Coucou !
Après avoir lu un énième 221B, j'ai eu envie d'essayer aussi, et comme je m'ennuyais... Je n'ai pas choisi le sujet le plus joyeux, et peut-être que certains penseront que ça mérite plus de développement. Peut-être serai-je amenée à écrire plus longuement sur ce moment. La vie est pleine de surprises ! =P Oui, encore un point de vue Sherlock, mais je n'y peux rien : mon cerveau reste bloqué sur ce personnage, il est têtu. =$ Bref, j'arrête de blablater et vous laisse lire !^^
Enjoy !
La gravité l'attire, impitoyable, invincible, irrésistible. L'air chargé de cris agresse sa peau, fait voleter son manteau. Il bat des bras et des jambes, comme s'il voulait voler. Dans un sursaut de peur et d'appréhension. Fermant les yeux, il dit au revoir à Londres, au 221B Baker Street, à John. Il laisse cette vie en suspens, symphonie inachevée et inachevable.
Cette sensation de chute est effrayante, grisante. Une dernière montée d'adrénaline en compagnie de John. Un dernier éclat avant de devenir une ombre. Indifférente, invisible et létale. Avant de jouer aux dominos avec un réseau tapi dans les ténèbres. Le frisson de la chasse est sous-jacent, mais il se tait, il attend. Il patiente alors que l'humain reste sur le seuil d'une porte, tremblant. Une porte qu'il n'ouvrira peut-être plus. Peur de replonger dans l'obscurité où il était empêtré avant son arrivée.
Le sol se rapproche. C'est étrange : la fatalité qui se rapproche de vous, vous ouvre les bras dans une invitation souriante. L'humain frissonne, le sociopathe reprend ses droits, prêt à le protéger comme il l'a fait depuis tant d'années. Il ferme la porte. Il heurte durement le tapis. Il s'abandonne à l'idée de ne peut-être plus jamais connaître le bonheur.
