Hello à tous ! Voici le prologue d'une nouvelle fic à chapitres.

Avertissement avant tout : j'ai repris le scénario de mon drama préféré, Maou (prononcer Maô), lui-même adaptation d'un drama coréen nommé Mawang, aka The Devil, pour l'adapter à Kuro et Fai. Par conséquent, comme la trame est la même, (le yaoi en plus, cependant...) si vous avez l'intention de regarder ce drama un jour, NE LISEZ PAS CA ! Car vous seriez méchamment spoilé(e).

Si ça vous est égal, par contre, feel free, et laissez-moi des reviews si vous avez aimé ! (l)

Titre: Maou no Fai (prononcer "Mao") (ça veut dire "Fai, le roi démon", mais ça sonne plus classe en japonais, comme on me l'a fait remarquer. x3)
Fandom: TRC, et un peu beaucoup de X.
Disclaimer: Les personnages de TRC et X appartiennent aux clamp. L'idée de scénario appartient à celui qui a créé le script du Kdrama Mawang.
Genre: suspense, drama, yaoi.
Rating: T

Note : SPOILERS sur le prénom de Kurogane, et sur l'histoire entière du drama Maou.
Note 2: pour les besoins de l'histoire, j'ai été obligée d'inventer un nom à certains personnages, comme Ashura. Désolée si vous le trouvez moche ou trop banal XD

Voici donc le prologue. :3


A première vue, l'arrière-cour du lycée avait l'air déserte ; étant considérée comme un débarras, personne ne s'y aventurait jamais. Mais si ses pas et son instinct l'avaient mené ici, c'était qu'il y avait quelque chose à y trouver... Et son instinct le trompait rarement.

- Tiens, tiens... Si c'est pas Ashura-sempaï.

Et voilà, une fois encore, il avait eu raison. Il se retourna pour faire face à celui qui l'avait appelé, un lycéen d'un an plus jeune que lui, accompagné de ses deux inséparables amis.

- Qu'est-ce que vous fichez ici ? dit-il d'un ton ferme. Retournez en cours, tout de suite.

- Avant ça, monsieur le président du conseil des élèves, dis-moi plutôt ce que tu caches dans ta poche.

Ashura fronça les sourcils. Comment était-il au courant ? Il plongea la main dans sa poche et en sortit un couteau pliable, qu'il ouvrit. C'était un objet qu'il avait confisqué un peu plus tôt dans la journée...

- C'est bien ce que je pensais, se moqua l'adolescent. C'est le couteau de ce minable de Kuzuki Kakyô. Qu'est-ce qu'il voulait faire avec ? Me tuer ?

- Si tu ne la fermes pas tout de suite, je te garantis que ce couteau risque de retrouver le même usage, gronda Ashura.

- Oh, des menaces !? Tu pourrais presque me faire peur.

Ashura le fixa avec toute la hargne dont il était capable. Il haïssait les délinquants dans son genre, qui s'en prenaient aux plus faibles sans vergogne. C'était lui qui avait poussé le malheureux Kakyô à se ramener au lycée avec une arme, assez désespéré pour avoir eu l'idée de l'assassiner. Il aurait peut-être mis sa menace à exécution si Ashura n'avait pas usé de toute sa force de persuasion pour l'en empêcher.

- Eh ben, tue-moi, si tu l'oses. Vas-y !

C'était tentant pour Ashura. Pas forcément de le tuer, mais déjà de lui mettre une bonne raclée... Mais il était président du conseil des élèves, et s'en prendre à un de ceux qu'il était censé protéger était tout bonnement inexcusable...

Le temps qu'il réprime l'envie dévorante qui l'avait envahi de lui balancer son poing dans la tronche, l'autre s'était avancé et avait saisi le couteau ouvert.

- Maintenant les rôles sont échangés, constata-t-il simplement.

- Rends-moi ce couteau.

- Viens le chercher.

Ashura n'avait pas peur. Pas vraiment. Ce n'était qu'un petit merdeux, après tout. Mais même dans les mains d'un petit merdeux, ou plutôt, surtout dans les mains d'un petit merdeux, un couteau ouvert pouvait faire beaucoup de dégâts.

Il ne savait pas trop qui avait donné le coup fatal. Toujours était-il que lorsqu'il leva la tête, et qu'il vit les expressions horrifiées des trois adolescents en face de lui, et qu'il sentit la douleur dans son ventre, il sut que l'irréparable s'était produit.

Il s'écroula lourdement sur le sol. Il n'aimait pas cette sensation de froid qui l'engourdissait... Ah, c'était quoi, ce bruit ? Des pas ? Oui ... les trois délinquants prenaient la fuite, effrayés. Ils fuyaient... Alors que s'ils avaient appelé... une ambulance, plutôt... Il aurait eu une chance de s'en sortir. Une petite chance.

Mais là... laissé seul dans un endroit reculé... il n'en avait plus aucune. Le sang s'écoulait de la plaie et maculait ses doigts.

Et son petit frère... il aurait voulu le voir avant de mourir... Contempler ses cheveux si blonds et ses yeux si bleus...

- V-... venge-moi...

.oOo.

- ASHURA !

Fai se redressa dans son lit, le front couvert de sueur, les larmes aux yeux. Il faisait ce rêve souvent, mais jamais il n'était aussi clair, et jamais il n'arrivait à lire si précisément les pensées d'Ashura, aussi facilement que s'il était à l'intérieur de sa tête.

Il se leva et se dirigea vers sa douche, les joues pleines de traces de larmes, l'esprit occupé par la pensée de son grand frère dont il n'avait jamais réussi à faire le deuil. Depuis ce jour funeste, onze ans plus tôt, il avait passé tant de temps à penser à Ashura, tant de temps à retourner dans sa tête les circonstances de l'accident, que c'était presque comme s'il y avait assisté. Même si ce n'était pas le lycée dans lequel il était allé, il en connaissait l'arrière-cour. Il se rappelait tellement bien de chaque détail du décor qu'il aurait pu le dessiner, si on lui avait demandé. De même, les personnages principaux ne changeaient jamais. Ashura... et en face, il y avait cet adolescent, ce criminel... et ses deux amis qui n'avaient rien fait pour empêcher la situation, et qui n'avaient même pas eu le courage d'appeler une ambulance.

Ce rêve n'était pas anodin. C'était un message... il en connaissait parfaitement la signification. Le moment était venu.

Sa vengeance allait pouvoir commencer.