Salut Salut ! Ceci est ma première fic, donc soyez gentils ! Toutes critiques (bonnes ou mauvaises) sont les bienvenues, pour ça, il vous suffit de laisser une petite review !
Je suis désolée pour le résumé minable que j'ai mis, je suis trop nulle pour résumer des choses…. Donc, n'hésitez pas à lire ma fic si vous voulez en savoir plus ! )
J'essaierai de publier régulièrement !
Bonne lecture !
This is the story of an end. This is the story of how I died.
CHAPITRE 1 :
Linor.
La jeune fille qui sera l'héroïne de cette histoire, n'est ni un canon de beauté, ni un génie. Ce n'est qu'une personne ordinaire à qui il est arrivé quelque chose d'extraordinaire. Tout a commencé le Vendredi 30 Août 2010. Linor Deauclair, car c'est ainsi que notre personnage se nomme, était dépressive depuis un certain temps. Elle ne savait pas pourquoi, personne ne le savait. Pourtant elle avait tout pour être heureuse. Des parents aimants, des amis sur qui elle pouvait compter et qui faisaient tout pour la sortir... Mais rien ne la sortait de cet état dépressif. Ses parents la voyaient dépérir petit à petit, s'éloigner de tous ses amis. Finalement, Linor ne sortait plus, ne souriait plus. Elle restait parfois assise pendant des heures, les yeux fixés sur le mur, sans dire un mot, sans bouger. Linor savait que ses parents souffraient de cette situation, mais elle ne pouvait rien y changer. Elle avait essayé au début. Elle avait fait des efforts pour se comporter le plus normalement possible. En vain, le spleen revenait toujours plus fort qu'avant. Elle avait donc cessé de se battre. La semaine précédente, elle avait surpris une conversation de ses parents. Ils se sentaient dépassés et pensaient faire appel à un spécialiste. Elle ne voulait plus être un fardeau pour ses parents. Aussi, le vendredi 30 Août, elle décida de se donner la mort afin que ses parents puissent vivre sans avoir à toujours se tracasser pour elle. Elle se fit couler un bain, en fin d'après-midi, et y plongea toute habillée. Elle s'empara d'une lame de rasoir et trancha ses fins poignets. Elle ferma les yeux et laissa le sang s'échapper de son corps. Elle ne sentait plus rien, elle se sentait partir. Lorsqu'elle entendit soudain la voix de sa mère derrière la porte verrouillée de la salle de bain.
- Linor ? On pensait commander chinois ce soir. Ca te va, ma chérie ?
- ...
- Linor ? Ma chérie, réponds-moi, s'il te plaît, demanda-t-elle la voix tremblante, tout en essayant d'ouvrir la porte. David ! Dépêche-toi ! cria-t-elle.
Linor aurait aimé lui dire que tout allait bien, qu'ils seront plus heureux sans elle, mais aucun son ne s'échappa de sa bouche. Lorsque son père parvint à défoncer la porte, Linor n'était déjà plus là. Il la sortit de l'eau et commença le massage cardiaque tandis que son épouse appelait les secours. Les secours arrivèrent assez vite et continuèrent le massage cardiaque jusqu'à l'hôpital. Quelques heures plus tard, ses parents furent autorisés à la revoir. Ils pleuraient à chaudes larmes lorsque le médecin vint leur annoncer qu'ils avaient fait tout ce qu'ils pouvaient, mais qu'elle était dans un profond coma. Il ajouta que les machines la maintenaient en vie, mais qu'il n'y avait plus d'espoir pour eux de voir un jour leur fille unique se réveiller...
Severus.
Après une journée entière avec tous les professeurs de Poudlard, à parler du programme de chacun pour les différentes années, Severus Snape, professeur de potions, était bien content de retrouver le calme et la sérénité de ses cachots. A peine franchit la porte, il s'affala sur son canapé et maudit la rentrée qui approchait à grands pas. Il finit par s'endormir là. Il se réveilla tôt en ce samedi matin. Il se souvenait avoir rêvé d'une femme qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Elle était de taille plutôt moyenne, les cheveux mi- longs et de couleur auburn, un visage somme toute assez banal. Excepté ses yeux d'un magnifique vert émeraude, encore plus éclatants que ceux de Lily... Seule l'apparence de la jeune femme lui était revenue. Le contenu de son rêve, en revanche, restait on ne peut plus flou. Il décida de se changer les idées et d'aller se promener dans le parc immense entourant le château qui leur servait d'école...
Linor.
Linor s'était sentie partir, elle avait entendu ses parents lui crier de revenir pendant que son père lui faisait le massage cardiaque. Elle savait qu'elle n'était pas revenue alors quel était cette humidité qu'elle sentait sur son corps entier ? Elle ouvrit lentement les yeux pour découvrir une vue superbe sur un grand château. Elle vit au-dessus d'elle un ciel bleu, et en tournant la tête, elle put voir un magnifique soleil orangé se lever. Elle en conclut donc que l'humidité sur son corps venait de la rosée du matin. Sans brusquerie, elle fit quelques mouvements afin de dégourdir son corps, puis elle se leva doucement. Elle regarda autour d'elle et ce qu'elle vit était absolument merveilleux, et en même temps, cela lui sembla familier. Elle se trouvait au beau milieu d'un parc immense où l'herbe n'était pas sans rappeler la pelouse des petites ménagères américaines des années 1960. Sauf que le parc n'appartenait pas à une jolie maison de banlieue américaine, mais à un château gargantuesque. Un peu à l'écart du château se trouvait un arbre magnifique dont la forme pouvait faire penser aux arbres qui tourmentèrent Blanche-neige avant qu'elle ne trouve refuge chez les sept nains. Quelques mètres plus loin, en contrebas, se dressait une forêt immense. De l'autre côté de la forêt, en face du château, se trouvait un lac qui s'étendait à perte de vue, et dont les couleurs hors du commun fascinèrent Linor. Elle resta quelques instants à contempler la vue magnifique qui s'offrait à elle, tournant le dos au château, et pensant que ce devait être une sorte de vie après la mort...
Severus.
Le maitre des potions remonta les cachots et atteignit la porte d'entrée du château. Jamais il n'avait fait un rêve aussi étrange. Et jamais ses rêves ne l'avaient perturbé à ce point ! Il se demandait encore qui pouvait être cette jeune femme qui avait occupé son rêve. Jamais aucune autre femme que Lily n'avait hanté ses rêves et ses pensées. Il sortit dehors et fut accueilli par une légère brise et un soleil qui commençait à répandre sa douce chaleur sur notre planète. Il allait se diriger vers la forêt afin de la longer le temps d'une petite promenade quand son regard fut soudain attiré par une silhouette près du lac. Cette silhouette, peu importe à qui elle appartenait, n'avait rien à faire là. Ce ne pouvait être un professeur de Poudlard, presque tous étaient rentrés chez eux, il ne restait que Dumbledore et McGonagall, ainsi que Trelawney. Ce n'était définitivement pas l'un d'entre eux. Il décida de s'approcher de cette personne et de la faire déguerpir au plus vite...
Linor.
Tout en contemplant le paysage, elle se demandait si c'était vraiment une sorte de vie après la mort. Après tout, ses "blessures" aux poignets la lançaient. De plus, ses avant-bras étaient couverts de sang séché. Ne sommes-nous pas censés être privé de toute souffrance ? Et puis ce lieu lui semblait trop familier... Plongée dans ses pensées comme elle l'était, elle n'entendit pas Snape approcher d'elle à grands pas.
- Qui êtes-vous ? Et comment avez-vous pénétré dans l'enceinte de cette école ?
* Ce château absolument sublime, une école ?* Et soudain, Linor eut un éclair de lucidité. Elle sut enfin pourquoi cet endroit lui disait quelque chose. Elle avait déjà traversé ce parc, cette forêt, elle s'était déjà perdue dans les méandres du château, lorsqu'elle se plongeait dans les chefs-d'œuvre de J. . Elle ne savait pas comment elle avait fait, mais elle était à Poudlard, l'école de sorcellerie de Grande-Bretagne.
- Ayez au moins la décence de me faire face !
Elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec la terreur des cachots.
- C'est pas vrai... murmurèrent-ils d'une même voix.
- Qu'est-ce qui n'est pas vrai ? demandèrent-ils toujours en chœur.
- Qu...qui êtes-vous et que faites-vous ici ? demanda-t-il à nouveau d'un ton sec.
- Je m'appelle Linor Deauclair, je suis française, et je ne sais absolument pas comment j'ai atterrit ici.
- Pourquoi avez-vous eu l'air étonné lorsque vous m'avez vu ?
- Je... * Merde, je ne peux tout de même pas dire la vérité. Qu'est-ce que je vais trouver comme bobard... * Je...je vous ai vu en rêve.
- Etrange... murmura-t-il pour lui-même.
- Qu'est-ce qui est étrange ?
- ...rien...
- Si, il doit y avoir quelque chose. Vous avez semblé me reconnaître aussi lorsque vous m'avez vue.
- *soupir* Je vous ai vue en rêve aussi.
- Ah ouais... c'est super bizarre comme truc ! Hum, dites-moi, j'ai atterrit où exactement ?
- A Poudlard, l'école de sorcellerie de Grande-Bretagne. Endroit dans lequel aucun moldu ne peut pénétrer...théoriquement...
- Moldu ? demanda-t-elle en feignant l'étonnement.
- Personne dépourvue de pouvoirs magiques.
- Oh...très bien...donc, la magie existe ici... *Tant qu'à feindre l'ignorance... allons jusqu'au bout !* Et que dois-je faire maintenant ?
- Je vous emmène au professeur Dumbledore, le directeur de cette école. Il saura certainement quoi faire de vous.
Il fit volte-face et prit la direction du château sans même s'assurer que Linor le suivait bien. *C'est fou ce qu'il a l'air aimable... Par contre le fait qu'il ait rêvé de moi est vraiment bizarre.* Et pendant que Linor se demandait si elle devait dire tout ce qu'elle savait au professeur Dumbledore, ils pénétrèrent dans le château, puis se rendirent jusqu'à la gargouille qui gardait l'entrée du bureau directorial. La gargouille bougea pour les laisser passer, ce qui sortit la jeune femme de ses pensées. Elle suivit Snape en silence tout en étudiant sa physionomie. Il était assez grand, plutôt bien fait. Son nez n'était pas si crochu que ça. Seuls ses cheveux gras dénotaient. *Il doit utiliser un shampoing de qualité médiocre. Et puis, à toujours être au milieu des effluves de toutes ses potions. Niveau physique, il est quand même mieux que dans les livres et dans les films. Par contre, côté caractère ça a l'air d'être pareil ! Aussi exécrable que dans les œuvres de fictions !* Ils pénétrèrent dans le bureau et furent accueillis par un Dumbledore d'excellente humeur, et vêtu d'une robe bleue nuit parsemée d'étoiles scintillantes. Linor fut impressionnée par la quantité d'objets bizarres qui se trouvaient dans le bureau.
- Ah, Severus ! Que me vaut le plaisir de votre visite matinale ?
- Cette jeune demoiselle, dit-il en faisant un signe de tête vers Linor.
- Je suis vraiment touché d'être la première personne à qui vous présentiez votre amie, déclara Dumbledore le regard malicieux.
- Que... quoi ? ... non... ce n'est pas mon amie. Je l'ai trouvée dans le parc, comme une pauvre bête errante, répliqua-t-il, visiblement agacé.
- Dans le parc, dites-vous ?
- Elle dit ne pas savoir comment elle est arrivée ici.
- Eh ! Ne dites pas ça comme si c'était faux !
- Vous n'avez même pas une petite idée ? demanda Dumbledore, avec son regard bienveillant habituel.
- Pas la moindre. J'étais...je suis... commença-t-elle hésitante, tout en camouflant ses bras. Ce qui, bien entendu, ne passa pas inaperçu aux yeux du directeur.
- Je vois... C'est donc la dernière chose que vous ayez faite.
- Etes-vous réellement réels ? Je veux dire, je suis supposée être... morte... Du coup, je me demandais si tout ceci n'était pas juste un rêve ou je ne sais quoi.
- Si vous étiez morte, vous ne seriez pas en train de rêver ! dit Snape, d'un ton sarcastique. Vous seriez juste morte.
- Je sais bien que cela semble bête de dire ça, mais avouez que c'est bizarre comme situation. Je me sens vraiment perdue...
- Et c'est normal, intervint Dumbledore en jetant un regard appuyé à Snape. Et puis, je suis persuadé que si ce n'était pas la vérité, cette jeune demoiselle nous le dirait.
* Rahhh, je hais quand il fait ce genre de choses. J'aurais presque envie de tout déballer maintenant. Mais, étant donné que je ne sais pas combien de temps je vais rester, mieux vaut tenir sa langue. Ou je risque d'envenimer les choses en changeant le futur...*
- Bien, nous devrions peut-être soigner et nettoyer ces bras.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le professeur Snape s'approcha d'elle, lui prit les bras, et prononça quelques mots que Linor ne comprit pas. Ses coupures ne lui faisaient plus mal, et elle en fut très reconnaissante à Snape. Dumbledore lui tendit un linge humide avec lequel elle essuya le sang séché sur ses bras.
- Vous êtes déjà plus présentable ! dit-il en souriant légèrement.
- Vous m'en voyez ravie, murmura-t-elle sarcastiquement. Mais cela ne me ramène toujours pas chez moi.
- Je vous l'accorde. On ne peut vous ramener chez vous tant que l'on ignore ce qui vous a amené ici en premier lieu. Je pense que la meilleur solution, en attendant, c'est que vous restiez ici.
- Le seul problème, c'est que là d'où je viens, la magie n'existe pas. Ce n'est bon que pour les contes de fées.
- Je pense ne pas m'avancer en affirmant que si vous avez pu rester dans un lieu où les moldus ne peuvent être, c'est que vous avez au moins un peu de magie en vous.
- Il n'y a pas 36 moyens de le savoir, coupa Severus.
Et le maître des potions tendit sa baguette à la jeune femme qui ne sut pas vraiment quoi en faire. Dumbledore lui fit un mouvement de tête engageant. Elle pointa donc la baguette vers une clé posée sur le bureau directorial. Elle tenta un wingardium leviosa informulé, mais le sort n'eut pas l'effet escompté. Au lieu de flotter gentiment dans les airs puis de se reposer doucement sur le bureau, la clé partit violemment vers la fenêtre qu'elle traversa pour atterrir dans l'herbe mouillée.
- Je... je suis...désolée, s'empressa-t-elle de dire pour la fenêtre brisée.
- Rien n'est irréparable, ma chère.
Dumbledore fit revenir la clé à sa place initiale à l'aide d'un accio. Puis reconstitua la fenêtre d'un reparo.
- Encore désolée, murmura Linor en se ratatinant sur elle-même.
- Ce n'est rien, voyons ! Au moins, nous sommes fixés : vous êtes une sorcière. Quel âge avez-vous, au juste ?
- 22 ans, mais on dit souvent que je fais plus jeune.
- En effet. Hum…. Vous êtes française, n'est-ce pas ? Bien, reprit-il lorsqu'elle lui eut confirmé d'un hochement de tête, les examens se passent à 18 ans là-bas. Nous allons donc dire que vous avez 18 ans, et que vous étiez supposée passer vos examens cette année. Mais, votre père, qui était la dernière personne de votre famille en vie, est mort cet été. Dans son testament, il a fait de moi votre tuteur. Nous dirons que vous avez décidé de venir étudier dans l'école que je dirige, et donc de passer vos examens ici. Vous rentrerez donc en 5ème année pour les BUSES, conclut-il, apparemment satisfait de sa petite histoire. Je vais contacter Madame Maxime dans la journée pour les formalités. Maintenant, il vous faut une baguette, des vêtements, et tout ce qui sera nécessaire à vos cours. Nous allons aller sur le Chemin de Traverse, à Londres.
- Et pour ce qui est de mes quatre premières années ? Je veux dire, comment expliquer que je ne m'en souvienne absolument plus ?
- Ne vous en faites pas pour ça, cela ne devrait pas poser trop de problème.
- Bien, Albus, si vous n'avez plus besoin de moi.
- Non, merci Severus. Je n'ai pas besoin de vous préciser de tenir votre langue ?
- Non, en effet.
Snape sortit en moins de temps qu'il ne faut pour dire son nom, laissant Linor seule avec Dumbledore.
- Bien, si vous voulez bien prendre mon bras, nous allons transplaner.
P.s : n'oubliez pas la petite review ! :D
