Je les ai aimé et ça m'a fait mal....
Paring : Gabi/Antonio
Sommaire : La scène du CarWash mais du point de vue de Ricardo.
Disclaimer : C'est pas à moi !
Note : N'ayant pas revu l'épisode depuis un bon moment j'ai pris quelques libertés (ricardo se déplace en fauteuil roulant et est relativement autonome et je sais plus si il a déjà une idée en tête pour son plan diabolique)
Ils
sont là tous les deux et disent vouloir me faire plaisir. Laver ma
voiture pour me faire plaisir, non mais j'arrive pas à y croire!
C'est tellement ironique comme situation. A les voir on dirait
presque qu'ils sont sincères mais je sais mieux que ça.
Je
n'ai même pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu'ils sont déjà
partis..... Oui j'imagine bien qu'ils ont hâte de se retrouver rien
que tous les deux et tant pis si je suis juste à coté!
Ca
m'écoeure et ça m'enrage...... et une petite partie de moi est
bléssée mais pour l'instant le reste prend le pas sur cette
blessure faite par deux personnes en qui j'avais confiance, en qui je
pouvais avoir confiance.
J'avance
dans mon fauteuil pour aller à la fenêtre, je ne sais même pas
pourquoi je fais ça, je dois être maso quelque part ou alors j'ai
besoin d'une preuve que tout ceci, ma femme et mon frère couchant
ensemble, ne peut pas arriver, pas dans un monde normal en tout cas.
C'est MA femme elle est censée m'aimer!!!!!!! Bon sang! Et lui il
est prêtre! Il était où son amour pour Dieu quand il faisait
l'amour à ma femme!
Ca
y'est mes palpitations reviennent..... Oh merde!!!!!!
Antonio
se penche vers la boite à gant...... la cassette!!!!! ........ Je le
crois pas ça! Il sort un de mes vieux donuts rassi! Y'a que lui pour
faire ça et ne pas remarquer l'évidence. Ca m'aurait presque fait
sourire. Presque.
Gabi
revient, apparement ils vont laisser tombé pour le moment et laver
l'extérieur.
Je
les vois, ils se parlent, se sourient. Je ne sais pas ce qu'il vient
de lui dire mais ça la fait rire. Mon Dieu ce que ça fait mal. Je
devrai être celui qui la fait rire comme ça. En y repensant bien
elle lui sourit toujours de la même façon, lui aussi d'aileurs.
Je
dois fermer les yeux tellement la douleur est insupportable.
Quand
je les rouvre, elle est en train de l'arroser. Ils jouent comme des
gosses et comme pour me punir je les entends rire depuis les fenêtres
du loft, grandes ouvertes bien evidemment.
Ils
se tournent autour, Gabi a le dessus. Ah il parvient à lui prendre
le tuyau des mains. Et là il y a un blanc.
Ils
perdent tous les deux le sourire (bien fait) et se regardent dans le
blanc des yeux, s'en est à vomir.
Puis
elle le lâche, lui dit quelque chose, se retourne et s'en va. Ca à
l'air de lui déchirer le coeur à mon adorable frangin, de la voir
partir.
Et
oui votre petit moment d'amants interdits est terminé Antonio!
Bien
fait! Bien fait! Bien fait!!!!
Merde!
Ca veut dire qu'elle revient. Je me dépêche de m'éloigner de la
fenêtre par laquelle j'ai surpris un moment des plus intime entre ma
garce de femme et l'indigne prêtre qu'elle a pour amant.
Gabi
passe la porte et je ne suis pas étonné de le voir juste derrière
elle. Ils avancent vers moi souriant comme jamais et trempés
jusqu'aux os. Et ça fait mal. Très mal. Sales traitres! Menteurs!
Hypocrites!!
Antonio
me dit quelque chose à propos du lavage automatique que je ne saisis
pas très bien.
Tout
ce que je vois c'est qu'il est incapable de me regarder dans les
yeux.
Aurais-tu
quelque chose à te reprocher Antonio?!
Je
me tourne vers Gabi mais n'aperçois que sa silhouette qui entre dans
la chambre, notre chambre. Antonio me parle mais je ne l'écoute pas.
J'ai mal, tellement mal que j'ai envie de pleurer, mais patience
j'aurai ma vengeance.
