieu de la Malice fusillant ceux du blond, et les Avengers autour d'eux.
Les adieux furent courts. Le Dieu du Tonnerre leur promis de revenir bientôt, puis il actionna l'une des poignets de la boîte transparente, qui contenait le quadrilatère bleu.
Enfin, ils partirent. Mais plus pour très longtemps…
Un an plus tard.
Loki.
Il s'était échappé, encore une fois. Par un moyen inconnu à Heimdall, il était parvenu à rejoindre Midgard –la Terre-, puis, après quelques nouveaux combats avec les Avengers, les avait brutalement quitté. Ou plutôt, il avait disparu, sans aucune raison valable –quand on veut se venger, surtout d'une défaite aussi cuisante et humiliante, on ne s'arrête pas en si « bon » chemin !
Thor s'inquiétait énormément. Après tout, même s'il avait tenté deux coups d'état sur deux mondes différents (Asgard et Midgard) et s'ils n'étaient même pas reliés par le sang, Loki restait son petit frère.
Et les recherches continuèrent, toutes plus insatisfaisantes les unes que les autres, elles ne menaient à rien. Mais, ils ne désespérèrentpas pour autant, et ils eurent raison.
Quelques mois plus tard, ils retrouvèrent sa piste mais aussi celle d'une importante personne que le SHIELD avait fini par oublier. Ils avaient été enlevés par un des plus dangereux criminels de ces derniers siècles, Ángelos l'Ancien (Ange, Άγγελος), par la suite surnommé Skótadi (l'Obscurité, Σκότάδι). Un grand sage devenu psychopathe à travers les siècles, que le SHIELD aurait réussi à attraper il y a quelques décennies. Mais il s'était échappé il y a un peu moins de sept ans.
Sept ans plus tôt.
Le cri étourdissant de l'alarme raisonnait depuis peu. Les agents du SHIELD courraient en tous sens, certains rechargeant leurs armes à feu, d'autres essayant de contacter d'autres équipes pouvant leurs venir en aide.
De l'autre côté de la porte, on pouvait percevoir des cris étouffés, des bruits de corps tombants inertes au sol, sans aucun doutes taché de sang. Les agents équipés se mirent en place –certains devant la porte, d'autre cachés derrière les murs du couloir- et les autres s'enfuirent emportant certains papiers ou matériaux de recherche.
D'un coup, la porte vola en petits morceaux, qui s'enfoncèrent profondément dans la peau des agents les plus proches. Un cri échappa à l'un d'eux.
Parmi le nuage de poussière, une ombre se dessina. Ils lui tirèrent dessus, l'autre releva lentement sa main droite et les balles restèrent suspendues en l'air. La poussière se dissipa.
L'homme qui apparut, eut un sourire carnassier. Il renvoya alors les billes de métal sur leurs propriétaires, qui s'écroulèrent.
En comprenant qu'ils ne pourraient rien contre lui, ils tentèrent de s'échapper. Mais Ángelos ne s'arrêta pas là. Il ramena lentement ses bras le long du corps, puis de la même manière jusque entre ses épaules et sa tête. Il y eut des bruits inquiétant de tôles qui se tordent et s'arrachent provenant du couloir à la porte défoncée. Enfin, il rejeta brusquement ses mains vers l'avant et des tuyaux –qui servent habituellement à faire circuler l'eau ou d'autres choses- sortirent précipitamment de la pièce de derrière.
Le vieil homme, à l'apparence étonnamment jeune –environ 50 ans-, ordonna psychiquement à ces bouts de tôle d'étrangler, de transpercer, de démembrer le plus d'Agents possible –ce qu'elles firent-, afin qu'ils se souviennent de lui et de sa puissance dévastatrice.
Son âge avancé est la source de ses pouvoirs, de ces connaissances. A l'avenir –s'il ne les tue pas avant- ils ne devront plus le sous-estimé. Ce serait une nouvelle et grossière erreur de leurs parts, à ces petits humains insignifiants, mais cela ne l'étonnerait guère. Les choses évoluent, mais pas les Hommes, tel est sa façon de penser.
Et il les exterminera tous, un par un s'il le faut.
Retour au présent.
Loki venait juste de rentrer à Asgard, dans sa nouvelle cellule, avec salle de bain de marbre et d'argent, un lit avec de doux draps (pas autant que ceux de sa chambre royale) et carrément un petit salon pour recevoir deux ou trois invités. Même une petite bibliothèque, qui peut, certes, contenir quelques milliers de livres, mais petite tout de même pour Loki, qui est habitué à avoir au moins le quadruple.
Mais ce n'est pas de lui dont j'aimerais vous narrer l'histoire –du moins, pas pour l'instant.
Imaginez-vous dans un lieu sombre, humide, dont l'air est à moitié respirable à cause des cadavres qui jonchent le sol des cellules voisines et des excréments pourrissants.
C'est ce calvaire que vit chaque jour et chaque nuit –quand elle arrive à les distinguer- la petite Eléonore qui, depuis la famine qui l'habite depuis plusieurs mois –années ?- déjà, paraît de dix ans, sinon plus, rajeunit, elle qui a seulement 28 ans et mesure un petit mètre 60.
Elle était affalée contre un mur sale et dégoulinant d'humidité, la tête penchée sur le côté, la bouche entrouverte pour absorber le plus d'oxygène possible. Ses yeux n'exprimaient plus aucun mal, ni aucun autre sentiment d'ailleurs. Ses longs cheveux bouclés et crasseux descendaient en cascade le long de ses épaules et son dos. Elle ne ressentait plus la douleur de ses membres déchirés, de ses poumons endoloris. Son âme, sa conscience étaient brisées. Elle n'avait même plus la force de pleurer. Mais à quoi cela servirait-il, de toute façon ? Elle était condamnée, elle le savait. Et personne ne pourrait empêcher ce drame.
Mais au moins, fut-elle morte, qu'elle aurait emporté son secret dans la tombe, et la vie de milliers de gens –que dis-je ! De milliards d'êtres vivants-, serait sauve. Jusqu'à présent, il l'avait laissée en vie uniquement dans le but de la faire parler et de se débarrasser d'elle ensuite. Mais si jamais elle périssait, il trouverait un autre moyen de découvrir cette révélation qu'elle s'efforçait à dissimuler aussi farouchement.
Elle avait peur –de mourir, de souffrir de nouveau, de perdre sa conscience. Conscience qu'elle peinait à garder, car c'était elle qui ne la faisait pas craquer, qui la forçait à survivre, à croire en un futur, à croire en un dernier espoir. Qui ne viendrait sûrement jamais –elle en était consciente-, mais elle devait avoir foi en cette toute petite lueur, aussi infime soit-elle.
Un bruit strident de porte rouillée résonna alors, comme à chaque fois.
Elle eut un pauvre sourire. Inferne adsum –« enfer, je suis là », songe-t-elle. A chacun sa vision du Tartare. Il lui avait imposé la sienne, à son plus grand malheur. Et elle y retournait chaque jour, ou peut être chaque semaine. Ici, le temps, c'était comme de l'imparfait.
Une durée indéfinie.
Bon, alors ceci est un brouillon que j'ai écris il y a plusieurs mois et que je n'arrive pas à continuer. Si je poste ça ici, c'est donc pour recevoir vos critiques, aussi bien bonne que mauvaise.
J'espère quand même que ça vous a plût!
A bientôt peut-être, tout dépend de vos réactions,
Ketsuu.
