Titre : Déjeuner en paix

Auteur : DiBee

Résumé : Magnus et ses habitudes matinales. Où l'on retrouve l'éternel opposition thé/café, et à fortiori Will/journal. Humour. Friendship (on essaye)

Disclaimer : Pas à moi, pas de sous. Si quelqu'un à du café ou du thé, par contre, je suis preneuse.

Rating : K

Spoiler : Magnus est en vie. (Will est en vie?) Big foot est en vie. Si c'est un spoiler, j'ai vraiment raté quelque chose. Bon, d'accord, ils sont tous 'morts' à un moment ou à un autre à tour de rôle. Mais là, ils sont vivants, là!^^

Note : Pour Shykeiro=) Inspiré par la musique de Stéphane Escher (même titre) Date pas d'hier, mais ça vieillit pas. (le premier qui me fait une comparaison avec Magnus, je le kick! Vi, Kei, toi aussi :p)

Certains jours, levée avant le soleil, il lui arrivait de se demander quelle autre catastrophe allait arriver. Avec ou sans rapport avec les anormaux, d'ailleurs. Mais de toute façon, ça finissait toujours par y avoir rapport, où se répercuter sur eux. Et qui devait nettoyer après?

Big Foot, quand elle en recrachait son thé en lisant les lignes d'un mauvais journaliste capable d'annoncer avec plus d'entrain le décès d'un milliers d'être humain que la signature d'un traité de paix. Même si le traité de paix était éphémère, et souvent annonciateur d'une vague de décès dans les rangs des pays signataires dans les pays qui suivait, c'était comme si ...

Ce monde ne tournait plus rond. Elle en était convaincue, et fatiguée de devoir y faire face tous les matins au petit déjeuner.

Ce matin là, elle arriva dans la cuisine pour y trouver Will, faisant déjà face à son premier café de la journée. Du moins elle l'espérait. Elle ne comprenait déjà pas comment on pouvait en boire tout court, alors plusieurs dépassait vraiment son entendement. Cela dit, elle commençait à connaître son protégé suffisamment bien pour savoir que, s'il n'avait pas encore bu son café, elle aurait aussi bien fait de parler de la pluie et du beau temps avec le journal.

Elle lança un "Bonjour Will" qui ne lui valut pour unique réponse un grognement vaguement poli. Son café ne devait pas encore avoir assez refroidi pour être buvable. Tant mieux, elle allait pouvoir déjeuner en paix. Les platitudes dès le matin, ce n'était pas vraiment son truc.

Commençant à siroter son thé, préalablement préparé par Big Foot, elle commença à feuilleter le journal. Qu'avaient-ils encore inventé aujourd'hui...