Bonjour à tous, grande fan du couple Oliver et Felicity je vous propose une fiction qui alliera romance et action !

Vos avis et suggestions sont les bienvenus j'en tiendrai compte,

Les post se feront tous les 3 jours

Amicalement vôtre,

Lia L.

Le fracas métallique des barres de fer résonnait en écho dans la pièce, intensifiant mon mal de crâne persistant. je cessai de pianoter sur mon clavier et me massai les tempes. Il faut dire que les nuits étaient longues ces derniers temps entre la chasse aux truands et les nombreuses recherches qui m'étaient confiées en parallèle par Oliver. A croire qu'il ne s'arrêtait jamais. Diggle quant à lui, était en pleine lecture du dossier d'un entrepreneur de la ville, Kyle Vagner, la nouvelle proie de mon cher patron. Cet homme escroquait des milliers de familles en encaissant des paiements mais ne finissait jamais les projets d'habitations. Les gens se retrouvaient ruinés et sans domiciles habitables. J'étais en train de relever les nombreux appels, transferts bancaires et contacts de Vagner lorsqu'Oliver cessa son entrainement pour venir se poster à côté de moi.

- Des infos concernant Vagner ?

- Il se trouvera dans les locaux de son bureau ce soir jusqu'à 23h, si tu pars maintenant tu peux lui rendre une petite visite, répondis-je.

Il n'en fallut pas plus pour qu'il se saisisse de son uniforme et de son arc, prêt à partir. Diggle lui donna quelques derniers détails puis le laissa partir. Ce soir là, la mission ce déroula sans encombre et je jouais mon rôle à la perfection. Oliver parvint à faire restituer chaque dollars mis en jeu aux familles démunies et Vagner fut arrêté. Lorsque fut venu le moment de rentrer, Digg me proposa de me raccompagner mais je pris l'initiative de rentrer à pied, préférant savourer l'air frais de cette belle soirée. Même à une heure aussi tardive, la ville était toujours aussi vivante et animée et c'est ce qui me plaisait à Starling. Les buildings s'étendaient à perte de vue, tous aussi hauts les uns que les autres mais celui du groupe Queen était l'un des plus impressionnant. je me rappellerai toujours la première fois que j'y avais mis les pieds.

Je venais à peine de sortir de l'université que j'avais déjà été remarquée par mes compétences en informatique par la société Queen consolidated. Lorsque j'avais franchi les portes de cet immense bâtiment je m'étais senti mal à l'aise mais lorsque l'on m'avait présenté mon bureau et l'équipement qui s'y trouvait, j'avais été aux anges. Robert Queen m'avait fait convoquer dans son bureau et j'avais tout de suite apprécié son esprit chaleureux et avenant. Nous avions longuement discuté jusqu'à ce qu'Oliver n'entre en trombe dans le bureau, nous interrompant. J'avais levé vers lui des yeux surpris mais il ne m'avait accordé qu'un bref coup d'œil. Robert s'était alors excusé de l'interruption et m'avait permis de disposer. A cette époque, oliver était arrogant, vaniteux et peu sérieux mais j'avais éprouvé dès le premier instant quelque chose pour lui. Je crois bien que c'est son regard qui m'avait troublé. Une lueur étrange s'y reflétait, quelque chose de plus profond et agréable que la superficialité qu'il montrait. Peu de temps après, le naufrage du Gambit était survenu, déléguant le chapitre Oliver Queen aux oubliettes. Jusqu'à ce jour, cinq ans après, où je le vis dans mon bureau, debout devant moi en chair et en os. Et ce jour-là, je fus frappé par son regard. L'étincelle qui animait autrefois ses yeux avait disparu, laissant place à la tristesse et de sombres secrets.

J'arrivais enfin devant mon immeuble et ce fut lorsque je m'assis dans le canapé que je relevais l'ampleur de ma fatigue. J'ôtai mes chaussures et ma veste, enlevai ma robe et remontai la couverture sur mes épaules. Et là, je me mis à sombrer dans l'inconscient. Mon rêve était drôlement réaliste. Nous étions Digg et moi dans une ruelle et nous poursuivions quelque chose ou quelqu'un. Lors de ma course, je trébuchai et lorsque je me relevais je me retrouvai toute seule. Je cherchais autour de moi ou était passé John mais le coin était désert. Les murs semblaient bouger et se rapprocher dangereusement de moi. Je me mis à paniquer, à appeler John mais rien n'y faisait, les parois s'avançaient encore et encore. Soudain une voix se mit à m'appeler au loin.

Felicity ! Félicity…

Je reconnus instinctivement la voix d'Oliver. Celle-ci semblait se rapprocher.

Félicity, réveille-toi !

Tout semblait trembler autour de moi mais je finis par ouvrir doucement les yeux et hurlais de stupeur. Mon cœur faillit s'arrêter net de battre. A quelques centimètres de mon visage se tenait Oliver, un regard…soulagé ? J'étais incapable de discerner s'il était amusé ou en colère. Je me redressai doucement et il enleva sa main de mon bras. Il se racla la gorge et tourna la tête dans une autre direction. Je baissai les yeux et criai de surprise. Je pris les pans de ma couverture et la tirai d'un coup sur ma poitrine, cachant ainsi mon soutien-gorge rouge. M'étant endormie la veille, je n'avais pas eu le temps de me changer. Rouge de honte je balbutiai quelques mots.

- Je.. Hum, Je…Je suis désolé, je…

- Félicity, je me suis inquiété bon sang ! On ne te voyait pas venir au bureau, tu t'imagines ce qu'on a pu penser Diggle et moi ?

- Oh mon dieu ! Le bureau, quelle heure est-il ?

- Onze heures passées.

- Et… et comment es-tu entré ?

Face à mon regard affolé, il sourit.

- Je n'ai pas défoncé ta porte si c'est ce à quoi tu penses. La gardienne de l'immeuble m'a gentiment donné tes clés.

Je me levai, m'enroulant avec précaution dans ma couette et me dirigeai vers ma chambre.

- J'en ai pas pour longtemps, criais-je, une douche et j'arrive.

- Tu devrais prendre ta journée, Félicity. Si tu ne t'es pas réveillé, cela signifie clairement que tu es épuisée. Je vous en ai trop demandé ces derniers temps à Dig et à toi.

- Ce ne sera pas nécessaire, je suis parfaitement reposée.

Je ne lui laissai pas le temps de répondre car je savais que je ne pourrai argumenter davantage face à Oliver Queen. Je pris vite ma douche et achevai de me préparer en un temps record. Lorsque je sortis de la salle de bain, habillée d'une jolie jupe crayon et d'un chemisier pastel, Oliver releva la tête et me fixa avec un drôle de regard. Pendant une seconde je crus même discerner une étincelle briller dans ses yeux. Mais la seconde d'après, ce fut avec neutralité et un visage impassible qu'il ajouta :

- Bien, allons-y, Digg nous attend en bas.